Lettre n° 5836
Par la grâce de D.ieu,
10 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat. Faisant référence à ce que dit l’Admour Hazaken, dans Iguéret Ha Techouva, à propos de la substitution de la Tsédaka au jeûne, vous me demandez si le jeûne de la parole peut avoir le même effet(1). On peut déduire du développement d’Iguéret Ha Techouva, qu’en l’occurrence, ce n’est pas le cas. Vous consulterez le chapitre 3 de ce texte, rapportant ce que les Décisionnaires conseillent de donner afin de racheter un jour de jeûne. A l’opposé, le jeûne de la parole a une autre finalité et il s’applique uniquement dans des cas bien précis. En revanche, il ne remplace pas le jeûne proprement dit. Vous consulterez également, à ce propos, le Séfer Ha Toledot du Rabbi Maharach(2), à la fin de la page 72.
Vous évoquez la pratique qui consiste à distribuer des pièces(3). On peut se demander en quoi cela importe pour vous. Nos Sages disent que le Saint béni soit-Il ne créa rien d’inutile dans Son monde. Cela veut bien dire que les pensées, les paroles, les actions de l’homme ne doivent pas non plus être inutiles. Elles doivent avoir un but, une finalité, qui est, en l’occurrence, exprimé par la Michna dans les termes suivants : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”.
On peut aussi le déduire de ce que disent le Rambam, le Tour et Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 231, selon lesquels on doit mettre en pratique le principe : “ En toutes tes voies, reconnais Le ”. La réponse à la question que vous posez est donc la suivante : on peut réellement se demander à quoi cela(4) sert. Néanmoins, pour écarter tout ce que l’on peut dire, la Guemara formule clairement une telle interrogation, au traité Baba Batra 15b.
Je veux espérer que, de temps à autre, vous intensifiez votre étude non seulement de la partie révélée de la Torah, mais aussi de la ‘Hassidout. En effet, la Hala’ha établit, de manière tranchée, que l’on s’élève dans la sainteté.
Notes
(1) Que la Tsédaka.
(2) Dont le Rabbi est l’auteur.
(3) Adoptée par les maîtres des écoles ‘hassidiques de Pologne, à titre de protection. Voir les Iguerot Kodech du précédent Rabbi, tome 7, lettre n°1873.
(4) De s’interroger sur cette distribution de pièces.
10 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat. Faisant référence à ce que dit l’Admour Hazaken, dans Iguéret Ha Techouva, à propos de la substitution de la Tsédaka au jeûne, vous me demandez si le jeûne de la parole peut avoir le même effet(1). On peut déduire du développement d’Iguéret Ha Techouva, qu’en l’occurrence, ce n’est pas le cas. Vous consulterez le chapitre 3 de ce texte, rapportant ce que les Décisionnaires conseillent de donner afin de racheter un jour de jeûne. A l’opposé, le jeûne de la parole a une autre finalité et il s’applique uniquement dans des cas bien précis. En revanche, il ne remplace pas le jeûne proprement dit. Vous consulterez également, à ce propos, le Séfer Ha Toledot du Rabbi Maharach(2), à la fin de la page 72.
Vous évoquez la pratique qui consiste à distribuer des pièces(3). On peut se demander en quoi cela importe pour vous. Nos Sages disent que le Saint béni soit-Il ne créa rien d’inutile dans Son monde. Cela veut bien dire que les pensées, les paroles, les actions de l’homme ne doivent pas non plus être inutiles. Elles doivent avoir un but, une finalité, qui est, en l’occurrence, exprimé par la Michna dans les termes suivants : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”.
On peut aussi le déduire de ce que disent le Rambam, le Tour et Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 231, selon lesquels on doit mettre en pratique le principe : “ En toutes tes voies, reconnais Le ”. La réponse à la question que vous posez est donc la suivante : on peut réellement se demander à quoi cela(4) sert. Néanmoins, pour écarter tout ce que l’on peut dire, la Guemara formule clairement une telle interrogation, au traité Baba Batra 15b.
Je veux espérer que, de temps à autre, vous intensifiez votre étude non seulement de la partie révélée de la Torah, mais aussi de la ‘Hassidout. En effet, la Hala’ha établit, de manière tranchée, que l’on s’élève dans la sainteté.
Notes
(1) Que la Tsédaka.
(2) Dont le Rabbi est l’auteur.
(3) Adoptée par les maîtres des écoles ‘hassidiques de Pologne, à titre de protection. Voir les Iguerot Kodech du précédent Rabbi, tome 7, lettre n°1873.
(4) De s’interroger sur cette distribution de pièces.