Lettre n° 585
Par la grâce de D.ieu,
E’had(1) Nissan 5710,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I. Halevi(2),
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h. Il contient des discours de mon beau-père, le Rabbi, une causerie et une lettre, comme je l’explique dans mon avant propos. Vous le mettrez sans doute à la disposition de vos élèves, afin de les illuminer par la clarté de la Torah et du luminaire qu’elle contient.
L’auteur de ces propos réside dans les deux mondes à la fois, matériellement et spirituellement, selon le traité Yebamot 96b. Il est dit, au traité Sanhédrin 90a, que D.ieu agit "mesure pour mesure". De la même façon, la récompense de ceux qui s’efforcent d’étudier les textes dont il est l’auteur se révèle aussi bien dans ce monde que dans le monde futur, matériellement et spirituellement.
L’importance de cette récompense peut être déduite de l’immense satisfaction qu’on lui procure en agissant ainsi. Car, d’une certaine façon, il désire que l’on répète son enseignement, comme le rapporte le traité Yebamot, à la même référence, à propos de David, le roi d’Israël, qui formula la même requête.
Je conclus en vous souhaitant une fête de Pessa’h cachère et tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Vous avez sûrement reçu le fascicule du 2 Nissan. Celui qui offre un présent à son ami doit le lui faire savoir et, lorsque j’étais auprès du tombeau, le 13 Nissan, j’ai mentionné votre nom pour que vous ayez une fête de Pessa’h cachère et joyeuse.
Le fait que "Je résiderai dans Ta tente pour l’éternité", par le fait que l’on rappelle son enseignement en mentionnant son nom, ce qui peut bien sûr être réalisé par tous, a pour conséquence qu’il doit impérativement être nommément cité(3).
* * *
Dans vos précédentes lettres(4), vous précisez la différence entre Moché et Yochoua, selon le Zohar, tome 3, page 148a, en soulignant que le verset dit, à propos de Moché(5), "tes chaussures", au pluriel, ce qui n’est pas le cas pour Yochoua(6).
Vous avez effectivement découvert la bonne explication et c’est bien ce que dit le Zohar ‘Hadach, à la Parchat Tetsé, dans le Midrach Hanéélam.
* * *
A) Je(7) vous ai écrit(8) quelle est, à mon humble avis, la raison pour laquelle le Rabbi(9) a demandé que l’eau du bassin inférieur recouvre le sol du bassin supérieur avant que l’on fasse couler l’eau courante.
La raison en est bien simple. C’est de cette manière que l’eau courante peut s’écouler de manière convenable, ce qui n’est pas le cas lorsqu’elle est versée la première et rendue permise, dans un second cas, par sa mise en contact(10). Cela est bien évident.
B) Je demandais pourquoi le Rabbi(9) n’adopte pas l’avis, plus rigoriste, du Darkeï Techouva, non pas pour accumuler les avis les plus sévères, pour reprendre l’expression que vous utilisez dans votre lettre, mais en fonction du principe établi selon lequel, pour un Mikwé, on s’efforce d’adopter une position rejoignant le plus grand nombre d’opinions.
Notes
(1) 13.
(2) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes, étant datée tantôt du 10 tantôt du 13 Nissan. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(3) Voir la lettre précédente.
(4) Ce paragraphe fut ajouté à la lettre adressée au Rav Ichaya Horovits. Voir, à son propos, la lettre n°429 et, sur le même sujet, la lettre n°602.
(5) A propos du buisson ardent (Chemot 3, 5), "enlève tes chaussures de tes pieds".
(6) Yochoua 5, 15: "Enlève ta chaussure de ton pied".
(7) Ce paragraphe fut ajouté à la lettre adressée au Rav Yaakov Landa, de Bneï Brak. Voir, à son propos, la lettre n°417.
(8) A propos du Mikwé. Il s’agit de la lettre n°552.
(9) Rachab.
(10) Avec l’eau de pluie de l’autre bassin.
585*
Par la grâce de D.ieu,
Troisième jour de ‘Hol Hamoéd
Pessa’h 5710,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav B. G.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 9-10 Nissan et je vous en remercie. Soyez rassuré comme vous m’avez moi-même rassuré en m’annonçant que vous conserviez votre fonction, à votre place, en cette période dans laquelle les réalisations et les institutions ont besoin d’être protégées, renforcées et développées, vers l’extérieur comme vers l’intérieur.
