Lettre n° 588

Par la grâce de D.ieu,
26 Nissan 5710,

A monsieur Moché Menou’hin,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’interrogez sur la famille de laquelle vous êtes issu. Voici donc votre arbre généalogique. Ma réponse a été retardée à cause des occupations liées à la fête de Pessa’h:

Moché Menou’hin:
Son père: Its’hak Aïzik Menou’hin.
Sa mère: Sarah Libah.

Le père de celle-ci: Chnéor Zalmanson.
Sa mère: Perla Devora.

Perla Devora Zalmanson:
Son père: Rabbi Israël Noa’h Schneersohn, de Nyéghin.
Sa mère: Freïda, fille de la Rabbanit Beïla, elle-même fille de l’Admour Haémtsahi.

Rabbi Israël Noa’h de Nyéghin:
Son père: Rabbi Mena’hem Mendel Schneersohn, le Tséma’h Tsédek, fils de Devora Léa, la fille de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h.
Sa mère: La Rabbanit ‘Haya Mouchka, fille de l’Admour Haémtsahi, fils de l’Admour Hazaken.

Votre grand-mère, Perla Devora, était la soeur du Rav Avraham Schneersohn, qui était le père de ma belle-mère, la Rabbanit Ne’hama Dina, épouse de mon beau-père, le Rabbi.

Votre grand-mère résidait à Loubavitch et lorsque, enfant, vous vous êtes rendu dans cette ville, c’était vraisemblablement pour rendre visite à vos grands-parents, dont le nom de famille était Zalmanson et non Schneersohn. Il résulte de tout cela que vous êtes lié à la famille Schneersohn par votre grand-mère, Perla Devora.

Vous avez sûrement eu connaissance des détails du décès de mon beau-père, le Rabbi. Les membres de la famille ont donc actuellement un sens de leur responsabilité beaucoup plus important qu’auparavant. La tâche est désormais, dans une certaine mesure, bien plus difficile.

Il est clair que chacun et chacune de ceux qui appartiennent à cette famille, par la branche paternelle ou maternelle, doit décupler ses forces et son énergie, afin d’apporter sa contribution à l’objectif que se sont assignés ses fondateurs, ceux qui la représentent, à leurs souhaits et au mode de vie qu’ils ont adopté, à chaque époque,

En vous souhaitant tout le bien,

Rav Mena’hem Schneerson,