Lettre n° 5610
Par la grâce de D.ieu,
18 Tamouz 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres du 27 Sivan et aux suivantes. Vous me décrivez votre état de santé et l’avis de plusieurs médecins que vous avez consultés. De ce fait, vous avez eu l’idée de…(1).
En pareil cas, il serait bon que ce soit pendant le mois de la miséricorde, c’est-à-dire en Elloul. Il devra y avoir un consensus entre deux médecins spécialistes que vous aurez consultés et qui vous auront examiné. Vous leur exposerez votre point de vue et vous vous conformerez à leur avis. En effet, la Torah a autorisé le médecin à guérir.
Vous me dites de quelle manière vous êtes considéré par telle personne, à laquelle vous auriez dû marquer de la proximité, mais vous ne l’avez pas fait(2). Il semble que vous fassiez un lien entre la relation que vous avez eu avec elle et l’étude de la Torah(3). Il est clair qu’un tel lien n’existe pas. En effet, on étudie la Torah parce qu’elle est la Volonté et la Sagesse de D.ieu , parce qu’elle est notre vie. Si quelqu’un n’entretient pas avec vous la relation qu’il faudrait, est-il logique de penser que, de ce fait, il se causerait du tort à lui-même en diminuant son étude de la Torah ?
Bien plus, la relation avec cette personne est peut-être meilleure que ce que vous imaginez. Néanmoins, un homme est proche de lui-même et “ l’amour-propre recouvre toutes les fautes ”. Vous tiendrez compte, en particulier, des termes du verset selon lequel “ celui qui réserve son bâton hait son fils ”(4). Or, nos Sages disent que : “ Tes fils, ce sont tes élèves ”. Vous renforcerez donc votre élan et votre ardeur à l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Il est sûrement possible de le faire sans que cela ne remette nullement en cause votre état de santé, comme on peut le vérifier concrètement. De la sorte, vous connaîtrez le bien, matériel et spirituel à la fois.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Vraisemblablement de faire pratiquer une intervention chirurgicale.
(2) Et, de ce fait, cette personne n’a pas étudié la Torah.
(3) Qu’elle refuse
(4) Car la correction est un témoignage d’amour.
18 Tamouz 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos lettres du 27 Sivan et aux suivantes. Vous me décrivez votre état de santé et l’avis de plusieurs médecins que vous avez consultés. De ce fait, vous avez eu l’idée de…(1).
En pareil cas, il serait bon que ce soit pendant le mois de la miséricorde, c’est-à-dire en Elloul. Il devra y avoir un consensus entre deux médecins spécialistes que vous aurez consultés et qui vous auront examiné. Vous leur exposerez votre point de vue et vous vous conformerez à leur avis. En effet, la Torah a autorisé le médecin à guérir.
Vous me dites de quelle manière vous êtes considéré par telle personne, à laquelle vous auriez dû marquer de la proximité, mais vous ne l’avez pas fait(2). Il semble que vous fassiez un lien entre la relation que vous avez eu avec elle et l’étude de la Torah(3). Il est clair qu’un tel lien n’existe pas. En effet, on étudie la Torah parce qu’elle est la Volonté et la Sagesse de D.ieu , parce qu’elle est notre vie. Si quelqu’un n’entretient pas avec vous la relation qu’il faudrait, est-il logique de penser que, de ce fait, il se causerait du tort à lui-même en diminuant son étude de la Torah ?
Bien plus, la relation avec cette personne est peut-être meilleure que ce que vous imaginez. Néanmoins, un homme est proche de lui-même et “ l’amour-propre recouvre toutes les fautes ”. Vous tiendrez compte, en particulier, des termes du verset selon lequel “ celui qui réserve son bâton hait son fils ”(4). Or, nos Sages disent que : “ Tes fils, ce sont tes élèves ”. Vous renforcerez donc votre élan et votre ardeur à l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Il est sûrement possible de le faire sans que cela ne remette nullement en cause votre état de santé, comme on peut le vérifier concrètement. De la sorte, vous connaîtrez le bien, matériel et spirituel à la fois.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Vraisemblablement de faire pratiquer une intervention chirurgicale.
(2) Et, de ce fait, cette personne n’a pas étudié la Torah.
(3) Qu’elle refuse
(4) Car la correction est un témoignage d’amour.