Lettre n° 566
Par la grâce de D.ieu,
11 Adar 5710,
A l’honorable et distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav I(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous avez sans doute reçu, en son temps, la causerie du 19 Kislev et vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Pourim. Vous le mettrez sûrement à la disposition de tout votre entourage.
La causerie imprimée dans ce fascicule(2), de même que celle de Chouchan Pourim 5700(3), mentionnent le commentaire du Tséma’h Tsédek sur le verset(4) "Avraham était unique": "Avraham sut faire apparaître en toute chose l’unité de D.ieu. Il devint ainsi l’homme de l’unité".
En d’autres termes, l’unité, dans un premier temps, éclaira Avraham tout en restant distincte de lui, se contentant de lui apporter la clarté, bien plus l’introduisant dans tout ce qui le concernait. Puis, l’un et l’autre ne formèrent qu’une seule et même entité, de sorte que Avraham "devint l’homme de l’unité".
Le Rambam, au début du cinquième chapitre de ses lois des opinions, note que le sage est reconnaissable par son intelligence et ses connaissances, qui le distinguent des autres, mais aussi par ses actions, sa façon de manger, de boire, de s’unir à son épouse, de satisfaire ses besoins, de parler, de marcher, de s’habiller, de structurer son discours et de faire du commerce. Ainsi, après avoir cité "ses actions", il en détaille dix, mais ce point ne sera pas commenté ici.
En tout état de cause, une comparaison est faite, de cette manière, entre ce qui rapproche le sage des autres et ce qui l’en distingue, c'est-à-dire entre la sagesse, qui est l’essence de lui-même et ses actions, en apparence superficielles.
Il en va de même pour l’exigence des maîtres de la ‘Hassidout ‘Habad envers ceux qui leur sont attachés. Ceux-là doivent être des ‘Hassidim, c'est-à-dire non seulement des hommes et des femmes qu’éclaire la lumière de la ‘Hassidout, mais aussi qui font corps avec elle et avec les comportements ‘hassidiques, jusqu’à ne former qu’une seule et même entité.
Les Justes, en particulier ceux qui dirigent le peuple d’Israël, sont à l’image de leur Créateur, selon le Midrach Esther Rabba, au chapitre 41. Et, tout comme D.ieu n’exige qu’en fonction des forces dont l’homme dispose, tout comme Il accorde Lui-même ces forces, nos maîtres en ont également distribué à chacun d’entre nous. Ainsi, avec l’effort qui convient, nous pourrons satisfaire leurs exigences.
Tout cela dépend de chacun et de chacune d’entre nous.
Les bénédictions des Justes, en général et celles du chef, dirigeant notre génération, mon beau-père, le Rabbi, en particulier, sont encore présentes et exercent leur effet. Ainsi, nos efforts seront couronnés de succès et nous serons des ‘Hassidim comme nos maîtres l’entendent.
En vous bénissant et en vous saluant,
M. Schneerson,
* * *
Vous transmettrez ma bénédiction et mon salut à toute votre communauté. Vous même et, de façon générale, les ‘Hassidim âgés, devez en renforcer les membres, sans tenir compte de leur état d’esprit, car chaque instant compte et vous portez la responsabilité de tout cela.
Il n’y a donc pas de temps pour se lamenter(5) et une action est préférable à ...(6).
J’ai bien reçu votre lettre du 6 Adar, avec les listes qui y étaient jointes. Tout cela a été transmis. Les reçus seront expédiés ces jours-ci, comme vous l’avez demandé.
* * *
Vous transmettrez ma bénédiction et mon salut à tous vos disciples, afin de recevoir, par son intellect, l’enseignement de ‘Habad, par ses sentiments, les pratiques ‘hassidiques et, dans l’action concrète, des réalisations positives.
* * *
Vous transmettrez ma bénédiction et mon salut à votre entourage, auquel vous devez apporter, par l’intellect, la lumière de l’enseignement de ‘Habad, par les sentiments, les pratiques ‘hassidiques, par l’action concrète, des réalisations positives et le Maamad(7), car "le début du processus est lié à la fin et la fin, au début".
* * *
Vous transmettrez ma bénédiction et mon salut à tous ceux en qui vous devez mettre en éveil la profondeur de la personnalité en leur apportant, par l’intellect, la lumière de l’enseignement de ‘Habad, par les sentiments, les pratiques ‘hassidiques et, par l’action concrètes, des réalisations positives.
Vous poursuivrez sans doute l’envoi de vos mémoires(8).
Notes
(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Celle de Pourim 5704-1944.
(3) 1940, du précédent Rabbi.
(4) Yé’hezkel 33, 24.
(5) Voir, à ce propos, la lettre n°560.
(6) Mille plaintes.
(7) Voir, à ce propos, les lettres n°513, 520, 548, 557.
(8) Ce paragraphe a été ajouté à la lettre envoyée au Rav Chnéor Zalman Duchman. Voir, à son propos, la lettre n°414. Ces mémoires ont été édités dans un ouvrage intitulé Lechéma Ozen.
