Lettre n° 5884
Par la grâce de D.ieu,
28 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres des 6, 10, 12 ‘Hechvan et les deux suivantes. J’y ai lu avec plaisir que vous commencez à assumer votre mission sacrée, au sein du réseau Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, que vous le faites même avec une ardeur accrue et une vitalité nouvelle. D’ordinaire, dans le monde, on assiste, avec le temps, à un affaiblissement de cette ardeur et de cette vitalité, mais j’ai bon espoir que l’inverse de cela s’appliquera pour ce qui est, en l’occurrence, l’une des Mitsvot fondamentales de notre sainte Torah, “ tu enseigneras à tes enfants ”, c’est-à-dire “ à tes élèves ”, conformément à l’Injonction de la Torah selon laquelle “ on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté ”. Et, tout ne dépend que de la volonté, puisqu’il est dit : “ Tu peux, mais tu ne veux pas ”.
Comme je l’ai écrit et comme je l’ai dit oralement, il est une évidence que les dépenses courantes du réseau seront pleinement couvertes. Il suffit d’en attendre le moment. Pour autant, vous écrivez que l’on ne doit pas réduire les moyens. Or, l’expérience a montré les terribles conséquences qui en résultent. Au bout d’un certain temps, on ne peut pas expliquer comment on est parvenu à de tels montants, comme nous en avons parlé de vive voix.
Bien entendu, je maintiens ma position selon laquelle la séparation des garçons et des filles est indispensable. On ne peut pas transiger sur ce point. En revanche, pour ce qui est de la jonction des classes, la question peut être posée pour chaque école en fonction des conditions propres et des prévisions qui peuvent être faites sur la réaction de l’administration, devant ces jonctions.
S’agissant de la question que vous posez, dans votre lettre(2), j’ai dit qu’il fallait constituer une équipe d’enseignants expérimentés et de quelle manière cela était possible, car les ‘Hassidim n’ont pas investi dans ce domaine, jusqu’à maintenant. En fait, l’expérience ne requiert pas nécessairement de nombreuses années. Si l’on possède les capacités requises et une forte motivation de se former sincèrement à la pédagogie, on peut espérer acquérir la compétence nécessaire en quelques mois. Et, pendant ce délai, il n’est pas obligé que l’on soit directeur d’une école ou bien enseignant d’une classe difficile. On peut alors enseigner dans des classes où la charge de travail est plus légère. C’est une évidence.
Vous ne dites rien, dans votre lettre, de ma requête de transmettre mes salutations à tous ceux, proches des ‘Hassidim, qui ont été mobilisés(3). J’espère que l’oubli est uniquement dans votre courrier et que vous l’avez effectivement fait, dès votre retour en Terre Sainte, afin que ces personnes sachent qu’elles n’ont pas été oubliées, ce qu’à D.ieu ne plaise. A n’en pas douter, le Rav Y. L. Zalmanov(4) et tous les autres, menant une action dans le cadre des jeunes de l’association ‘Habad et se trouvant en contact avec eux(5,) vous viendront en aide et vous épauleront, afin d’organiser tout cela de la meilleure façon.
Un directeur d’école doit, avant tout, négocier avec les différentes administrations. Selon l’idée que l’on peut se faire de ce qui se passe là-bas, il est clair qu’en cas de doute, on doit privilégier l’interlocuteur avec lequel on sait avoir de bonnes relations et qui fait une bonne impression. Vous évoquez également l’ouverture d’un séminaire de formation des professeurs. Néanmoins, vous ne me communiquez aucun programme et vous me dites uniquement qu’il en résulte de grandes difficultés. Il faut donc s’intéresser aux séminaires qui existent déjà, fonctionnent depuis un certain temps et ont donc acquis une méthode. On sélectionnera ainsi celle qui convient le mieux. En engageant le dialogue avec eux suffisamment tôt, on pourra introduire également des améliorations significatives.
Je vous adresse ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et vous me direz surtout que vous vous êtes mis au travail, que vous assumez votre mission sacrée au sein du réseau, que vous observez la réussite de D.ieu, en la matière.
Notes
(1) Le Rav I. Gansburg, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, les lettres n°3218 et 6064.
(2) Sur la compétence des professeurs enseignant au sein du réseau.
(3) Le Rav Gansburg avait lui-même été mobilisé.
(4) Voir, à son sujet, la lettre n°5782.
