Lettre n° 5945
Par la grâce de D.ieu,
23 Kislev 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 17(1) du mois de la délivrance(2). Vous me dites que votre situation n’a malheureusement pas évolué, que vous n’observez aucun développement, que votre état est très mauvais, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Mon opinion est très claire. Tout cela n’est pas exact. Si votre situation n’a pas changé, il n’y a pas lieu de dire “ malheureusement ”, mais plutôt de rappeler les termes du verset : “ L’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”, ce qui veut dire qu’il doit y avoir, de votre part, une action véritable et qu’il ne s’agit pas de s’acquitter d’une obligation.
Vous devez pouvoir dire que vous avez agi, qu’il n’est donc pas malheureux de constater que la situation n’a pas changé, car il en va ainsi en ce monde, comme la Torah nous l’a fait savoir. Différents textes le précisent, en particulier le Kountrass Ou Mayan, au discours 23, soulignant la nécessité d’une action de la part de l’homme.
Combien plus doit-il en être ainsi pour se fiancer. Nos Sages disent qu’on doit le faire comme si l’on recherchait ce que l’on a perdu. En la matière, il est donc surprenant que, selon vous, il vous sera impossible de trouver un parti en Erets Israël, ce qui implique que vous partiez à l’étranger. Le contraire est vrai. Si vous voulez adopter mon avis, annulez complètement cette décision et efforcez-vous, comme doit le faire celui qui craint D.ieu, de trouver là-bas un bon parti. Le Saint béni soit-Il constitue des couples et Il vous permettra de bâtir le vôtre, en un moment bon et fructueux. Puisse D.ieu faire que vous preniez cette décision au plus vite et pleinement. Et, vous vous fiancerez le plus rapidement possible.
Ce qui vient d’être dit s’applique également à votre installation. Certes, en la matière, un aussi grand effort n’est pas nécessaire, conformément à l’enseignement de nos Sages précédemment cité, mais, là encore, l’effort et l’action concrète sont indispensables. De manière naturelle, l’intellect dirige les sentiments et puisse donc D.ieu faire que vous vous maîtrisiez, que vous vous installiez en Erets Israël. Là, vous vous fiancerez et vous vous établirez. Ainsi, vous m’annoncerez de bonnes nouvelles, au plus vite.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rabbi écrit Tov, bon, mot dont la valeur numérique est dix sept.
(2) De l’Admour Hazaken, celui de Kislev.
23 Kislev 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 17(1) du mois de la délivrance(2). Vous me dites que votre situation n’a malheureusement pas évolué, que vous n’observez aucun développement, que votre état est très mauvais, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Mon opinion est très claire. Tout cela n’est pas exact. Si votre situation n’a pas changé, il n’y a pas lieu de dire “ malheureusement ”, mais plutôt de rappeler les termes du verset : “ L’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”, ce qui veut dire qu’il doit y avoir, de votre part, une action véritable et qu’il ne s’agit pas de s’acquitter d’une obligation.
Vous devez pouvoir dire que vous avez agi, qu’il n’est donc pas malheureux de constater que la situation n’a pas changé, car il en va ainsi en ce monde, comme la Torah nous l’a fait savoir. Différents textes le précisent, en particulier le Kountrass Ou Mayan, au discours 23, soulignant la nécessité d’une action de la part de l’homme.
Combien plus doit-il en être ainsi pour se fiancer. Nos Sages disent qu’on doit le faire comme si l’on recherchait ce que l’on a perdu. En la matière, il est donc surprenant que, selon vous, il vous sera impossible de trouver un parti en Erets Israël, ce qui implique que vous partiez à l’étranger. Le contraire est vrai. Si vous voulez adopter mon avis, annulez complètement cette décision et efforcez-vous, comme doit le faire celui qui craint D.ieu, de trouver là-bas un bon parti. Le Saint béni soit-Il constitue des couples et Il vous permettra de bâtir le vôtre, en un moment bon et fructueux. Puisse D.ieu faire que vous preniez cette décision au plus vite et pleinement. Et, vous vous fiancerez le plus rapidement possible.
Ce qui vient d’être dit s’applique également à votre installation. Certes, en la matière, un aussi grand effort n’est pas nécessaire, conformément à l’enseignement de nos Sages précédemment cité, mais, là encore, l’effort et l’action concrète sont indispensables. De manière naturelle, l’intellect dirige les sentiments et puisse donc D.ieu faire que vous vous maîtrisiez, que vous vous installiez en Erets Israël. Là, vous vous fiancerez et vous vous établirez. Ainsi, vous m’annoncerez de bonnes nouvelles, au plus vite.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rabbi écrit Tov, bon, mot dont la valeur numérique est dix sept.
(2) De l’Admour Hazaken, celui de Kislev.