Lettre n° 5569
Par la grâce de D.ieu,
2 Tamouz 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Sivan, dans laquelle vous me dites que l’on fait des préparations concrètes(1).
A n’en pas douter, quiconque peut intervenir pour faire disparaître cette situation effroyable introduit effectivement toutes les actions qui conviennent et le fera encore par la suite. En effet, qui sait et comment déterminer le moment le plus propice pour de telles actions ? Il est sûrement inutile de conseiller l’empressement à quelqu’un comme vous et le but de la présente est uniquement de souligner tout cela, conformément à l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité ”.
Autre point, le verset dit que “ tes détracteurs et tes délateurs émanent de toi ”. De manière plus fine, cela signifie que, quand les personnes craignant la Parole de D.ieu exhibent leur faiblesse, dans un des domaines de la foi, y compris de la manière la plus infime, l’emprise de “ l’autre côté ” devient possible et celui-ci peut mener une guerre offensive, sur différents points. Il n’y a, en cela, rien de surnaturel. Il est naturel qu’il en soit ainsi et, bien plus, de nombreux laïcs le disent clairement : “ Puisqu’ils ont cédé dans tel domaine, pourquoi ne le feraient-ils pas pour tel autre également ? ”. Parfois même, le contraire est vrai(2).
Je fais spécifiquement allusion aux bateaux israéliens(3), qui voyagent pendant le saint Chabbat et, du fait de nos nombreuses fautes, nombreux sont ceux qui craignent la Parole de D.ieu et, malgré cela, trébuchent, en la matière. En effet, on passe sous silence, délibérément ou non, l’interdiction absolue, qui prévaut dans ce domaine. Bien plus, certains donnent à cette transgression punie de lapidation(4) une apparence de Mitsva, en font un cas de force majeure(5). L’obscurité de l’exil est profonde et l’on se fonde sur des raisons qui ne sont que des prétextes, suggérés par telle personne qui exerce des pressions. C’est ainsi que l’on trébuche.
Un autre point concerne la présente époque. Il s’agit de la séparation, qui doit être faite, dans les écoles, entre les garçons et les filles(6). Les lacunes, en la matière, ont malheureusement causé beaucoup de victimes, jusqu’à maintenant. J’ai soulevé cette question, avec amertume et l’on m’a répondu, sans arrière-pensée, qu’il y a, en Terre Sainte, beaucoup de Rabbanim, de Grands de la Torah et qu’à l’évidence, ceux-ci ne seraient pas restés les bras croisés, si ce problème se posait réellement.
Dans ces deux domaines, il est certain que si l’on consentait l’effort nécessaire, la situation s’améliorerait. Or, celui qui sauve une seule âme juive est considéré comme s’il perpétuait le monde entier. Combien plus en est-il ainsi quand il s’agit de centaines, de milliers de personnes.
Il est aussi un troisième point qui, semble-t-il, sera plus difficile à résoudre. Il s’agit du service militaire des femmes. M’entretenant de ce sujet avec quelqu’un, j’ai fait part de ma surprise et de mon étonnement, en constatant que l’aspect essentiel n’avait pas été évoqué. Cette mixité est interdite également pour les hommes. Or, on ne fait référence qu’à un point intervenant par la suite et concernant les femmes. On cite donc l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ Esther devint comme la terre du monde ”(7). Dans la pratique, les femmes qui ne sont pas religieuses sont un obstacle, beaucoup plus que celles qui le sont(8).
Je dis qu’en l’occurrence, une question se pose, car, d’après les dernières informations qui me sont parvenues, il serait possible d’intervenir, en la matière. Certes, de manière affirmée et officielle, ils n’accepteront pas de supprimer le service militaire des femmes, mais, officieusement, cela serait possible. Tous, y compris le camp adverse, ont pris conscience que le tort en résultant n’est pas considérable, par rapport à la situation négative qui en découle, d’après l’avis de tous, et non seulement dans le domaine religieux.
Certes, les mois de l’hiver sont plus adaptés que la période actuelle pour exercer des pressions et connaître la réussite. Mais, l’on ne se plaint pas du passé et puisse D.ieu faire qu’au moins maintenant, ceux qui craignent la Parole de D.ieu se servent de tous les moyens et de toutes les possibilités dont ils disposent. Chaque effort, en la matière, est une Mitsva, d’autant qu’il y a de bonnes chances que l’on connaisse le succès, jusqu’à un certain point, dans les trois domaines qui viennent d’être évoqués. Or, si l’on tient compte de l’importance de l’enjeu, chaque effort, en la matière, est effectivement justifié.
Avec mes respects, ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Pour mener une contre-offensive dans les domaines d’intérêt public, par exemple les bateaux israéliens voyageant pendant le Chabbat, comme le Rabbi le dira par la suite.
(2) Un compromis en appelle un autre.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5534.
(4) Un profanation du Chabbat, d’après la Torah.
(5) Permettant de profaner le Chabbat, par exemple du fait d’un danger.
(6) Voir, à ce sujet, la lettre n°5212.
(7) Quand elle eut un contact avec A’hachvéroch.
(8) Un précaution plus importante est donc nécessaire, en la matière.