(5) Avec les soldats.
28 Mar’hechvan 5718,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres des 6, 10, 12 ‘Hechvan et les deux suivantes. J’y ai lu avec plaisir que vous commencez à assumer votre mission sacrée, au sein du réseau Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, que vous le faites même avec une ardeur accrue et une vitalité nouvelle. D’ordinaire, dans le monde, on assiste, avec le temps, à un affaiblissement de cette ardeur et de cette vitalité, mais j’ai bon espoir que l’inverse de cela s’appliquera pour ce qui est, en l’occurrence, l’une des Mitsvot fondamentales de notre sainte Torah, “ tu enseigneras à tes enfants ”, c’est-à-dire “ à tes élèves ”, conformément à l’Injonction de la Torah selon laquelle “ on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté ”. Et, tout ne dépend que de la volonté, puisqu’il est dit : “ Tu peux, mais tu ne veux pas ”.
Comme je l’ai écrit et comme je l’ai dit oralement, il est une évidence que les dépenses courantes du réseau seront pleinement couvertes. Il suffit d’en attendre le moment. Pour autant, vous écrivez que l’on ne doit pas réduire les moyens. Or, l’expérience a montré les terribles conséquences qui en résultent. Au bout d’un certain temps, on ne peut pas expliquer comment on est parvenu à de tels montants, comme nous en avons parlé de vive voix.
Bien entendu, je maintiens ma position selon laquelle la séparation des garçons et des filles est indispensable. On ne peut pas transiger sur ce point. En revanche, pour ce qui est de la jonction des classes, la question peut être posée pour chaque école en fonction des conditions propres et des prévisions qui peuvent être faites sur la réaction de l’administration, devant ces jonctions.
S’agissant de la question que vous posez, dans votre lettre(2), j’ai dit qu’il fallait constituer une équipe d’enseignants expérimentés et de quelle manière cela était possible, car les ‘Hassidim n’ont pas investi dans ce domaine, jusqu’à maintenant. En fait, l’expérience ne requiert pas nécessairement de nombreuses années. Si l’on possède les capacités requises et une forte motivation de se former sincèrement à la pédagogie, on peut espérer acquérir la compétence nécessaire en quelques mois. Et, pendant ce délai, il n’est pas obligé que l’on soit directeur d’une école ou bien enseignant d’une classe difficile. On peut alors enseigner dans des classes où la charge de travail est plus légère. C’est une évidence.
Vous ne dites rien, dans votre lettre, de ma requête de transmettre mes salutations à tous ceux, proches des ‘Hassidim, qui ont été mobilisés(3). J’espère que l’oubli est uniquement dans votre courrier et que vous l’avez effectivement fait, dès votre retour en Terre Sainte, afin que ces personnes sachent qu’elles n’ont pas été oubliées, ce qu’à D.ieu ne plaise. A n’en pas douter, le Rav Y. L. Zalmanov(4) et tous les autres, menant une action dans le cadre des jeunes de l’association ‘Habad et se trouvant en contact avec eux(5,) vous viendront en aide et vous épauleront, afin d’organiser tout cela de la meilleure façon.
Un directeur d’école doit, avant tout, négocier avec les différentes administrations. Selon l’idée que l’on peut se faire de ce qui se passe là-bas, il est clair qu’en cas de doute, on doit privilégier l’interlocuteur avec lequel on sait avoir de bonnes relations et qui fait une bonne impression. Vous évoquez également l’ouverture d’un séminaire de formation des professeurs. Néanmoins, vous ne me communiquez aucun programme et vous me dites uniquement qu’il en résulte de grandes difficultés. Il faut donc s’intéresser aux séminaires qui existent déjà, fonctionnent depuis un certain temps et ont donc acquis une méthode. On sélectionnera ainsi celle qui convient le mieux. En engageant le dialogue avec eux suffisamment tôt, on pourra introduire également des améliorations significatives.
Je vous adresse ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et vous me direz surtout que vous vous êtes mis au travail, que vous assumez votre mission sacrée au sein du réseau, que vous observez la réussite de D.ieu, en la matière.
Notes
(1) Le Rav I. Gansburg, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, les lettres n°3218 et 6064.
(2) Sur la compétence des professeurs enseignant au sein du réseau.
(3) Le Rav Gansburg avait lui-même été mobilisé.
(4) Voir, à son sujet, la lettre n°5782.
(5) Avec les soldats.