Lettre n° 5514

Par la grâce de D.ieu,
14 Sivan 5717,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Yehouda(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, me demandant une bénédiction, du 10 Sivan.

En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins, en fonction de ce que vous m’écrivez.

J’ai lu avec plaisir, à la fin de votre lettre, que vous étudiez, de temps à autre, la ‘Hassidout. J’ai bon espoir qu’au moins à l’avenir, vous le ferez d’une manière fixe. Mieux encore, cette fixité sera non seulement dans le temps, mais aussi dans l’esprit, afin que cette étude soit ressentie tout au long de la journée, sous la forme d’une lumière et d’une vitalité accrues, en tout ce qui concerne la Torah, les Mitsvot et, plus généralement, l’homme. De tout cela à la fois, il est dit : “ En toutes tes voies, reconnais Le ”, comme l’expliquent longuement les lois des opinions du Rambam et le Tour Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 231, que vous consulterez.

Vous indiquez, dans votre lettre, que vous étiez présent, lors de la réunion ‘hassidique tenu par mon beau-père, le Rabbi, dans la maison Papenheim, de Vienne. Vous faites vraisemblablement allusion à celle au cours de laquelle il raconta(2) le voyage de son grand-père, le Rabbi Maharach, à Paris, uniquement dans le but de sauver une âme juive et de la conduire vers la Techouva. Ce récit est bien connu, chez les ‘Hassidim. Et, mon beau-père, le Rabbi , le conclut en précisant que ce jeune homme, ayant accédé à la Techouva grâce à ce voyage, devint, par la suite, le chef d’une des familles les plus pieuses de France.

Tout est effet de la divine Providence, y compris la mention, dans cette lettre, de votre participation à cette réunion ‘hassidique. Il y a sûrement là une indication de la nécessité, qui vous incombe, de vous consacrer, avec ardeur, à la diffusion des sources(3) à l’extérieur. La Providence vous en donnera sûrement de multiples fois l’occasion, si vous le désirez réellement. Vous connaîtrez la réussite, dans cette diffusion et, bien entendu, vous multiplierez, de la sorte, les bénédictions de D.ieu, en tous vos besoins, de même qu’en ceux des membres de votre famille, à propos de tout ce que vous mentionnez dans votre demande de bénédiction. J’attends de vos bonnes nouvelles.

Avec ma bénédiction,

N. B. : Vous connaissez et gardez sûrement les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Tout au moins les adopterez-vous à l’avenir.

Notes

(1) Le Rav Y. Gluck, de Londres.
(2) Voir le Séfer Ha Si’hot 5705, à la page 30.
(3) De la ‘Hassidout.