Lettre n° 5671

Par la grâce de D.ieu,
23 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous parlez de votre déménagement dans la ville de ‘Holon et des difficultés que vous avez rencontrées, concernant votre épicerie. Il y a deux points dans votre lettre, qui peuvent expliquer ces difficultés :

A) Il existe un risque de concurrence déloyale, qu’il faut vérifier auprès d’un Rav, tranchant la Hala’ha, afin de déterminer s’il doit être pris en compte et, le cas échéant, de quelle manière il est possible de réparer.

B) Vous écrivez que vous avez condamné une porte. Or, comme vous le savez, le testament de Rabbi Yehouda le ‘Hassid, au chapitre 20, dit que l’on ne condamne pas(1) totalement une fenêtre ou une porte(2).

On peut penser que, si ces deux points sont réparés, votre situation s’améliorera. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de tout cela, grâce à l’ajout à la Torah et aux Mitsvot, puisque “ à quiconque ajoute(3), on ajoute(4) ”.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°4561.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Quand une telle fermeture est nécessaire, il y a un enseignement de nos saints maîtres, bien connu des ‘Hassidim, selon lequel on pratique, de part et d’autre, un orifice, à l’endroit de la fermeture, avec un tube ou une tige de fer, même pleine. Par la suite, on peut reboucher cet orifice. ”
(3) Des efforts.
(4) Des bénédictions.