Lettre n° 5927

Par la grâce de D.ieu,
19 Kislev 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 2 Kislev, dans laquelle vous me décrivez l’état des enseignements, dans votre maison d’étude. Vous me dites que vous observez les bienfaits de D.ieu et qu’un autre aurait sûrement pu en faire de même.

De façon générale, l’action de l’homme est entièrement basée sur les bienfaits de D.ieu. Toutefois, D.ieu dit que, quand on agit par sa propre initiative, Il accorde la réussite, dans Sa grande miséricorde. De ce fait, on considère que c’est l’homme qui a agi.

Vous me dites qu’un autre aurait peut-être mieux fait. La seule conclusion que l’on peut tirer d’une telle idée est la suivante. Si un autre aurait pu mieux faire, cela doit être votre cas également, car vous êtes, vous aussi, un descendant d’Avraham, d’Its’hak et de Yaakov. Il faut donc s’appliquer à l’action et, au final, vous connaîtrez également la réussite.

Vous faites référence aux enseignements et vous me dites que vous n’êtes pas parvenu à leur donner un caractère de fixité. J’espère que vous ne vous découragez pas, ce qu’à D.ieu ne plaise, qu’à l’avenir, vous continuerez à faire des efforts en ce sens. En effet, qui sait quand est le temps propice, là-haut comme ici-bas ? Il peut se révéler bientôt et, en tout état de cause, il est clair que l’absence d’effort restera sans effet et qu’elle ne permettra de fixer aucun enseignement. Les jours de Kislev, mois des miracles et de la délivrance, sont effectivement propices pour tout cela.

Je suis certain que vous connaissez la signification du 19 Kislev. Je vous joins, néanmoins, un fascicule à ce sujet, qui fut rédigé, en son temps, par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celui-ci décrit la fête de la libération et l’enseignement qu’il convient d’en tirer. Sans doute vous en servirez-vous de la manière qui convient.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, dans la joie et l’enthousiasme,