Lettre n° 5790

Par la grâce de D.ieu,
8 Tichri 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, avec votre demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous m’écrivez que vous ressentez de la crainte.

De façon générale, tout cela n’a pas d’existence réelle, si ce n’est dans votre pensée et dans votre réflexion. Pour que tout disparaisse, il suffit de ne plus y penser. Et, comme vous le savez, on n’oublie pas une pensée en luttant contre elle, car cette lutte va, précisément, à l’encontre de l’oubli. Bien au contraire, il faut avoir d’autres pensées, totalement différentes. Quand cette pensée émerge en votre esprit, vous n’y prêterez donc aucune attention . Bien entendu, il ne faut pas l’exagérer ou s’insurger contre elle, mais bien la repousser au moyen d’une autre pensée, en particulier celle qui appartient à la Torah et aux Mitsvot, car même un peu de lumière suffit pour repousser beaucoup d’obscurité.

A l’évidence, il est plus aisé d’obtenir ce résultat quand le corps est fort et en bonne santé. Il serait donc bon que vous consultiez un médecin, à ce sujet. Vous vous conformerez à sa prescription, mais, comme je l’ai dit, sans vous demandez si vous avez peur. C’est en ces jours que l’on est définitivement inscrit pour une bonne année et D.ieu, Qui est l’Essence du bien, l’accorde ici-bas à un Juif, en un bien visible et tangible.

Avec ma bénédiction afin d’être définitivement inscrit pour une bonne année,