Lettre n° 5581
Par la grâce de D.ieu,
6 Tamouz 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 29 Sivan et vous connaissez l’interprétation que donnent certains commentateurs du verset(1) : “ Nous étions, à nos yeux, comme des sauterelles et c’est ce que nous étions à leurs yeux ”. Ils disent que l’on peut être considéré par l’autre comme une sauterelle uniquement quand on est soi-même convaincu d’en être une. En d’autres termes, quand les enfants d’Israël, craignant la Parole de D.ieu, attachés à Sa Torah, à Ses Mitsvot et au D.ieu de vie, ont conscience de leurs potentialités et de ce qu’ils peuvent accomplir, ils font disparaître les voiles et les obstacles. Dès lors, leur action est fructueuse, de sorte qu’ils parviennent à renforcer le Judaïsme véritable et à le diffuser.
J’ai lu, avec plaisir, dans votre lettre, que tout ceci se vérifie dans les propos de ceux qui s’adressent à vous. Cela vous apportera sûrement plus de force et d’ardeur en votre mission, de la plus haute importance, qui consiste à rapprocher de D.ieu le cœur des enfants d’Israël, en tout endroit où ils se trouvent, afin qu’ils s’attachent réellement, dans leurs actions, à notre Torah, Torah de vérité et à ses Mitsvot, desquelles il est dit, pour l’individu comme pour la communauté : “ On vivra par elles ”.
Vous évoquez le programme d’étude de la ‘Hassidout. Il est clair que chacun est tenu de l’apprendre, mais que tous ne sont pas identiques par la qualité et la quantité de cette étude. Un homme est proche de lui-même, étant directement concerné(2). Vous prendrez donc conseil auprès des ‘Hassidim de votre entourage, qui vous connaissent. Vous connaissez le dicton de l’Admour Haémtsahi(3) selon lequel, en consultant un ami, on ligue deux âmes divines contre une seule âme naturelle(4).
De même, vous ne parlez pas de votre mariage, dans cette lettre. Or, le temps passe et cette Mitsva est fondamentale. Elle englobe toutes les préoccupations de l’homme, y compris la Torah et ses Mitsvot. Je vous l’ai déjà écrit plusieurs fois, mais, compte tenu de l’importance de l’enjeu, je le répète encore et encore. Puisse D.ieu faire que j’obtienne très bientôt une bonne nouvelle, de la manière la plus concrète. Vous me direz que vous vous êtes fiancé, en un moment bon et fructueux et que vous avez fixé la date du mariage. Par la suite, vous me donnerez de bonnes nouvelles de votre mariage, également en un moment bon et fructueux. Ces jours sont propices pour introduire tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, puisqu’ils sont ceux de la libération(5) des 12 et 13 Tamouz, laquelle fut, à l’évidence, une victoire transcendant totalement les voies de la nature.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que des autres domaines que vous évoquez dans votre lettre,
Notes
(1) Chela’h 13, 33.
(2) Il ne peut donc pas être objectif.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°5290, 5708 et 5742.
(4) Celle de l’ami n’intervenant pas, en pareil cas.
(5) Du précédent Rabbi, des prisons soviétiques.
6 Tamouz 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 29 Sivan et vous connaissez l’interprétation que donnent certains commentateurs du verset(1) : “ Nous étions, à nos yeux, comme des sauterelles et c’est ce que nous étions à leurs yeux ”. Ils disent que l’on peut être considéré par l’autre comme une sauterelle uniquement quand on est soi-même convaincu d’en être une. En d’autres termes, quand les enfants d’Israël, craignant la Parole de D.ieu, attachés à Sa Torah, à Ses Mitsvot et au D.ieu de vie, ont conscience de leurs potentialités et de ce qu’ils peuvent accomplir, ils font disparaître les voiles et les obstacles. Dès lors, leur action est fructueuse, de sorte qu’ils parviennent à renforcer le Judaïsme véritable et à le diffuser.
J’ai lu, avec plaisir, dans votre lettre, que tout ceci se vérifie dans les propos de ceux qui s’adressent à vous. Cela vous apportera sûrement plus de force et d’ardeur en votre mission, de la plus haute importance, qui consiste à rapprocher de D.ieu le cœur des enfants d’Israël, en tout endroit où ils se trouvent, afin qu’ils s’attachent réellement, dans leurs actions, à notre Torah, Torah de vérité et à ses Mitsvot, desquelles il est dit, pour l’individu comme pour la communauté : “ On vivra par elles ”.
Vous évoquez le programme d’étude de la ‘Hassidout. Il est clair que chacun est tenu de l’apprendre, mais que tous ne sont pas identiques par la qualité et la quantité de cette étude. Un homme est proche de lui-même, étant directement concerné(2). Vous prendrez donc conseil auprès des ‘Hassidim de votre entourage, qui vous connaissent. Vous connaissez le dicton de l’Admour Haémtsahi(3) selon lequel, en consultant un ami, on ligue deux âmes divines contre une seule âme naturelle(4).
De même, vous ne parlez pas de votre mariage, dans cette lettre. Or, le temps passe et cette Mitsva est fondamentale. Elle englobe toutes les préoccupations de l’homme, y compris la Torah et ses Mitsvot. Je vous l’ai déjà écrit plusieurs fois, mais, compte tenu de l’importance de l’enjeu, je le répète encore et encore. Puisse D.ieu faire que j’obtienne très bientôt une bonne nouvelle, de la manière la plus concrète. Vous me direz que vous vous êtes fiancé, en un moment bon et fructueux et que vous avez fixé la date du mariage. Par la suite, vous me donnerez de bonnes nouvelles de votre mariage, également en un moment bon et fructueux. Ces jours sont propices pour introduire tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, puisqu’ils sont ceux de la libération(5) des 12 et 13 Tamouz, laquelle fut, à l’évidence, une victoire transcendant totalement les voies de la nature.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que des autres domaines que vous évoquez dans votre lettre,
Notes
(1) Chela’h 13, 33.
(2) Il ne peut donc pas être objectif.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°5290, 5708 et 5742.
(4) Celle de l’ami n’intervenant pas, en pareil cas.
(5) Du précédent Rabbi, des prisons soviétiques.