Lettre n° 5668

Par la grâce de D.ieu,
23 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,

Au jeune Yochoua(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous avez eu la possibilité d’aider quelqu’un à contracter l’alliance de notre père Avraham(2). Je suis surpris qu’il ait fallu tant de temps pour fixer le montant qui était nécessaire pour cela, alors que le ministère des cultes instruit de tels dossiers et prend en charge toutes les dépenses. De fait, vous mentionnez vous-même, en quelques mots, dans votre lettre, l’action de ce ministère, en la matière.

A ce propos, vous précisez(3) que celui qui a été circoncis est déjà Bar Mitsva et que, de ce fait, on lui a administré, avant la circoncision, un liquide anesthésiant, ce qui veut dire qu’il y a eu une anesthésie générale. Il faudrait consulter un Rav tranchant la Hala’ha, à ce sujet. En effet, il est possible de faire une injection à proximité, en général dans le dos ou dans la colonne vertébrale, qui a pour effet de retirer toute sensibilité pendant quelques temps. Pour autant, il ne s’agit pas d’une anesthésie et l’homme conserve toutes ses facultés, de sorte qu’il est astreint à la pratique des Mitsvot. Vous comprenez bien la différence qu’il y a entre ces deux situations.

Vous me demandez ce qu’il convient de prendre en compte en priorité, la bonne éducation de ceux qui ne sont pas circoncis et sont encore petits ou bien la circoncision proprement dite. Il est clair que, dans la mesure du possible, l’une et l’autre sont nécessaires. Il n’y a pas lieu de retirer l’un du fait de l’autre.

Outre ces activités, vous participez sûrement à celles des jeunes de l’association ‘Habad, d’une manière sans cesse accrue, conformément aux besoins de cette période, de laquelle il est dit : “ A quiconque ajoute, on ajoute ”(4).

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Le Rav Y. Yuzevitch, de Jérusalem.
(2) La circoncision.
(3) Voir la lettre suivante.
(4) A partir du 15 Av, à quiconque intensifie son étude de la Torah, on ajoute de la vitalité.