Concernant le Rav M. Lipsker, vous faites sûrement preuve d’empressement(2) et je vous serais reconnaissant de me faire connaître les bons résultats déjà obtenus.
Concernant le rabbinat de la synagogue de la rue Montevideo(3), il faut, à mon humble avis, tout faire pour que ce poste soit attribué, dans la mesure du possible, au Rav Tsoller. Celui-ci m’a dit avoir rencontré ici même le Rav Langer, qui était auparavant rabbin de cette synagogue et il lui a parlé de cette fonction, lui promettant de l’aider à l’obtenir et de recommander sa candidature, à la condition que la synagogue le contacte d’abord et qu’il ne s’agisse pas de sa propre initiative.
Le Rav Tsoller m’a également dit qu’à la demande de cette communauté, il a adressé un curriculum vitae, faisant état de ses études. Vous vous rappelez sans doute du Rav Tsoller et il y a tout lieu de croire que, s’il devient le rabbin de cette synagogue, cela aura des conséquences positives non seulement pour elle, mais aussi dans un rayon plus large.
Nous avons reçu hier du Joint un montant de sept, sans explication et vous voudrez bien me dire si cela concerne le mois d’avril.
Vous avez sans doute transmis, sur mon compte, cinquante au comité des implantations(4). Vous voudrez bien y ajouter vingt, sur le compte du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h, cinquante au Rav N. Nemanov, pour la Yechiva et vingt cinq au Rav Ch. Z. Duchman, afin de les distribuer à ceux qui sont en relation avec le Beth Rivka. J’ai entendu que le Rav Ch. Z. Horovits l’a rencontré, mais l’on pourra aussi les lui transmettre d’une autre manière.
Les reçus seront établis pour des particuliers, au nom de la synagogue ‘Havreï Chaareï Torah Bneï Avraham.
Du fait de la sainteté de la fête, cette lettre(5) ne sera pas signée.
Vous avez sûrement reçu en son temps le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h et vous lui avez donné la diffusion qu’il mérite.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Binyamin Gorodetski. Voir la lettre n°569.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°559.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°578*.
(4) Des ‘Hassidim en région parisienne.
(5) Etant rédigée à ‘Hol Hamoéd. Sur le contenu de cette lettre, voir également la lettre n°620*.
E’had(1) Nissan 5710,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I. Halevi(2),
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h. Il contient des discours de mon beau-père, le Rabbi, une causerie et une lettre, comme je l’explique dans mon avant propos. Vous le mettrez sans doute à la disposition de vos élèves, afin de les illuminer par la clarté de la Torah et du luminaire qu’elle contient.
L’auteur de ces propos réside dans les deux mondes à la fois, matériellement et spirituellement, selon le traité Yebamot 96b. Il est dit, au traité Sanhédrin 90a, que D.ieu agit "mesure pour mesure". De la même façon, la récompense de ceux qui s’efforcent d’étudier les textes dont il est l’auteur se révèle aussi bien dans ce monde que dans le monde futur, matériellement et spirituellement.
L’importance de cette récompense peut être déduite de l’immense satisfaction qu’on lui procure en agissant ainsi. Car, d’une certaine façon, il désire que l’on répète son enseignement, comme le rapporte le traité Yebamot, à la même référence, à propos de David, le roi d’Israël, qui formula la même requête.
Je conclus en vous souhaitant une fête de Pessa’h cachère et tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Vous avez sûrement reçu le fascicule du 2 Nissan. Celui qui offre un présent à son ami doit le lui faire savoir et, lorsque j’étais auprès du tombeau, le 13 Nissan, j’ai mentionné votre nom pour que vous ayez une fête de Pessa’h cachère et joyeuse.
Le fait que "Je résiderai dans Ta tente pour l’éternité", par le fait que l’on rappelle son enseignement en mentionnant son nom, ce qui peut bien sûr être réalisé par tous, a pour conséquence qu’il doit impérativement être nommément cité(3).
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Dans vos précédentes lettres(4), vous précisez la différence entre Moché et Yochoua, selon le Zohar, tome 3, page 148a, en soulignant que le verset dit, à propos de Moché(5), "tes chaussures", au pluriel, ce qui n’est pas le cas pour Yochoua(6).
Vous avez effectivement découvert la bonne explication et c’est bien ce que dit le Zohar ‘Hadach, à la Parchat Tetsé, dans le Midrach Hanéélam.
