Lettre n° 583
Par la grâce de D.ieu,
12 Nissan 5710,
Aux distingués ‘Hassidim, qui craignent D.ieu,
les élèves de la Yechiva de Pittsburgh
et leurs professeurs,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre don pour la Tsédaka de Pessa’h et vous trouverez ci-joint un reçu(1).
Je vous joins également le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h, qui vient de paraître. Vous le mettrez sans doute à la disposition d’autres personnes.
A chaque occasion, et en particulier durant le Chabbat et les fêtes, lorsque chacun est plus nettement enclin vers la spiritualité que pendant le reste de la semaine, nous nous réunissons tous, nous qui avons eu le mérite d’être ses disciples ou d’être attachés à lui, afin de ressentir la révélation de la personnalité de mon beau-père, le Rabbi, l’essence profonde de son esprit, comme l’explique le chapitre 27 d’Igueret Hakodech et son commentaire.
Mon beau-père, le Rabbi a consacré sa vie à la communauté, en général, à chaque individu en particulier et au bien-être de ceux qui étaient attachés à lui, tout particulièrement. A n’en pas douter, il continue, à l’heure actuelle, à dispenser ses bénédictions.
Néanmoins, celles qu’il donne maintenant sont, dans une certaine mesure, différentes de ce qu’elles étaient auparavant. En effet, son âme est libérée des limites et des contraintes imposées par le corps. Elle reçoit des élévations successives, ce qui est précisément le sens du mot Istalkout(2). En conséquence, ses bénédictions, matérielles et spirituelles, sont plus hautes et plus fortes.
De ce fait, celui qui reçoit ces bénédictions doit s’y apprêter en se donnant les moyens de sa propre élévation.
Tout au long de sa vie, mon beau-père, le Rabbi, nous a montré de quelle manière on peut se grandir, non seulement par la pensée, mais aussi de manière effective. Actuellement, ses lèvres remuent encore dans ce monde, grâce aux innombrables explications qu’il nous a laissées(3), ses discours, ses causeries, ses lettres.
En mettant concrètement en pratique sa volonté, nous forgeons les réceptacles permettant d’intérioriser les hautes bénédictions qu’il souhaite nous accorder.
Le temps de Pessa’h, celui de la sortie d’Egypte, des limitations et des barrières, exige de chacun qu’il se libère même de l’Egypte de la sainteté et, a fortiori, des contingences imposées par l’intellect et l’âme animale. Cette période est donc particulièrement propice pour l’élévation morale.
Néanmoins, il faut se préserver des duperies du mauvais penchant. Ainsi, on peut, en cette période, recevoir les plus hautes bénédictions, matérielles et spirituelles à la fois. Un des moyens d’y parvenir est non seulement de donner la Tsédaka de Pessa’h, pour ceux qui en ont besoin, mais aussi de leur venir en aide, d’encourager ceux qui sont pauvres de Torah et de Mitsvot, tout au long de l’année.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour une grande réussite dans vos études et dans votre service de D.ieu,
M. Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre, sans sa première et sa dernière ligne, fut adressée à plusieurs autres personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Qui signifie à la fois décès, retrait et élévation, illumination.
(3) Nos Sages enseignent que lorsque l’on étudie une explication, les lèvres du sage qui en est l’auteur remuent dans son tombeau.
12 Nissan 5710,
Aux distingués ‘Hassidim, qui craignent D.ieu,
les élèves de la Yechiva de Pittsburgh
et leurs professeurs,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre don pour la Tsédaka de Pessa’h et vous trouverez ci-joint un reçu(1).
Je vous joins également le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h, qui vient de paraître. Vous le mettrez sans doute à la disposition d’autres personnes.
A chaque occasion, et en particulier durant le Chabbat et les fêtes, lorsque chacun est plus nettement enclin vers la spiritualité que pendant le reste de la semaine, nous nous réunissons tous, nous qui avons eu le mérite d’être ses disciples ou d’être attachés à lui, afin de ressentir la révélation de la personnalité de mon beau-père, le Rabbi, l’essence profonde de son esprit, comme l’explique le chapitre 27 d’Igueret Hakodech et son commentaire.
Mon beau-père, le Rabbi a consacré sa vie à la communauté, en général, à chaque individu en particulier et au bien-être de ceux qui étaient attachés à lui, tout particulièrement. A n’en pas douter, il continue, à l’heure actuelle, à dispenser ses bénédictions.
Néanmoins, celles qu’il donne maintenant sont, dans une certaine mesure, différentes de ce qu’elles étaient auparavant. En effet, son âme est libérée des limites et des contraintes imposées par le corps. Elle reçoit des élévations successives, ce qui est précisément le sens du mot Istalkout(2). En conséquence, ses bénédictions, matérielles et spirituelles, sont plus hautes et plus fortes.
De ce fait, celui qui reçoit ces bénédictions doit s’y apprêter en se donnant les moyens de sa propre élévation.
Tout au long de sa vie, mon beau-père, le Rabbi, nous a montré de quelle manière on peut se grandir, non seulement par la pensée, mais aussi de manière effective. Actuellement, ses lèvres remuent encore dans ce monde, grâce aux innombrables explications qu’il nous a laissées(3), ses discours, ses causeries, ses lettres.
En mettant concrètement en pratique sa volonté, nous forgeons les réceptacles permettant d’intérioriser les hautes bénédictions qu’il souhaite nous accorder.
Le temps de Pessa’h, celui de la sortie d’Egypte, des limitations et des barrières, exige de chacun qu’il se libère même de l’Egypte de la sainteté et, a fortiori, des contingences imposées par l’intellect et l’âme animale. Cette période est donc particulièrement propice pour l’élévation morale.
Néanmoins, il faut se préserver des duperies du mauvais penchant. Ainsi, on peut, en cette période, recevoir les plus hautes bénédictions, matérielles et spirituelles à la fois. Un des moyens d’y parvenir est non seulement de donner la Tsédaka de Pessa’h, pour ceux qui en ont besoin, mais aussi de leur venir en aide, d’encourager ceux qui sont pauvres de Torah et de Mitsvot, tout au long de l’année.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour une grande réussite dans vos études et dans votre service de D.ieu,
M. Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre, sans sa première et sa dernière ligne, fut adressée à plusieurs autres personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Qui signifie à la fois décès, retrait et élévation, illumination.
(3) Nos Sages enseignent que lorsque l’on étudie une explication, les lèvres du sage qui en est l’auteur remuent dans son tombeau.