Lettre n° 5842
Par la grâce de D.ieu,
12 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
A monsieur Avraham Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 ‘Hechvan, dans laquelle vous m’interrogez sur le chapitre 11 d’Iguéret Ha Techouva, de l’Admour Hazaken : comment envisager que l’on commette de nouveau des fautes, entre les bénédictions “ Pardonne-nous ” et “ Il délivre Israël ”(2) ?
Je ne comprends pas pourquoi vous interprétez les propos de l’Admour Hazaken en déduisant que de nouvelles fautes sont commises dans cet intervalle. Il est clair que, quand on sollicite le pardon de D.ieu, Il l’accorde immédiatement, dès que l’on dit : “ Pardonne-nous ”, car qui pourrait L’en empêcher(3) ? S’agissant de la délivrance, en revanche, il est, certes, dit : “ Ils seront libérés immédiatement ”, mais ce terme, ici, ne reçoit pas la même signification. En effet, la délivrance a un ordre précis, puisque l’on distingue la venue du Prophète Elie, quelques étapes préalables, d’autres ultérieures, comme le précisent plusieurs discours ‘hassidiques de nos Sages. A ce propos, le Rambam fait également allusion à la délivrance suivant immédiatement la Techouva, dans ses lois de la Techouva, chapitre 7, paragraphe 5.
Vous connaissez sûrement les trois études portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, qui sont bien connues. Vous les adopterez, au moins à l’avenir.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) M. A. M. Grinberg, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, la lettre n°4937.
(2) Prononcées l’une et l’autre dans la Amida. Dans la première, on demande à D.ieu de pardonner les fautes et l’on obtient donc ce pardon, faute de quoi ce serait une bénédiction inutile. Dans la seconde, on demande à D.ieu la délivrance, qui est empêchée par nos fautes, lesquelles n’ont donc pas disparu.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir, à ce propos, le traité Kiddouchin 49b. ”
12 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
A monsieur Avraham Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 ‘Hechvan, dans laquelle vous m’interrogez sur le chapitre 11 d’Iguéret Ha Techouva, de l’Admour Hazaken : comment envisager que l’on commette de nouveau des fautes, entre les bénédictions “ Pardonne-nous ” et “ Il délivre Israël ”(2) ?
Je ne comprends pas pourquoi vous interprétez les propos de l’Admour Hazaken en déduisant que de nouvelles fautes sont commises dans cet intervalle. Il est clair que, quand on sollicite le pardon de D.ieu, Il l’accorde immédiatement, dès que l’on dit : “ Pardonne-nous ”, car qui pourrait L’en empêcher(3) ? S’agissant de la délivrance, en revanche, il est, certes, dit : “ Ils seront libérés immédiatement ”, mais ce terme, ici, ne reçoit pas la même signification. En effet, la délivrance a un ordre précis, puisque l’on distingue la venue du Prophète Elie, quelques étapes préalables, d’autres ultérieures, comme le précisent plusieurs discours ‘hassidiques de nos Sages. A ce propos, le Rambam fait également allusion à la délivrance suivant immédiatement la Techouva, dans ses lois de la Techouva, chapitre 7, paragraphe 5.
Vous connaissez sûrement les trois études portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, qui sont bien connues. Vous les adopterez, au moins à l’avenir.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) M. A. M. Grinberg, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, la lettre n°4937.
(2) Prononcées l’une et l’autre dans la Amida. Dans la première, on demande à D.ieu de pardonner les fautes et l’on obtient donc ce pardon, faute de quoi ce serait une bénédiction inutile. Dans la seconde, on demande à D.ieu la délivrance, qui est empêchée par nos fautes, lesquelles n’ont donc pas disparu.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir, à ce propos, le traité Kiddouchin 49b. ”