Lettre n° 5653
Par la grâce de D.ieu,
19 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à la question que vous me posez dans votre lettre :
A) Devez-vous poursuivre l’étude du Tanya ?
Je suis surpris par une telle question et par le doute que vous éprouvez, en la matière, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il est bien évident que l’étude de la partie profonde de la Torah est une nécessité absolue et, à notre époque, celle-ci a été révélée par la ‘Hassidout. Vous consulterez l’explication de notre maître, Rabbi ‘Haïm Vital, dans son introduction à la Porte des introductions et ce qu’il reproduit du saint Zohar, à ce propos, en des mots effroyables. Vous verrez également le Kountrass Ets ‘Haïm du Rabbi Rachab, père de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui traite longuement de ce sujet.
Et, même pour ceux qui sont élèves des disciples du Gaon de Vilna(1), voici ce que dit le Gaon lui-même, à ce sujet, comme le reproduit le Even Chlomo, au chapitre 8 : “ Celui qui n’a pas compris le sens ésotérique ne peut pas posséder pleinement le sens simple. Celui qui aurait pu comprendre les secrets de la Torah, mais n’a fait aucun effort pour cela, recevra une punition sévère, ce qu’à D.ieu ne plaise. Ceux qui recherchent le sens allusif et profond ne peuvent pas être victimes du mauvais penchant ”.
B) L’un des meilleurs moyens d’éviter les pensées qui troublent pendant la prière est de réduire les propos inutiles, pendant le courant de la journée. De façon générale, celles-ci sont à l’origine des vaines pensées. En outre, on étudiera et l’on priera avec un Sidour et avec un livre. La prière et l’étude seront pures, ce qui veut dire que l’on gardera l’immersion rituelle d’Ezra(2). Pendant les jours de semaine, on donnera de la Tsédaka avant la prière du matin et, avant tout, comme le dit la Michna, on se soumettra au joug de la Royauté divine, puis à celui de la Torah et des Mitsvot. Vous influencerez également vos amis en ce sens et le mérite de ce qui est public vous viendra en aide, afin de connaître la réussite, en la matière.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°4601.
(2) Après chaque relation conjugale ou, plus généralement, chaque jour.
19 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à la question que vous me posez dans votre lettre :
A) Devez-vous poursuivre l’étude du Tanya ?
Je suis surpris par une telle question et par le doute que vous éprouvez, en la matière, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il est bien évident que l’étude de la partie profonde de la Torah est une nécessité absolue et, à notre époque, celle-ci a été révélée par la ‘Hassidout. Vous consulterez l’explication de notre maître, Rabbi ‘Haïm Vital, dans son introduction à la Porte des introductions et ce qu’il reproduit du saint Zohar, à ce propos, en des mots effroyables. Vous verrez également le Kountrass Ets ‘Haïm du Rabbi Rachab, père de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui traite longuement de ce sujet.
Et, même pour ceux qui sont élèves des disciples du Gaon de Vilna(1), voici ce que dit le Gaon lui-même, à ce sujet, comme le reproduit le Even Chlomo, au chapitre 8 : “ Celui qui n’a pas compris le sens ésotérique ne peut pas posséder pleinement le sens simple. Celui qui aurait pu comprendre les secrets de la Torah, mais n’a fait aucun effort pour cela, recevra une punition sévère, ce qu’à D.ieu ne plaise. Ceux qui recherchent le sens allusif et profond ne peuvent pas être victimes du mauvais penchant ”.
B) L’un des meilleurs moyens d’éviter les pensées qui troublent pendant la prière est de réduire les propos inutiles, pendant le courant de la journée. De façon générale, celles-ci sont à l’origine des vaines pensées. En outre, on étudiera et l’on priera avec un Sidour et avec un livre. La prière et l’étude seront pures, ce qui veut dire que l’on gardera l’immersion rituelle d’Ezra(2). Pendant les jours de semaine, on donnera de la Tsédaka avant la prière du matin et, avant tout, comme le dit la Michna, on se soumettra au joug de la Royauté divine, puis à celui de la Torah et des Mitsvot. Vous influencerez également vos amis en ce sens et le mérite de ce qui est public vous viendra en aide, afin de connaître la réussite, en la matière.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°4601.
(2) Après chaque relation conjugale ou, plus généralement, chaque jour.