Lettre n° 591
Par la grâce de D.ieu,
3 Iyar 5710,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav A.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre en son temps, j’ai transmis le chèque, comme vous me l’avez demandé et vous trouverez ci-joint le reçu. Je vous joins également le fascicule du 19 Kislev 5710, qui contient la dernière causerie publique de mon beau-père, le Rabbi.
A chaque occasion(2), en particulier le Chabbat et les fêtes, lorsque chacun a plus clairement accès à la spiritualité que pendant le reste de la semaine, nous nous réunissons tous, ceux qui ont eu le mérite d’être ses disciples, attachés à lui, afin de ressentir la présence et l’esprit profond de mon beau-père, le Rabbi, comme l’indiquent le chapitre 27 d’Igueret Hakodech, de l’Admour Hazaken, et son commentaire.
Mon beau-père, le Rabbi, a consacré sa vie au bien de tous et de chacun, en particulier à celui de ses disciples. A n’en pas douter, il continue à distribuer ses bénédictions.
Néanmoins, celles-ci, dans une certaine mesure, sont maintenant différentes de ce qu’elles étaient auparavant. Car, son âme est désormais libérée des limites et des restrictions imposées par le corps. Elle reçoit des élévations successives, ce qui est bien le sens du mot Istalkout(3). Ses bénédictions, qu’elles soient matérielles ou spirituelles, sont donc plus hautes et plus fortes. Il en résulte que celui qui les reçoit doit se rendre apte à les obtenir en réalisant lui-même sa propre élévation.
Tout au long de sa vie, mon beau-père, le Rabbi, nous a montré la voie de l’élévation, non seulement par la pensée, mais aussi de manière concrète. Actuellement, ses lèvres remuent encore, dans ce monde, lorsque l’on y répète ses innombrables enseignements(4), discours ‘hassidiques, causeries, lettres.
En donnant une expression concrète à sa volonté et à son désir, nous forgeons les réceptacles permettant d’obtenir les plus hautes bénédictions, qu’il souhaite nous accorder. La période de la sortie d’Egypte, des limites et des barrières, du compte de l’Omer et du don de la Torah, à Chavouot, fête au cours de laquelle chacun d’entre nous doit se libérer de ses propres entraves, y compris de l’Egypte de la sainteté et, a fortiori, de la logique humaine et de l’âme animale pour se préparer à recevoir la Torah, est particulièrement propice pour l’élévation spirituelle.
Néanmoins, il faut se préserver des duperies du mauvais penchant. Et, ces jours permettront également de recevoir les bénédictions les plus hautes, matérielles et spirituelles à la fois.
En vous souhaitant tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav A. Einbinder.
(2) Voir la lettre n°583.
(3) Qui signifie à la fois décès, retrait et élévation, illumination.
(4) Nos Sages enseignent que lorsque l’on étudie une explication, les lèvres du sage qui en est l’auteur remuent dans son tombeau.
3 Iyar 5710,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav A.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre en son temps, j’ai transmis le chèque, comme vous me l’avez demandé et vous trouverez ci-joint le reçu. Je vous joins également le fascicule du 19 Kislev 5710, qui contient la dernière causerie publique de mon beau-père, le Rabbi.
A chaque occasion(2), en particulier le Chabbat et les fêtes, lorsque chacun a plus clairement accès à la spiritualité que pendant le reste de la semaine, nous nous réunissons tous, ceux qui ont eu le mérite d’être ses disciples, attachés à lui, afin de ressentir la présence et l’esprit profond de mon beau-père, le Rabbi, comme l’indiquent le chapitre 27 d’Igueret Hakodech, de l’Admour Hazaken, et son commentaire.
Mon beau-père, le Rabbi, a consacré sa vie au bien de tous et de chacun, en particulier à celui de ses disciples. A n’en pas douter, il continue à distribuer ses bénédictions.
Néanmoins, celles-ci, dans une certaine mesure, sont maintenant différentes de ce qu’elles étaient auparavant. Car, son âme est désormais libérée des limites et des restrictions imposées par le corps. Elle reçoit des élévations successives, ce qui est bien le sens du mot Istalkout(3). Ses bénédictions, qu’elles soient matérielles ou spirituelles, sont donc plus hautes et plus fortes. Il en résulte que celui qui les reçoit doit se rendre apte à les obtenir en réalisant lui-même sa propre élévation.
Tout au long de sa vie, mon beau-père, le Rabbi, nous a montré la voie de l’élévation, non seulement par la pensée, mais aussi de manière concrète. Actuellement, ses lèvres remuent encore, dans ce monde, lorsque l’on y répète ses innombrables enseignements(4), discours ‘hassidiques, causeries, lettres.
En donnant une expression concrète à sa volonté et à son désir, nous forgeons les réceptacles permettant d’obtenir les plus hautes bénédictions, qu’il souhaite nous accorder. La période de la sortie d’Egypte, des limites et des barrières, du compte de l’Omer et du don de la Torah, à Chavouot, fête au cours de laquelle chacun d’entre nous doit se libérer de ses propres entraves, y compris de l’Egypte de la sainteté et, a fortiori, de la logique humaine et de l’âme animale pour se préparer à recevoir la Torah, est particulièrement propice pour l’élévation spirituelle.
Néanmoins, il faut se préserver des duperies du mauvais penchant. Et, ces jours permettront également de recevoir les bénédictions les plus hautes, matérielles et spirituelles à la fois.
En vous souhaitant tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav A. Einbinder.
(2) Voir la lettre n°583.
(3) Qui signifie à la fois décès, retrait et élévation, illumination.
(4) Nos Sages enseignent que lorsque l’on étudie une explication, les lèvres du sage qui en est l’auteur remuent dans son tombeau.