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A) Je(7) vous ai écrit(8) quelle est, à mon humble avis, la raison pour laquelle le Rabbi(9) a demandé que l’eau du bassin inférieur recouvre le sol du bassin supérieur avant que l’on fasse couler l’eau courante.
La raison en est bien simple. C’est de cette manière que l’eau courante peut s’écouler de manière convenable, ce qui n’est pas le cas lorsqu’elle est versée la première et rendue permise, dans un second cas, par sa mise en contact(10). Cela est bien évident.
B) Je demandais pourquoi le Rabbi(9) n’adopte pas l’avis, plus rigoriste, du Darkeï Techouva, non pas pour accumuler les avis les plus sévères, pour reprendre l’expression que vous utilisez dans votre lettre, mais en fonction du principe établi selon lequel, pour un Mikwé, on s’efforce d’adopter une position rejoignant le plus grand nombre d’opinions.
Notes
(1) 13.
(2) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes, étant datée tantôt du 10 tantôt du 13 Nissan. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(3) Voir la lettre précédente.
(4) Ce paragraphe fut ajouté à la lettre adressée au Rav Ichaya Horovits. Voir, à son propos, la lettre n°429 et, sur le même sujet, la lettre n°602.
(5) A propos du buisson ardent (Chemot 3, 5), "enlève tes chaussures de tes pieds".
(6) Yochoua 5, 15: "Enlève ta chaussure de ton pied".
(7) Ce paragraphe fut ajouté à la lettre adressée au Rav Yaakov Landa, de Bneï Brak. Voir, à son propos, la lettre n°417.
(8) A propos du Mikwé. Il s’agit de la lettre n°552.
(9) Rachab.
(10) Avec l’eau de pluie de l’autre bassin.
585*
Par la grâce de D.ieu,
Troisième jour de ‘Hol Hamoéd
Pessa’h 5710,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav B. G.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 9-10 Nissan et je vous en remercie. Soyez rassuré comme vous m’avez moi-même rassuré en m’annonçant que vous conserviez votre fonction, à votre place, en cette période dans laquelle les réalisations et les institutions ont besoin d’être protégées, renforcées et développées, vers l’extérieur comme vers l’intérieur.
Concernant le Rav M. Lipsker, vous faites sûrement preuve d’empressement(2) et je vous serais reconnaissant de me faire connaître les bons résultats déjà obtenus.
Concernant le rabbinat de la synagogue de la rue Montevideo(3), il faut, à mon humble avis, tout faire pour que ce poste soit attribué, dans la mesure du possible, au Rav Tsoller. Celui-ci m’a dit avoir rencontré ici même le Rav Langer, qui était auparavant rabbin de cette synagogue et il lui a parlé de cette fonction, lui promettant de l’aider à l’obtenir et de recommander sa candidature, à la condition que la synagogue le contacte d’abord et qu’il ne s’agisse pas de sa propre initiative.
Le Rav Tsoller m’a également dit qu’à la demande de cette communauté, il a adressé un curriculum vitae, faisant état de ses études. Vous vous rappelez sans doute du Rav Tsoller et il y a tout lieu de croire que, s’il devient le rabbin de cette synagogue, cela aura des conséquences positives non seulement pour elle, mais aussi dans un rayon plus large.
Nous avons reçu hier du Joint un montant de sept, sans explication et vous voudrez bien me dire si cela concerne le mois d’avril.
Vous avez sans doute transmis, sur mon compte, cinquante au comité des implantations(4). Vous voudrez bien y ajouter vingt, sur le compte du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h, cinquante au Rav N. Nemanov, pour la Yechiva et vingt cinq au Rav Ch. Z. Duchman, afin de les distribuer à ceux qui sont en relation avec le Beth Rivka. J’ai entendu que le Rav Ch. Z. Horovits l’a rencontré, mais l’on pourra aussi les lui transmettre d’une autre manière.
Les reçus seront établis pour des particuliers, au nom de la synagogue ‘Havreï Chaareï Torah Bneï Avraham.
Du fait de la sainteté de la fête, cette lettre(5) ne sera pas signée.
Vous avez sûrement reçu en son temps le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h et vous lui avez donné la diffusion qu’il mérite.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Binyamin Gorodetski. Voir la lettre n°569.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°559.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°578*.
(4) Des ‘Hassidim en région parisienne.
(5) Etant rédigée à ‘Hol Hamoéd. Sur le contenu de cette lettre, voir également la lettre n°620*.