Lettre n° 5667
Par la grâce de D.ieu,
23 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chlomo(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 16 Mena’hem Av, avec ce qui y était joint. Vous verrez sûrement ce que j’ai écrit au ‘Hassid, Rav N. Pinson(2), à propos de la succion. Vous vous concerterez pour que tout cela soit suivi d’effet, au plus vite et de la manière la plus positive.
Nous sommes entrés dans la période de laquelle nos Sages disent : “ A quiconque ajoute, on ajoute ”(3). Commentant le verset : “ Il dit Ses Paroles à Yaakov ”, nos Sages disent que D.ieu accomplit Lui-même ce qu’il demande à Israël de faire. Puisse donc D.ieu accorder Ses bénédictions, en tous les besoins de chacun, au sein de tout Israël, conformément au dicton de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel “ les Juifs montreront alors ce qu’ils sont capables de faire ” et ils augmenteront, pour Lui, leur engagement à la Torah et aux Mitsvot, desquelles il est dit : “ Tu auras soif de l’action de tes mains ”.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
M. Schneerson,
N. B. : Il est sûrement inutile de vous rappeler la nécessité d’acheter des livres, en particulier ceux de la bibliothèque dont vous m’avez parlé, il y a longtemps déjà(4). Sans doute vous intéressez-vous à cela, dans toute la mesure du possible.
L’envoi de la présente a été retardé et, entre temps, j’ai reçu votre lettre du 28 Mena’hem Av, avec ce qu’elle contenait. J’ai également reçu, en son temps, votre lettre du 22 Tamouz. Il est bien évident que l’obéissance des élèves et des professeurs est une valeur fondamentale, pour qu’une école puisse assumer sa mission de façon durable(2). En effet, l’intérêt communautaire l’emporte sur l’intérêt personnel. Je vous ai demandé de faire traduire les lettres adressées à tous dans la langue du pays. Je faisais allusion à l’arabe et non au français. C’est sûrement la langue que les femmes parlent, surtout maintenant.
Notes
(1) le Rav C. Matusof, de Casablanca, Maroc. Voir, à son sujet, la lettre n°5403.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) A partir du 15 Av, à quiconque intensifie son étude de la Torah, on ajoute de la vitalité.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5563.
23 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chlomo(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 16 Mena’hem Av, avec ce qui y était joint. Vous verrez sûrement ce que j’ai écrit au ‘Hassid, Rav N. Pinson(2), à propos de la succion. Vous vous concerterez pour que tout cela soit suivi d’effet, au plus vite et de la manière la plus positive.
Nous sommes entrés dans la période de laquelle nos Sages disent : “ A quiconque ajoute, on ajoute ”(3). Commentant le verset : “ Il dit Ses Paroles à Yaakov ”, nos Sages disent que D.ieu accomplit Lui-même ce qu’il demande à Israël de faire. Puisse donc D.ieu accorder Ses bénédictions, en tous les besoins de chacun, au sein de tout Israël, conformément au dicton de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel “ les Juifs montreront alors ce qu’ils sont capables de faire ” et ils augmenteront, pour Lui, leur engagement à la Torah et aux Mitsvot, desquelles il est dit : “ Tu auras soif de l’action de tes mains ”.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
M. Schneerson,
N. B. : Il est sûrement inutile de vous rappeler la nécessité d’acheter des livres, en particulier ceux de la bibliothèque dont vous m’avez parlé, il y a longtemps déjà(4). Sans doute vous intéressez-vous à cela, dans toute la mesure du possible.
L’envoi de la présente a été retardé et, entre temps, j’ai reçu votre lettre du 28 Mena’hem Av, avec ce qu’elle contenait. J’ai également reçu, en son temps, votre lettre du 22 Tamouz. Il est bien évident que l’obéissance des élèves et des professeurs est une valeur fondamentale, pour qu’une école puisse assumer sa mission de façon durable(2). En effet, l’intérêt communautaire l’emporte sur l’intérêt personnel. Je vous ai demandé de faire traduire les lettres adressées à tous dans la langue du pays. Je faisais allusion à l’arabe et non au français. C’est sûrement la langue que les femmes parlent, surtout maintenant.
Notes
(1) le Rav C. Matusof, de Casablanca, Maroc. Voir, à son sujet, la lettre n°5403.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) A partir du 15 Av, à quiconque intensifie son étude de la Torah, on ajoute de la vitalité.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5563.