Lettre n° 5596

Par la grâce de D.ieu,
9 Tamouz 5717,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Its’hak(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat Parchat Balak et je vous adresse, ci-joint, la copie d’une lettre que j’adresse à quelqu’un et dont, bien entendu, les termes vous concernent.

Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles et pour une fête de la libération(2) fructueuse,

M. Schneerson,

S’agissant de la demande de bénédiction pour cet homme qui a été visité, en rêve, par son défunt père, celui-ci devra demander pardon à son père, en présence de dix personnes, du fait que tout ce qui s’est passé pendant l’année du deuil n’a pas été convenable. Et, vous connaissez la décision hala’hique de notre sainte Torah selon laquelle un père pardonne…(3). Il serait bon également de faire vérifier ses Tefillin et les Mezouzot de sa maison.

Vous me demandez comment la prophétie est possible, chez les autres nations. En effet, la Présence divine se révèle uniquement quand on Lui est totalement soumis(4). Or, vous auriez pu poser une question plus forte. Comment leur a-t-on donné sept Mitsvot, qui sont autant de liens(5) ? Or, chaque non Juif est tenu de les respecter et celles-ci ne sont pas réservées à une élite.

L’explication est la suivante. Au moment de la pratique, leur soumission est effective et a fortiori en est-il ainsi durant la prophétie, ainsi qu’il est dit : “ Il tomba… ”. Vous consulterez le Rambam, dans ses lois des fondements de la Torah, au chapitre 7 et le Torah Or, Parchat Toledot, à la page 19c.

Notes

(1) Le Rav I. Dubov, de Manchester. Voir, à son sujet, la lettre n°5498.
(2) Du précédent Rabbi, des prisons soviétiques, le 12 Tamouz.
(3) Le manque de respect de la part de son fils.
(4) Ce qui n’est pas possible pour les nations.
(5) Avec la Divinité.