Lettre n° 5711

Par la grâce de D.ieu,
6 Elloul 5717,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Douber(1),

Je vous salue et vous bénis,

Il me semble qu’avant votre départ, on a précisé, à vous même comme à tous ceux qui partaient à l’étranger, qu’il serait bon de s’intéresser aux livres de grande valeur et rares, se trouvant dans les synagogues et les maisons d’étude ou peut-être même chez des particuliers. Ces livres ne sont pas étudiés et nul ne s’y intéresse. Ils sont les vestiges des générations passées. On peut donc les envoyer ici, de la manière qui convient, en échange de livres parus aux éditions Kehot, conformément aux besoins de cette synagogue, de cette maison d’étude ou de ce particulier.

L’utilité de cette opération est double. D’une part, ces livres parviendront ici et, de la sorte, ils seront enfin utiles. D’autre part, il y aura, dans cette synagogue, des ouvrages parues aux éditions Kehot, des livres de ‘Hassidout, des Sidourim de rite Ari. Les livres peuvent être envoyés à l’adresse de la bibliothèque ou du secrétariat. Bien plus, il est dit qu’aux livres s’applique également la Mitsva de libérer les captifs(2), lorsque personne ne tient compte de leur présence.

Notes

(1) Le Rav D. Baumgarten, de Buenos Aires. Voir, à son sujet, la lettre n°4767.
(2) Les livres sont eux-mêmes captifs, quand ils se trouvent dans un endroit où ne sont pas étudiés.