Lettre n° 5794
Par la grâce de D.ieu,
11 Tichri 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me demandez si vous devez porter les Tefillin de Rabbénou Tam. Vous vous efforcerez sans doute de prier dans la pureté(1). En effet, vous connaissez la sainteté des Tefillin, car si la coiffe du grand Prêtre est sainte, combien plus le sont les Tefillin, conformément à l’explication bien connue de nos Sages. Il est donc judicieux de les porter.
Vous dites que celui qui ne porte pas lui-même les Tefillin de Rabbénou Tam ne peut pas les écrire. Ce point a déjà été discuté par les Décisionnaires(2). Selon leur conclusion, on ne doit pas appliquer, en la matière, le principe selon lequel “ celui qui ne les attache pas ne les écrit pas ”, a fortiori s’il le fait par concupiscence, comme le dit le début du chapitre 39. Toutefois, au moins a priori, il est, bien entendu, préférable que celui qui les écrit soit quelqu’un qui les porte. Les avis, en la matière, sont exposés dans le Meassef Le ‘Hol Ha Ma’hanot et le Choul’han Mela’him sur le Kitsour Choul’han Arou’h.
Vous gardez sûrement les trois études, portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, en plus des études que vous menez dans le cadre de la Yechiva. Que D.ieu vous accorde la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) En particulier, en faisant précéder la prière d’une immersion rituelle.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5223.
11 Tichri 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me demandez si vous devez porter les Tefillin de Rabbénou Tam. Vous vous efforcerez sans doute de prier dans la pureté(1). En effet, vous connaissez la sainteté des Tefillin, car si la coiffe du grand Prêtre est sainte, combien plus le sont les Tefillin, conformément à l’explication bien connue de nos Sages. Il est donc judicieux de les porter.
Vous dites que celui qui ne porte pas lui-même les Tefillin de Rabbénou Tam ne peut pas les écrire. Ce point a déjà été discuté par les Décisionnaires(2). Selon leur conclusion, on ne doit pas appliquer, en la matière, le principe selon lequel “ celui qui ne les attache pas ne les écrit pas ”, a fortiori s’il le fait par concupiscence, comme le dit le début du chapitre 39. Toutefois, au moins a priori, il est, bien entendu, préférable que celui qui les écrit soit quelqu’un qui les porte. Les avis, en la matière, sont exposés dans le Meassef Le ‘Hol Ha Ma’hanot et le Choul’han Mela’him sur le Kitsour Choul’han Arou’h.
Vous gardez sûrement les trois études, portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, en plus des études que vous menez dans le cadre de la Yechiva. Que D.ieu vous accorde la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) En particulier, en faisant précéder la prière d’une immersion rituelle.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5223.