Lettre n° 5880

Par la grâce de D.ieu,
27 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 23 ‘Hechvan, dans laquelle vous me faites part des difficultés que vous avez à vous fiancer. Vous me dites avoir vu, dans de nombreux livres et traités, qu’il faut rechercher une femme issue d’une grande famille et vertueuse.

Vous connaissez l’enseignement de nos Sages selon lequel toutes les jeunes filles juives sont gracieuses. Bien entendu, la beauté véritable, telle qu’elle est définie par les Sages, a une portée spirituelle. De même, ils disent, dans le traité Yebamot 63a, que “ le fiancé connaît la chute, par rapport à son niveau et, dès lors, il se marie ”. Il est clair que toutes les qualités mentionnées dans votre lettre sont dignes d’être recherchées. Mais, il est tout aussi évident qu’il est diverses manières de rechercher et qu’on doit le faire avec bienveillance.

En fonction de ce que vous écrivez, mon conseil est le suivant. Confiez cette recherche à la direction de la Yechiva Tom’heï Temimim dans laquelle vous faites vos études. Il serait, bien évidemment, très judicieux qu’il s’agisse d’une étudiante du Beth Rivka. Le simple fait qu’elle se trouve dans cette école fait la preuve de sa droiture et de sa crainte de D.ieu. Elle la fréquente, en outre, avec l’accord de ses parents, ce qui prouve que ces derniers craignent également D.ieu.

La pratique montre que, si l’on ne prête pas attention à ce qui est uniquement accessoire et, encore moins, à ce qui n’a aucune importance, si l’on recherche, par exemple, la crainte de D.ieu et la pudeur, D.ieu accorde la réussite et, en plus de ces points essentiels, on trouve également l’accessoire.

Bien entendu, comme c’est le cas dans tous les domaines, un homme doit faire tout ce qui est en son possible afin de multiplier l’aide de D.ieu, c’est-à-dire, en l’occurrence, renforcer son engagement à la Torah et aux Mitsvot, partie révélée de la Torah et ‘Hassidout, pratique des Mitsvot de la meilleure façon et influencer ses amis pour qu’ils en fassent de même.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,