Lettre n° 5855
Par la grâce de D.ieu,
18 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, est
empli d’empressement, le Rav ‘Hananya Yom Tov Lipa(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce dimanche, concernant le Mikwé d’Albany. Je me suis également entretenu à ce propos, avant-hier, avec le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav A., le Cho’het. Je lui ai demandé de s’employer à améliorer la situation, dans toute la mesure du possible. Et, la promesse a encore été donnée que la question serait portée à l’ordre du jour, que l’on en discuterait encore une fois. Puisse D.ieu faire que ce soit enfin le cas, comme il convient pour ce qui concerne un Mikwé, lequel doit être le plus esthétique possible. Quand on sera prêt à mettre tout cela en pratique, on vous contactera sûrement.
Bien entendu, cette situation et le manque de dialogue, comme l’indique votre lettre, sont pénibles et effroyables, car, au final, on constate bien une carence, dans cet endroit et en ce domaine. Même si l’on considère qu’il y a là un cas de force majeure, tout cela n’est nullement comparable à une situation dans laquelle on aurait fait ce qui convient. Bien entendu, mon but n’est pas de vous faire de la morale, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais bien d’attirer spécifiquement votre attention. En effet, vous avez eu connaissance de tout cela. Or, il ne fait pas de doute que tous ceux qui sont informés de cette situation peuvent l’améliorer et la résoudre. Avec la réflexion qui convient, vous trouverez les moyens d’y parvenir, conformément au dicton du Baal Chem Tov que nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel tout ce qu’un Juif voit ou entend doit lui délivrer un enseignement pour son service de D.ieu. C’est une évidence.
Vous faites référence à des notes sur vos livres, sur les derniers volumes comme sur les prochains. Mais, que puis-je faire ? Je ne dispose pas de mon temps, du fait de mes nombreuses activités. Toutefois, comme je l’ai déjà écrit, je n’ai pas perdu l’espoir de pouvoir les feuilleter, au moins rapidement et, si cela est nécessaire, de formuler des remarques. On peut le faire de différentes façons, y compris à la hâte(2). Pour l’heure, je ne sais pas quand cela sera possible, mais D.ieu envoie le salut.
Que D.ieu vous accorde le succès pour renforcer la pureté, de la diffuser dans tous les endroits où vous exercez votre influence. Et, que s’en révèle la dimension profonde. D’après l’expression de nos Sages, “ la dimension profonde, c’est la connaissance ”(3), la connaissance de D.ieu comme l’eau recouvre le fond de la mer. Certes, la perfection en ce sens sera atteinte uniquement avec la venue et la révélation de notre juste Machia’h. Toutefois, un avant-goût de cette situation, une entrée en matière, peuvent être obtenus pendant le temps de l’exil. C’est ce qu’expliquent les livres d’Ethique, affirmant que la délivrance commença à l’instant de la destruction. C’est ainsi que la vache meugla une première fois pour annoncer cette destruction, puis, tout de suite après cela, une seconde fois, à l’occasion de la naissance du juste libérateur. D’après les termes de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya, “ la perfection de la période du Machia’h et la résurrection des morts dépendent de nos actions et de nos réalisations pendant toute la durée de cet exil ”. Vous consulterez le chapitre 37 de cet ouvrage.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav H. Y. T. L. Deutsch, de Cleveland, Rabbi de Helmits. Voir, à son sujet, les lettres n°5583 et 5983.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir la Me’hilta, Parchat Bo 12, 11 ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, Parchat ‘Houkat, page 60a et le commentaire de Rachi sur le verset Chemot 31, 3 ”.
18 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, est
empli d’empressement, le Rav ‘Hananya Yom Tov Lipa(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce dimanche, concernant le Mikwé d’Albany. Je me suis également entretenu à ce propos, avant-hier, avec le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav A., le Cho’het. Je lui ai demandé de s’employer à améliorer la situation, dans toute la mesure du possible. Et, la promesse a encore été donnée que la question serait portée à l’ordre du jour, que l’on en discuterait encore une fois. Puisse D.ieu faire que ce soit enfin le cas, comme il convient pour ce qui concerne un Mikwé, lequel doit être le plus esthétique possible. Quand on sera prêt à mettre tout cela en pratique, on vous contactera sûrement.
Bien entendu, cette situation et le manque de dialogue, comme l’indique votre lettre, sont pénibles et effroyables, car, au final, on constate bien une carence, dans cet endroit et en ce domaine. Même si l’on considère qu’il y a là un cas de force majeure, tout cela n’est nullement comparable à une situation dans laquelle on aurait fait ce qui convient. Bien entendu, mon but n’est pas de vous faire de la morale, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais bien d’attirer spécifiquement votre attention. En effet, vous avez eu connaissance de tout cela. Or, il ne fait pas de doute que tous ceux qui sont informés de cette situation peuvent l’améliorer et la résoudre. Avec la réflexion qui convient, vous trouverez les moyens d’y parvenir, conformément au dicton du Baal Chem Tov que nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel tout ce qu’un Juif voit ou entend doit lui délivrer un enseignement pour son service de D.ieu. C’est une évidence.
Vous faites référence à des notes sur vos livres, sur les derniers volumes comme sur les prochains. Mais, que puis-je faire ? Je ne dispose pas de mon temps, du fait de mes nombreuses activités. Toutefois, comme je l’ai déjà écrit, je n’ai pas perdu l’espoir de pouvoir les feuilleter, au moins rapidement et, si cela est nécessaire, de formuler des remarques. On peut le faire de différentes façons, y compris à la hâte(2). Pour l’heure, je ne sais pas quand cela sera possible, mais D.ieu envoie le salut.
Que D.ieu vous accorde le succès pour renforcer la pureté, de la diffuser dans tous les endroits où vous exercez votre influence. Et, que s’en révèle la dimension profonde. D’après l’expression de nos Sages, “ la dimension profonde, c’est la connaissance ”(3), la connaissance de D.ieu comme l’eau recouvre le fond de la mer. Certes, la perfection en ce sens sera atteinte uniquement avec la venue et la révélation de notre juste Machia’h. Toutefois, un avant-goût de cette situation, une entrée en matière, peuvent être obtenus pendant le temps de l’exil. C’est ce qu’expliquent les livres d’Ethique, affirmant que la délivrance commença à l’instant de la destruction. C’est ainsi que la vache meugla une première fois pour annoncer cette destruction, puis, tout de suite après cela, une seconde fois, à l’occasion de la naissance du juste libérateur. D’après les termes de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya, “ la perfection de la période du Machia’h et la résurrection des morts dépendent de nos actions et de nos réalisations pendant toute la durée de cet exil ”. Vous consulterez le chapitre 37 de cet ouvrage.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav H. Y. T. L. Deutsch, de Cleveland, Rabbi de Helmits. Voir, à son sujet, les lettres n°5583 et 5983.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir la Me’hilta, Parchat Bo 12, 11 ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, Parchat ‘Houkat, page 60a et le commentaire de Rachi sur le verset Chemot 31, 3 ”.