Lettre n° 582
Par la grâce de D.ieu,
12 Nissan 5710,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav N.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre, en son temps. Pour une raison évidente, il m’était difficile de vous répondre, y compris à vos condoléances.
Rabbénou Yona explique, au troisième chapitre, que la consolation des endeuillés est une Mitsva de la Torah et que les endeuillés peuvent se consoler mutuellement(2).
A première vue, ceci peut surprendre. Comment un endeuillé pourrait-il en consoler un autre, alors qu’il se trouve lui-même dans la douleur?
Néanmoins, il s’agit ici de démontrer à l’endeuillé qu’il n’est pas seul dans sa souffrance, qu’il y a également une seconde, et même une troisième personne désirant le consoler. Toutefois, l’affliction est si grande que l’on ne sait comment le faire. Et cela même est déjà une forme de consolation.
L’Admour Hazaken explique, dans sa lettre de condoléances, que l’esprit de celui qui a quitté le monde se trouve véritablement parmi nous. Bien au contraire, il se trouve dans ce monde encore plus que de son vivant. En se liant à ses voies, on peut révéler tout cela.
L’aspect profond de ces pratiques est la nécessité, pour chacun et chacune, de prendre part à son oeuvre, de s’approcher et de s’unir, avec amour de D.ieu, amour de la Torah et amour du prochain.
Je suis convaincu que vous-même, continuerez à suivre cette voie avec encore plus de force, car tel est le besoin du moment.
Je vous joins le fascicule édité à l’occasion de Pessa’h, qui vient de paraître.
Et, je conclus en vous souhaitant une fête de Pessa’h cachère et tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Nathan, fils du Rav Mena’hem Mendel Gour Aryé et frère du Rachag, le beau-frère du Rabbi.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°567.
12 Nissan 5710,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav N.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre, en son temps. Pour une raison évidente, il m’était difficile de vous répondre, y compris à vos condoléances.
Rabbénou Yona explique, au troisième chapitre, que la consolation des endeuillés est une Mitsva de la Torah et que les endeuillés peuvent se consoler mutuellement(2).
A première vue, ceci peut surprendre. Comment un endeuillé pourrait-il en consoler un autre, alors qu’il se trouve lui-même dans la douleur?
Néanmoins, il s’agit ici de démontrer à l’endeuillé qu’il n’est pas seul dans sa souffrance, qu’il y a également une seconde, et même une troisième personne désirant le consoler. Toutefois, l’affliction est si grande que l’on ne sait comment le faire. Et cela même est déjà une forme de consolation.
L’Admour Hazaken explique, dans sa lettre de condoléances, que l’esprit de celui qui a quitté le monde se trouve véritablement parmi nous. Bien au contraire, il se trouve dans ce monde encore plus que de son vivant. En se liant à ses voies, on peut révéler tout cela.
L’aspect profond de ces pratiques est la nécessité, pour chacun et chacune, de prendre part à son oeuvre, de s’approcher et de s’unir, avec amour de D.ieu, amour de la Torah et amour du prochain.
Je suis convaincu que vous-même, continuerez à suivre cette voie avec encore plus de force, car tel est le besoin du moment.
Je vous joins le fascicule édité à l’occasion de Pessa’h, qui vient de paraître.
Et, je conclus en vous souhaitant une fête de Pessa’h cachère et tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Nathan, fils du Rav Mena’hem Mendel Gour Aryé et frère du Rachag, le beau-frère du Rabbi.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°567.