Lettre n° 5641
Par la grâce de D.ieu,
15 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur C. Z.,
qui est appelé docteur Kahana,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 24 Tamouz, avec ce qui y était joint et je vous en remercie beaucoup. Je m’efforcerai d’agir dans le sens que nous avons évoqué, lors de votre visite ici.
A la fin de votre lettre, vous évoquez les bateaux(1). On vous a rapporté que ceux-ci affrontent de grosses difficultés. Vous comprendrez à quel point une telle situation est pénible. Il s’agit, en effet, d’un domaine de Mitsva qui, selon nos Sages, est comparé à l’ensemble des Mitsvot. Bien plus, il a été précisé que “ si le peuple d’Israël respecte un Chabbat, le fils de David(2) viendra aussitôt ”. Or, malgré tout cela, on n’avance pas, dans ce domaine qui, selon l’expression courante, n’est pas à l’ordre du jour. On peut le comprendre de la part de ceux qui ne souhaitent pas la venue du fils de David. On ne peut s’interroger sur leur attitude et, de fait, ce n’est pas d’eux qu’il s’agit. A l’opposé, quiconque se lamente à propos de la destruction(3) et de l’exil, éprouve la soif et le désir de la délivrance et de la reconstruction, devrait consentir à n’importe quelle action, à n’importe quel effort pour faire un pas, pour franchir une étape afin d’alléger l’exil et de hâter la délivrance.
Nous sommes entrés dans la période de la consolation(4), qui est, selon l’expression de nos Sages, une consolation double, par rapport à la peine et à la douleur du passé, ce qu’à D.ieu ne plaise. Nous assisterons donc à la consolation de Sion et de Jérusalem, par notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours.
Avec mes respects et ma bénédiction, dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Je viens de recevoir votre livre Eden Tsion et je vous en remercie.
Notes
(1) Israéliens voyageant pendant le Chabbat. Voir, à ce sujet, la lettre n°5534.
(2) Le Machia’h.
(3) Du Temple.
(4) Après le Chabbat Na’hamou, qui fait suite à Tichea Be Av. Voir la lettre précédente.
15 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur C. Z.,
qui est appelé docteur Kahana,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 24 Tamouz, avec ce qui y était joint et je vous en remercie beaucoup. Je m’efforcerai d’agir dans le sens que nous avons évoqué, lors de votre visite ici.
A la fin de votre lettre, vous évoquez les bateaux(1). On vous a rapporté que ceux-ci affrontent de grosses difficultés. Vous comprendrez à quel point une telle situation est pénible. Il s’agit, en effet, d’un domaine de Mitsva qui, selon nos Sages, est comparé à l’ensemble des Mitsvot. Bien plus, il a été précisé que “ si le peuple d’Israël respecte un Chabbat, le fils de David(2) viendra aussitôt ”. Or, malgré tout cela, on n’avance pas, dans ce domaine qui, selon l’expression courante, n’est pas à l’ordre du jour. On peut le comprendre de la part de ceux qui ne souhaitent pas la venue du fils de David. On ne peut s’interroger sur leur attitude et, de fait, ce n’est pas d’eux qu’il s’agit. A l’opposé, quiconque se lamente à propos de la destruction(3) et de l’exil, éprouve la soif et le désir de la délivrance et de la reconstruction, devrait consentir à n’importe quelle action, à n’importe quel effort pour faire un pas, pour franchir une étape afin d’alléger l’exil et de hâter la délivrance.
Nous sommes entrés dans la période de la consolation(4), qui est, selon l’expression de nos Sages, une consolation double, par rapport à la peine et à la douleur du passé, ce qu’à D.ieu ne plaise. Nous assisterons donc à la consolation de Sion et de Jérusalem, par notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours.
Avec mes respects et ma bénédiction, dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Je viens de recevoir votre livre Eden Tsion et je vous en remercie.
Notes
(1) Israéliens voyageant pendant le Chabbat. Voir, à ce sujet, la lettre n°5534.
(2) Le Machia’h.
(3) Du Temple.
(4) Après le Chabbat Na’hamou, qui fait suite à Tichea Be Av. Voir la lettre précédente.