Lettre n° 5820

Par la grâce de D.ieu,
3 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,

Aux distingués ‘Hassidim craignant D.ieu,
qui participent à l’enseignement public(1)
de Torah et qui recevront tous la bénédiction,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, en son temps, votre demande de bénédiction. A la veille de ce Roch Hachana, je l’ai lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël. Selon l’enseignement bien connu de nos maîtres, il est dit, à propos d’un chef d’Israël : “ Tout comme il assurait auparavant(2) sa mission, il le fait encore(3) ” et il invoque donc la grande miséricorde de D.ieu pour son troupeau, afin de satisfaire les besoins, moraux et physiques, de chacun.

Puisse D.ieu, dans Son immense miséricorde, bénir cette année, afin que s’accomplissent pleinement en elle toutes les bénédictions, spirituelles et matérielles, que les Juifs ont échangées(4). Combien plus en est-il ainsi pour ceux qui fixent un temps pour étudier la Torah, car celle-ci est le canal et le réceptacle permettant de recevoir les bénédictions de D.ieu, en tous les besoins de l’homme et des membres de sa famille. Conformément au dicton de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, cette fixation sera à la fois dans le temps et dans l’âme, ce qui est essentiel.

Vous savez que ce qui est fixé ne peut pas s’annuler. Tout ceci est donc suffisamment important pour permettre de surmonter tous les voiles et tous les obstacles de notre monde, pour révéler la bénédiction inscrite dans notre Torah, “ vous marcherez dans Mes Décrets ”, c’est-à-dire que : “ vous ferez porter vos efforts sur la Torah ”. De la sorte, “ Je donnerai vos pluies en leur temps ”, de même que tout ce qui est mentionné dans la Paracha. Puisse D.ieu faire que, toujours et tous les jours, chacun annonce à l’autre uniquement le bien, matériel et spirituel.

Avec mes respects et ma bénédiction,

Notes

(1) Dispensé par le Rav Gluskin, de Ramat Ha Sharon.
(2) Quand il vivait physiquement.
(3) Après avoir quitté ce monde.
(4) A l’occasion de la nouvelle année.