Lettre n° 5548

Par la grâce de D.ieu,
27 Sivan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 25 Sivan et j’ai déjà écrit à de nombreuses personnes qu’il est regrettable de me faire savoir ce qui s’est passé uniquement à l’occasion d’un événement malencontreux. En conséquence, si D.ieu souhaite qu’il y ait un échange de lettres, qui aboutira à une proximité des cœurs, il n’y a pas d’autre recours naturel que de susciter un tel événement malencontreux. Il n’en serait pas de même si l’on s’efforçait de m’écrire également pour les bonnes nouvelles. On pourrait alors se passer de l’événement malencontreux, qui n’a d’autre but que de réaliser la proximité des cœurs, de renforcer l’amour du prochain.

En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui de votre épouse, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que votre état de santé s’améliore, que vous donniez de bonnes nouvelles de ce qui vous concerne, de ce qui advient à vos fils et à vos filles, des actions que vous menez dans votre entourage, afin de renforcer le Judaïsme, la Tradition et sa diffusion. Et, de fait, l’un dépend de l’autre. En effet, les Juifs doivent être “ une nation unique sur la terre ”. Selon l’expression de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, ils doivent mettre en évidence l’Unité, en tout ce qui concerne la terre et la matière. Ceci implique également de réunir les dimensions matérielle et spirituelle de la vie de l’homme sur cette terre, en une unité véritable. Or, rien ne résiste à la volonté.

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, en les domaines que vous mentionnez dans votre lettre et puisse D.ieu faire qu’il en soit prochainement ainsi,