Lettre n° 563
Par la grâce de D.ieu,
Trente jours après le décès de
mon beau-père, le Rabbi(1),
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Alter Hilevitch(2),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 20 Chevat et je vous remercie pour vos condoléances.
Il est encore difficile d’écrire et de répondre aux lettres, en particulier pour évoquer le décès, car qui nous consolera et comment serons-nous consolés?
Néanmoins, qui d’entre nous peut savoir ce que D.ieu ne nous a pas révélé? Ce que nous savons, c’est que chaque Juif est un "travailleur du jour", selon l’interprétation du Tséma’h Tsédek, expliquée dans la causerie de Sim’hat Torah 5696(3), c'est-à-dire quelqu’un dont la mission consiste à éclairer.
En ce sens, les descendants des ‘Hassidim ont une responsabilité toute particulière, puisqu’ils sont sollicités les premiers. Ils possèdent pleinement les moyens de mener à bien la mission qui leur est confiée, car le mérite de leurs ancêtres leur vient en aide.
Vous trouverez ci-joint la causerie du 19 Kislev 5710, la dernière prononcée publiquement avant le décès.
En vous bénissant et en vous saluant,
M. Schneerson,
Dans votre lettre précédant celle-ci, vous demandiez pourquoi l’on ne mentionne pas la bénédiction des Cohanim dans le service de D.ieu de Yom Kippour et pourquoi le Nom de D.ieu figurant dans cette bénédiction n’est pas cité parmi ceux que le Grand Prêtre prononçait, en ce jour.
A mon humble avis, on peut dire simplement que cette pratique n’était pas modifiée par rapport aux autres jours. Tous les Cohanim se trouvant dans le Temple disaient une bénédiction, à Yom Kippour, mais ils n’apportaient pas tous l’offrande des pains.
C’est pour la même raison que l’on ne parle pas du Chema Israël et de la prière récités à Yom Kippour, au début du cinquième chapitre du traité Tamid.
La période ne me permet pas de développer cette explication.
Notes
(1) Soit le 10 Adar.
(2) Voir la lettre n°453. Sur le contenu de la présente lettre, voir également la lettre n°560.
(3) 1935, du précédent Rabbi.
Trente jours après le décès de
mon beau-père, le Rabbi(1),
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Alter Hilevitch(2),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 20 Chevat et je vous remercie pour vos condoléances.
Il est encore difficile d’écrire et de répondre aux lettres, en particulier pour évoquer le décès, car qui nous consolera et comment serons-nous consolés?
Néanmoins, qui d’entre nous peut savoir ce que D.ieu ne nous a pas révélé? Ce que nous savons, c’est que chaque Juif est un "travailleur du jour", selon l’interprétation du Tséma’h Tsédek, expliquée dans la causerie de Sim’hat Torah 5696(3), c'est-à-dire quelqu’un dont la mission consiste à éclairer.
En ce sens, les descendants des ‘Hassidim ont une responsabilité toute particulière, puisqu’ils sont sollicités les premiers. Ils possèdent pleinement les moyens de mener à bien la mission qui leur est confiée, car le mérite de leurs ancêtres leur vient en aide.
Vous trouverez ci-joint la causerie du 19 Kislev 5710, la dernière prononcée publiquement avant le décès.
En vous bénissant et en vous saluant,
M. Schneerson,
Dans votre lettre précédant celle-ci, vous demandiez pourquoi l’on ne mentionne pas la bénédiction des Cohanim dans le service de D.ieu de Yom Kippour et pourquoi le Nom de D.ieu figurant dans cette bénédiction n’est pas cité parmi ceux que le Grand Prêtre prononçait, en ce jour.
A mon humble avis, on peut dire simplement que cette pratique n’était pas modifiée par rapport aux autres jours. Tous les Cohanim se trouvant dans le Temple disaient une bénédiction, à Yom Kippour, mais ils n’apportaient pas tous l’offrande des pains.
C’est pour la même raison que l’on ne parle pas du Chema Israël et de la prière récités à Yom Kippour, au début du cinquième chapitre du traité Tamid.
La période ne me permet pas de développer cette explication.
Notes
(1) Soit le 10 Adar.
(2) Voir la lettre n°453. Sur le contenu de la présente lettre, voir également la lettre n°560.
(3) 1935, du précédent Rabbi.