Lettre n° 5637
Par la grâce de D.ieu,
15 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me parlez des difficultés que vous rencontrez chez vous, en particulier avec vos jeunes enfants. Il s’agit, pour ce qui les concerne, d’une “ question de vie ou de mort ”, selon l’expression que vous employez. En conséquence, vous envisagez de les placer dans une école de la mission chrétienne, à Ramlé, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Je suis sûr que vous n’avez pas réfléchi à ce que vous écriviez, en m’affirmant tout cela. En effet, même s’il s’agissait, dans le cas de vos enfants, comme vous le précisez, d’une “ question de vie ou de mort ”, il n’en est pas moins totalement exclu de les placer à la mission, car cela constitue une mort certaine, ce qu’à D.ieu ne plaise, que vous envisagez de leur infliger de vos propres mains.
Tout cela fait terriblement mal au cœur. Après que Hitler, puisse son nom être effacé, ait exterminé six millions de Juifs, que D.ieu venge leur sang, certains Juifs peuvent encore envisager, même s’ils ne le feraient pas concrètement, de placer leurs propres enfants dans une école chrétienne, ce qu’à D.ieu ne plaise. Or, on sait ce que les ecclésiastiques, en Allemagne et dans d’autres pays, ont fait aux enfants juifs et à leurs parents.
Comme je l’ai dit, je suis sûr que vous ne pensez pas réellement ce que vous avez écrit. Peut-être même quelqu’un vous a-t-il conseillé de faire figurer cette phrase, afin de m’impressionner fortement. Concrètement, vous devez vous adresser aux personnes et aux institutions qui gèrent de tels problèmes. Il est certain qu’à Lod, vous pourrez trouver leur adresse. Au final, à n’en pas douter, il en résultera quelque chose.
Il est sûrement inutile de vous souligner que les enfants sont une bénédiction divine, accordée aux parents, qui peuvent ainsi les élever dans le bonheur et non, ce qu’à D.ieu ne plaise, les assassiner de leurs propres mains, en projetant de les placer dans une mission. Combien plus en est-il ainsi quand on a besoin d’une bénédiction spécifique de D.ieu pour la santé de son épouse, pour la sienne propre et pour gagner sa vie.
D.ieu fasse que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit.
Avec ma bénédiction,
15 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me parlez des difficultés que vous rencontrez chez vous, en particulier avec vos jeunes enfants. Il s’agit, pour ce qui les concerne, d’une “ question de vie ou de mort ”, selon l’expression que vous employez. En conséquence, vous envisagez de les placer dans une école de la mission chrétienne, à Ramlé, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Je suis sûr que vous n’avez pas réfléchi à ce que vous écriviez, en m’affirmant tout cela. En effet, même s’il s’agissait, dans le cas de vos enfants, comme vous le précisez, d’une “ question de vie ou de mort ”, il n’en est pas moins totalement exclu de les placer à la mission, car cela constitue une mort certaine, ce qu’à D.ieu ne plaise, que vous envisagez de leur infliger de vos propres mains.
Tout cela fait terriblement mal au cœur. Après que Hitler, puisse son nom être effacé, ait exterminé six millions de Juifs, que D.ieu venge leur sang, certains Juifs peuvent encore envisager, même s’ils ne le feraient pas concrètement, de placer leurs propres enfants dans une école chrétienne, ce qu’à D.ieu ne plaise. Or, on sait ce que les ecclésiastiques, en Allemagne et dans d’autres pays, ont fait aux enfants juifs et à leurs parents.
Comme je l’ai dit, je suis sûr que vous ne pensez pas réellement ce que vous avez écrit. Peut-être même quelqu’un vous a-t-il conseillé de faire figurer cette phrase, afin de m’impressionner fortement. Concrètement, vous devez vous adresser aux personnes et aux institutions qui gèrent de tels problèmes. Il est certain qu’à Lod, vous pourrez trouver leur adresse. Au final, à n’en pas douter, il en résultera quelque chose.
Il est sûrement inutile de vous souligner que les enfants sont une bénédiction divine, accordée aux parents, qui peuvent ainsi les élever dans le bonheur et non, ce qu’à D.ieu ne plaise, les assassiner de leurs propres mains, en projetant de les placer dans une mission. Combien plus en est-il ainsi quand on a besoin d’une bénédiction spécifique de D.ieu pour la santé de son épouse, pour la sienne propre et pour gagner sa vie.
D.ieu fasse que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit.
Avec ma bénédiction,