Lettre n° 5819
Par la grâce de D.ieu,
3 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, a de
bons comportements, le Rav ‘Haïm Avraham Ha Lévi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre m’annonçant une bonne nouvelle, puisque vous me dites que votre état de santé s’est amélioré et que vous êtes déjà rentré chez vous. Puisse D.ieu faire que vous alliez de mieux en mieux, que vous recouvriez pleinement vos forces, au sens le plus littéral et comme on peut l’interpréter, comme l’explique(2) le discours ‘hassidique Maskil Le Etan, de l’Admour Hazaken, publié dans le Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout.
En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous écrivez. Nos Sages disent que, “ quand on prodigue le bien à quelqu’un, on le fait pour de longs jours et de bonnes années ”. En l’occurrence, vous avez commencé à me donner une bonne nouvelle, celle de la réussite de votre traitement médical et de l’amélioration de votre état de santé. Puisse donc D.ieu faire que cet enseignement de nos Sages s’applique également aux autres domaines que vous mentionnez dans votre lettre.
Il est une indication significative, qui est la suivante. Cette année, le premier jour suivant Roch Hachana a été un Chabbat, lorsque “ il n’est pas d’autre pouvoir, dans tous les mondes ”. Alors, “ le visage est brillant, d’une clarté supérieure ”, par la lumière de la Face du Roi de vie, le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il. On cite, à ce propos, l’exemple de la royauté terrestre. L’impie le plus grand, quand il est conduit à l’échafaud, sera gracié, s’il rencontre alors le roi et il pourra ainsi rentrer chez lui en paix. Combien plus en est-il ainsi quand on rencontre la reine Chabbat, laquelle fait suite à la “ journée prolongée ” qui est constituée par les deux jours de Roch Hachana.
A Roch Hachana, “ D.ieu régna et se vêtit de gloire ”, d’une manière évidente, comme le disent les Pirkeï de Rabbi Eliézer. Tels furent les mots d’Adam, le premier homme, qui s’adressa à toutes les créatures du monde, y compris aux bêtes sauvages, aux animaux domestiques et leur dit : “ Venez, nous nous prosternerons et nous nous agenouillerons ”, car la Royauté céleste est alors affirmée à l’évidence, y compris aux yeux d’une bête sauvage ou bien d’un animal domestique.
Puisse D.ieu faire que nous méritions très prochainement l’accomplissement de la promesse selon laquelle “ l’honneur de D.ieu se révélera et toute chair ensemble verra ”, comme l’explique l’Admour Haémtsahi, fils de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya. Les bêtes sauvages et les animaux domestiques en auront conscience, tout comme les vaches qui portèrent l’Arche sainte, à l’époque de David(3) se mirent à chanter.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav H. A. Jungreisz, de Jérusalem.
(2) Voir, à ce sujet, le Torat ‘Haïm, Parchat Tetsavé, à partir de la page 482a. Et, le Chaar Ha Emouna, au chapitre 25, dit : “ La vision matérielle de l’œil physique ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ C’est la version qui apparaît dans le Likouteï Torah, à la Parchat Bamidbar, page 10b. Un homme est tenu d’adopter la formulation de son maître et ceci est, pour lui, un mérite. En l’occurrence, il n’est pas question de royauté de David, car ceci se passa treize ans plus tôt et David avait alors dix-sept ans. Dès lors, pourquoi dire ‘à l’époque de David’ ? On peut le comprendre d’après le passage de Zohar cité par le Likouteï Torah ”. Voir, à ce sujet, la lettre n°5464.
3 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, a de
bons comportements, le Rav ‘Haïm Avraham Ha Lévi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre m’annonçant une bonne nouvelle, puisque vous me dites que votre état de santé s’est amélioré et que vous êtes déjà rentré chez vous. Puisse D.ieu faire que vous alliez de mieux en mieux, que vous recouvriez pleinement vos forces, au sens le plus littéral et comme on peut l’interpréter, comme l’explique(2) le discours ‘hassidique Maskil Le Etan, de l’Admour Hazaken, publié dans le Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout.
En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous écrivez. Nos Sages disent que, “ quand on prodigue le bien à quelqu’un, on le fait pour de longs jours et de bonnes années ”. En l’occurrence, vous avez commencé à me donner une bonne nouvelle, celle de la réussite de votre traitement médical et de l’amélioration de votre état de santé. Puisse donc D.ieu faire que cet enseignement de nos Sages s’applique également aux autres domaines que vous mentionnez dans votre lettre.
Il est une indication significative, qui est la suivante. Cette année, le premier jour suivant Roch Hachana a été un Chabbat, lorsque “ il n’est pas d’autre pouvoir, dans tous les mondes ”. Alors, “ le visage est brillant, d’une clarté supérieure ”, par la lumière de la Face du Roi de vie, le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il. On cite, à ce propos, l’exemple de la royauté terrestre. L’impie le plus grand, quand il est conduit à l’échafaud, sera gracié, s’il rencontre alors le roi et il pourra ainsi rentrer chez lui en paix. Combien plus en est-il ainsi quand on rencontre la reine Chabbat, laquelle fait suite à la “ journée prolongée ” qui est constituée par les deux jours de Roch Hachana.
A Roch Hachana, “ D.ieu régna et se vêtit de gloire ”, d’une manière évidente, comme le disent les Pirkeï de Rabbi Eliézer. Tels furent les mots d’Adam, le premier homme, qui s’adressa à toutes les créatures du monde, y compris aux bêtes sauvages, aux animaux domestiques et leur dit : “ Venez, nous nous prosternerons et nous nous agenouillerons ”, car la Royauté céleste est alors affirmée à l’évidence, y compris aux yeux d’une bête sauvage ou bien d’un animal domestique.
Puisse D.ieu faire que nous méritions très prochainement l’accomplissement de la promesse selon laquelle “ l’honneur de D.ieu se révélera et toute chair ensemble verra ”, comme l’explique l’Admour Haémtsahi, fils de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya. Les bêtes sauvages et les animaux domestiques en auront conscience, tout comme les vaches qui portèrent l’Arche sainte, à l’époque de David(3) se mirent à chanter.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav H. A. Jungreisz, de Jérusalem.
(2) Voir, à ce sujet, le Torat ‘Haïm, Parchat Tetsavé, à partir de la page 482a. Et, le Chaar Ha Emouna, au chapitre 25, dit : “ La vision matérielle de l’œil physique ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ C’est la version qui apparaît dans le Likouteï Torah, à la Parchat Bamidbar, page 10b. Un homme est tenu d’adopter la formulation de son maître et ceci est, pour lui, un mérite. En l’occurrence, il n’est pas question de royauté de David, car ceci se passa treize ans plus tôt et David avait alors dix-sept ans. Dès lors, pourquoi dire ‘à l’époque de David’ ? On peut le comprendre d’après le passage de Zohar cité par le Likouteï Torah ”. Voir, à ce sujet, la lettre n°5464.