Lettre n° 5883
Par la grâce de D.ieu,
28 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 ‘Hechvan et à celle qui la précédait :
A) Quels sont les principes permettant de choisir son chemin dans la vie, lorsque plusieurs voies se présentent à soi ?
Vous m’avez déjà posé cette question, il y a quelques temps. Il me semble vous avoir répondu qu’en la matière, comme pour tout ce qui concerne l’homme, il faut rechercher l’enseignement à la source, laquelle est celle de tous les enfants d’Israël, notre Torah, Torah de vie. De fait, Torah est de la même étymologie que Horaa, enseignement. Or, l’étude de la Torah est une obligation perpétuelle, qui n’a pas d’interruption. En outre, elle conduit à l’action, perpétuelle également. Ainsi, les actions de tous les instants de la vie d’un Juif sont les conséquences de l’étude. C’est une évidence.
B) D.ieu sait, à l’avance, tout ce qui va se passer. Dès lors, comment parler de libre-arbitre ?
Beaucoup de choses ont été imprimées, écrites et dites, à ce sujet, par les tous premiers comme les tous derniers de nos Sages. Comme c’est souvent le cas, la meilleure explication est celle qui est donnée par l’exemple. Ainsi, si un homme sait lire l’avenir et a connaissance du fait qu’à tel moment, telle personne agira de telle façon, il est clair que le libre-arbitre de cette dernière n’est pas pour autant remis en cause par cette connaissance.
C) La prière est basée sur la méditation et vous m’écrivez que vous ne savez pas méditer.
La médiation, en général, celle qui précède la prière, en particulier, est instaurée par la Michna, selon laquelle “ on commence à prier uniquement avec un sentiment d’humilité ” et vous consulterez les commentateurs, à ce sujet. Comment méditer et sur quel thème ? Différents textes répondent à cette question, en particulier le saint Tanya et le Kountrass Ha Tefila, du Rabbi Rachab, parmi tant d’autres.
Vous participerez à la réunion des ‘Hassidim, surtout celle du 19 Kislev. Puisse D.ieu faire que vous en conserviez la trace tout au long de l’année.
Avec ma bénédiction,
28 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 ‘Hechvan et à celle qui la précédait :
A) Quels sont les principes permettant de choisir son chemin dans la vie, lorsque plusieurs voies se présentent à soi ?
Vous m’avez déjà posé cette question, il y a quelques temps. Il me semble vous avoir répondu qu’en la matière, comme pour tout ce qui concerne l’homme, il faut rechercher l’enseignement à la source, laquelle est celle de tous les enfants d’Israël, notre Torah, Torah de vie. De fait, Torah est de la même étymologie que Horaa, enseignement. Or, l’étude de la Torah est une obligation perpétuelle, qui n’a pas d’interruption. En outre, elle conduit à l’action, perpétuelle également. Ainsi, les actions de tous les instants de la vie d’un Juif sont les conséquences de l’étude. C’est une évidence.
B) D.ieu sait, à l’avance, tout ce qui va se passer. Dès lors, comment parler de libre-arbitre ?
Beaucoup de choses ont été imprimées, écrites et dites, à ce sujet, par les tous premiers comme les tous derniers de nos Sages. Comme c’est souvent le cas, la meilleure explication est celle qui est donnée par l’exemple. Ainsi, si un homme sait lire l’avenir et a connaissance du fait qu’à tel moment, telle personne agira de telle façon, il est clair que le libre-arbitre de cette dernière n’est pas pour autant remis en cause par cette connaissance.
C) La prière est basée sur la méditation et vous m’écrivez que vous ne savez pas méditer.
La médiation, en général, celle qui précède la prière, en particulier, est instaurée par la Michna, selon laquelle “ on commence à prier uniquement avec un sentiment d’humilité ” et vous consulterez les commentateurs, à ce sujet. Comment méditer et sur quel thème ? Différents textes répondent à cette question, en particulier le saint Tanya et le Kountrass Ha Tefila, du Rabbi Rachab, parmi tant d’autres.
Vous participerez à la réunion des ‘Hassidim, surtout celle du 19 Kislev. Puisse D.ieu faire que vous en conserviez la trace tout au long de l’année.
Avec ma bénédiction,