Lettre n° 5559

Par la grâce de D.ieu,
29 Sivan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous évoquez son état nerveux et vous dites qu’elle est très sensible. Il serait bon qu’elle lise et même qu’elle étudie les passages qui conviennent, traitant de la divine Providence selon le Baal Chem Tov et la ‘Hassidout. Cette idée est présentée brièvement dans Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 25.

Cette notion sera gravée en son esprit, après qu’elle l’ait étudiée plusieurs fois. Elle s’en souviendra aisément, par le détail et son comportement concret en sera modifié. Bien entendu, la divine Providence écarte toute colère, tout irritation, si ce n’est pour la crainte de D.ieu, comme l’explique Iguéret Ha Kodech. Or, tout cela n’est pas inaccessible, hors de portée. On peut parfaitement comprendre cette idée et, bien plus, une réflexion sommaire permet d’établir que telle est la conséquence de la foi pure, établissant que “ nul endroit n’est vide de Lui ”.

Sans doute profiterez-vous également des jours de vacances pour influencer la jeunesse, d’une manière qui convient à cette période, pendant laquelle on est dispensé des études séculaires. On peut alors les influencer plus profondément, sans être dérangé par un contrepoids, de sens opposé.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,