Lettre n° 5870
Par la grâce de D.ieu,
24 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav Saadya(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 18 Mar’hechvan, dans laquelle vous me dites qu’au cours de votre voyage, vous avez transmis mes salutations aux ‘Hassidim se trouvant dans les endroits que vous avez traversés. Vous me dites également les propos que vous avez tenus devant eux. Puisse D.ieu faire qu’ils aient leur effet. Car, si de l’ensemble de la Torah, il est dit : “ Grande est l’étude qui conduit à l’action ”, bien au delà de celui qui l’étudie sans intention de l’appliquer, combien plus en est-il ainsi pour la ‘Hassidout et pour tout ce qui la concerne. En effet, nos saints maîtres demandent que l’on établisse une synthèse finale de toute idée.
Vous faites référence à l’étude du français ou de l’arabe(2). Il faut espérer que tout cela soit retardé, car “ lorsque le jugement est remis au lendemain, il est annulé ”. En tout état de cause, il est clair qu’une concertation est nécessaire entre toutes les institutions Ohaleï Yossef Its’hak du pays dans lequel vous vous trouvez actuellement. Ainsi, non seulement il n’y aura pas de positions contradictoires, de l’une à l’autre, mais, plus encore, toutes se viendront en aide. Et, c’est à ce propos qu’il est dit : “ Il s’élève avec lui, mais ne redescend pas ”, ce qu’à D.ieu ne plaise. Si une concession est faite, dans un certain endroit, par nécessité, il faut faire traîner les choses dans les autres endroits, d’une semaine à l’autre, d’un mois à l’autre, bien entendu de manière diplomatique.
Je vous adresse ma bénédiction pour votre mission sacrée, dont la dimension profonde, au même titre que celle de notre génération, est la diffusion des sources(3) à l’extérieur. En effet, notre génération est celle du talon du Machia’h, qui sera également celle du début de la délivrance, très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Vous avez sûrement transmis expressément mes salutations au grand Rav Ovadya(4) ou bien vous le ferez. Vous le remercierez également, de ma part, pour l’aide qu’il apporte aux institutions Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, Au Maroc, en général et à Sefrou, en particulier.
Notes
(1) Le Rav S. Liberov, de Sefrou, Maroc. Voir, à son sujet, les lettres n°4940 et 6031.
(2) Qu’il était demandé d’introduire dans les écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, au Maroc.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) Le Rav David Ovadya, de Sefrou.
24 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav Saadya(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 18 Mar’hechvan, dans laquelle vous me dites qu’au cours de votre voyage, vous avez transmis mes salutations aux ‘Hassidim se trouvant dans les endroits que vous avez traversés. Vous me dites également les propos que vous avez tenus devant eux. Puisse D.ieu faire qu’ils aient leur effet. Car, si de l’ensemble de la Torah, il est dit : “ Grande est l’étude qui conduit à l’action ”, bien au delà de celui qui l’étudie sans intention de l’appliquer, combien plus en est-il ainsi pour la ‘Hassidout et pour tout ce qui la concerne. En effet, nos saints maîtres demandent que l’on établisse une synthèse finale de toute idée.
Vous faites référence à l’étude du français ou de l’arabe(2). Il faut espérer que tout cela soit retardé, car “ lorsque le jugement est remis au lendemain, il est annulé ”. En tout état de cause, il est clair qu’une concertation est nécessaire entre toutes les institutions Ohaleï Yossef Its’hak du pays dans lequel vous vous trouvez actuellement. Ainsi, non seulement il n’y aura pas de positions contradictoires, de l’une à l’autre, mais, plus encore, toutes se viendront en aide. Et, c’est à ce propos qu’il est dit : “ Il s’élève avec lui, mais ne redescend pas ”, ce qu’à D.ieu ne plaise. Si une concession est faite, dans un certain endroit, par nécessité, il faut faire traîner les choses dans les autres endroits, d’une semaine à l’autre, d’un mois à l’autre, bien entendu de manière diplomatique.
Je vous adresse ma bénédiction pour votre mission sacrée, dont la dimension profonde, au même titre que celle de notre génération, est la diffusion des sources(3) à l’extérieur. En effet, notre génération est celle du talon du Machia’h, qui sera également celle du début de la délivrance, très bientôt et de nos jours, par notre juste Machia’h.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Vous avez sûrement transmis expressément mes salutations au grand Rav Ovadya(4) ou bien vous le ferez. Vous le remercierez également, de ma part, pour l’aide qu’il apporte aux institutions Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, Au Maroc, en général et à Sefrou, en particulier.
Notes
(1) Le Rav S. Liberov, de Sefrou, Maroc. Voir, à son sujet, les lettres n°4940 et 6031.
(2) Qu’il était demandé d’introduire dans les écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, au Maroc.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) Le Rav David Ovadya, de Sefrou.