11 Adar 5710,
A l’honorable et distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav I(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous avez sans doute reçu, en son temps, la causerie du 19 Kislev et vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Pourim. Vous le mettrez sûrement à la disposition de tout votre entourage.
La causerie imprimée dans ce fascicule(2), de même que celle de Chouchan Pourim 5700(3), mentionnent le commentaire du Tséma’h Tsédek sur le verset(4) "Avraham était unique": "Avraham sut faire apparaître en toute chose l’unité de D.ieu. Il devint ainsi l’homme de l’unité".
En d’autres termes, l’unité, dans un premier temps, éclaira Avraham tout en restant distincte de lui, se contentant de lui apporter la clarté, bien plus l’introduisant dans tout ce qui le concernait. Puis, l’un et l’autre ne formèrent qu’une seule et même entité, de sorte que Avraham "devint l’homme de l’unité".
Le Rambam, au début du cinquième chapitre de ses lois des opinions, note que le sage est reconnaissable par son intelligence et ses connaissances, qui le distinguent des autres, mais aussi par ses actions, sa façon de manger, de boire, de s’unir à son épouse, de satisfaire ses besoins, de parler, de marcher, de s’habiller, de structurer son discours et de faire du commerce. Ainsi, après avoir cité "ses actions", il en détaille dix, mais ce point ne sera pas commenté ici.
En tout état de cause, une comparaison est faite, de cette manière, entre ce qui rapproche le sage des autres et ce qui l’en distingue, c'est-à-dire entre la sagesse, qui est l’essence de lui-même et ses actions, en apparence superficielles.
Il en va de même pour l’exigence des maîtres de la ‘Hassidout ‘Habad envers ceux qui leur sont attachés. Ceux-là doivent être des ‘Hassidim, c'est-à-dire non seulement des hommes et des femmes qu’éclaire la lumière de la ‘Hassidout, mais aussi qui font corps avec elle et avec les comportements ‘hassidiques, jusqu’à ne former qu’une seule et même entité.
Les Justes, en particulier ceux qui dirigent le peuple d’Israël, sont à l’image de leur Créateur, selon le Midrach Esther Rabba, au chapitre 41. Et, tout comme D.ieu n’exige qu’en fonction des forces dont l’homme dispose, tout comme Il accorde Lui-même ces forces, nos maîtres en ont également distribué à chacun d’entre nous. Ainsi, avec l’effort qui convient, nous pourrons satisfaire leurs exigences.
Tout cela dépend de chacun et de chacune d’entre nous.
Les bénédictions des Justes, en général et celles du chef, dirigeant notre génération, mon beau-père, le Rabbi, en particulier, sont encore présentes et exercent leur effet. Ainsi, nos efforts seront couronnés de succès et nous serons des ‘Hassidim comme nos maîtres l’entendent.
En vous bénissant et en vous saluant,
M. Schneerson,
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Vous transmettrez ma bénédiction et mon salut à toute votre communauté. Vous même et, de façon générale, les ‘Hassidim âgés, devez en renforcer les membres, sans tenir compte de leur état d’esprit, car chaque instant compte et vous portez la responsabilité de tout cela.
Il n’y a donc pas de temps pour se lamenter(5) et une action est préférable à ...(6).
J’ai bien reçu votre lettre du 6 Adar, avec les listes qui y étaient jointes. Tout cela a été transmis. Les reçus seront expédiés ces jours-ci, comme vous l’avez demandé.
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Vous transmettrez ma bénédiction et mon salut à tous vos disciples, afin de recevoir, par son intellect, l’enseignement de ‘Habad, par ses sentiments, les pratiques ‘hassidiques et, dans l’action concrète, des réalisations positives.
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Vous transmettrez ma bénédiction et mon salut à votre entourage, auquel vous devez apporter, par l’intellect, la lumière de l’enseignement de ‘Habad, par les sentiments, les pratiques ‘hassidiques, par l’action concrète, des réalisations positives et le Maamad(7), car "le début du processus est lié à la fin et la fin, au début".
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Vous transmettrez ma bénédiction et mon salut à tous ceux en qui vous devez mettre en éveil la profondeur de la personnalité en leur apportant, par l’intellect, la lumière de l’enseignement de ‘Habad, par les sentiments, les pratiques ‘hassidiques et, par l’action concrètes, des réalisations positives.
Vous poursuivrez sans doute l’envoi de vos mémoires(8).
Notes
(1) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Celle de Pourim 5704-1944.
(3) 1940, du précédent Rabbi.
(4) Yé’hezkel 33, 24.
(5) Voir, à ce propos, la lettre n°560.
(6) Mille plaintes.
(7) Voir, à ce propos, les lettres n°513, 520, 548, 557.
(8) Ce paragraphe a été ajouté à la lettre envoyée au Rav Chnéor Zalman Duchman. Voir, à son propos, la lettre n°414. Ces mémoires ont été édités dans un ouvrage intitulé Lechéma Ozen.