2 Tamouz 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Sivan, dans laquelle vous me dites que l’on fait des préparations concrètes(1).
A n’en pas douter, quiconque peut intervenir pour faire disparaître cette situation effroyable introduit effectivement toutes les actions qui conviennent et le fera encore par la suite. En effet, qui sait et comment déterminer le moment le plus propice pour de telles actions ? Il est sûrement inutile de conseiller l’empressement à quelqu’un comme vous et le but de la présente est uniquement de souligner tout cela, conformément à l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité ”.
Autre point, le verset dit que “ tes détracteurs et tes délateurs émanent de toi ”. De manière plus fine, cela signifie que, quand les personnes craignant la Parole de D.ieu exhibent leur faiblesse, dans un des domaines de la foi, y compris de la manière la plus infime, l’emprise de “ l’autre côté ” devient possible et celui-ci peut mener une guerre offensive, sur différents points. Il n’y a, en cela, rien de surnaturel. Il est naturel qu’il en soit ainsi et, bien plus, de nombreux laïcs le disent clairement : “ Puisqu’ils ont cédé dans tel domaine, pourquoi ne le feraient-ils pas pour tel autre également ? ”. Parfois même, le contraire est vrai(2).
Je fais spécifiquement allusion aux bateaux israéliens(3), qui voyagent pendant le saint Chabbat et, du fait de nos nombreuses fautes, nombreux sont ceux qui craignent la Parole de D.ieu et, malgré cela, trébuchent, en la matière. En effet, on passe sous silence, délibérément ou non, l’interdiction absolue, qui prévaut dans ce domaine. Bien plus, certains donnent à cette transgression punie de lapidation(4) une apparence de Mitsva, en font un cas de force majeure(5). L’obscurité de l’exil est profonde et l’on se fonde sur des raisons qui ne sont que des prétextes, suggérés par telle personne qui exerce des pressions. C’est ainsi que l’on trébuche.
Un autre point concerne la présente époque. Il s’agit de la séparation, qui doit être faite, dans les écoles, entre les garçons et les filles(6). Les lacunes, en la matière, ont malheureusement causé beaucoup de victimes, jusqu’à maintenant. J’ai soulevé cette question, avec amertume et l’on m’a répondu, sans arrière-pensée, qu’il y a, en Terre Sainte, beaucoup de Rabbanim, de Grands de la Torah et qu’à l’évidence, ceux-ci ne seraient pas restés les bras croisés, si ce problème se posait réellement.
Dans ces deux domaines, il est certain que si l’on consentait l’effort nécessaire, la situation s’améliorerait. Or, celui qui sauve une seule âme juive est considéré comme s’il perpétuait le monde entier. Combien plus en est-il ainsi quand il s’agit de centaines, de milliers de personnes.
Il est aussi un troisième point qui, semble-t-il, sera plus difficile à résoudre. Il s’agit du service militaire des femmes. M’entretenant de ce sujet avec quelqu’un, j’ai fait part de ma surprise et de mon étonnement, en constatant que l’aspect essentiel n’avait pas été évoqué. Cette mixité est interdite également pour les hommes. Or, on ne fait référence qu’à un point intervenant par la suite et concernant les femmes. On cite donc l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ Esther devint comme la terre du monde ”(7). Dans la pratique, les femmes qui ne sont pas religieuses sont un obstacle, beaucoup plus que celles qui le sont(8).
Je dis qu’en l’occurrence, une question se pose, car, d’après les dernières informations qui me sont parvenues, il serait possible d’intervenir, en la matière. Certes, de manière affirmée et officielle, ils n’accepteront pas de supprimer le service militaire des femmes, mais, officieusement, cela serait possible. Tous, y compris le camp adverse, ont pris conscience que le tort en résultant n’est pas considérable, par rapport à la situation négative qui en découle, d’après l’avis de tous, et non seulement dans le domaine religieux.
Certes, les mois de l’hiver sont plus adaptés que la période actuelle pour exercer des pressions et connaître la réussite. Mais, l’on ne se plaint pas du passé et puisse D.ieu faire qu’au moins maintenant, ceux qui craignent la Parole de D.ieu se servent de tous les moyens et de toutes les possibilités dont ils disposent. Chaque effort, en la matière, est une Mitsva, d’autant qu’il y a de bonnes chances que l’on connaisse le succès, jusqu’à un certain point, dans les trois domaines qui viennent d’être évoqués. Or, si l’on tient compte de l’importance de l’enjeu, chaque effort, en la matière, est effectivement justifié.
Avec mes respects, ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Pour mener une contre-offensive dans les domaines d’intérêt public, par exemple les bateaux israéliens voyageant pendant le Chabbat, comme le Rabbi le dira par la suite.
(2) Un compromis en appelle un autre.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5534.
(4) Un profanation du Chabbat, d’après la Torah.
(5) Permettant de profaner le Chabbat, par exemple du fait d’un danger.
(6) Voir, à ce sujet, la lettre n°5212.
(7) Quand elle eut un contact avec A’hachvéroch.
(8) Un précaution plus importante est donc nécessaire, en la matière.