Lettre n° 5953

Par la grâce de D.ieu,
26 Kislev 5718,
Brooklyn,

A la sainte Yechiva, auprès de la sainte communauté de
Buenos Aires, aux élèves, aux enseignants, au guide
spirituel et aux dirigeants,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue grandement et vous bénis,

J’ai eu connaissance avec plaisir, il y a quelques temps, de la fondation de votre sainte Yechiva. Mon plaisir a été accru en apprenant que, depuis cette fondation, vous vous êtes développés quantitativement, par le nombre des élèves et qualitativement, par le niveau des études.

A n’en pas douter, ce développement apportera l’encouragement à tous. Il aura pour effet d’agir encore plus, chacun en son domaine, afin que la Yechiva grandisse, quantitativement et qualitativement, comme on l’a dit. De fait, chacun peut intervenir dans ces deux domaines puisqu’un Juif possède à la fois un corps et une âme, une âme animale et une âme divine. Et, il doit en faire usage pour servir son Créateur, Qui donne la Torah et ordonne les Mitsvot, conformément à l’affirmation de la Michna selon laquelle : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”.

Ces jours sont favorables pour prendre de bonnes décisions et pour mener une action, dans ce domaine. En effet, nous venons de vivre le jour lumineux du 19 Kislev qui est, selon l’expression de notre maître, chef d’Israël, le Rabbi Rachab, dans une lettre qu’il adressa à mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera : “ la fête au cours de laquelle il a libéré notre âme dans la paix, lorsque la lumière et la vitalité de notre âme nous ont été accordées, afin de révéler la dimension profonde de notre sainte Torah, pour qu’elle éclaire l’aspect profond de notre âme, pour chasser tout sentiment mauvais et indigne de notre nature, pour consacrer toutes nos actions à l’objectif véritable, au Nom de D.ieu et à Sa Volonté, en notre prière, notre Torah, nos Mitsvot et en les préoccupations du monde nécessaires pour préserver le corps ”.

En outre, nous entrons dans la période de ‘Hanouka au cours de laquelle, quand le soleil se couche, à l’extérieur, on allume “ la bougie de D.ieu (qui) est l’âme de l’homme ”, “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, d’une manière sans cesse accrue, d’un jour à l’autre. Et, l’on ne se contente pas de soi-même, on le fait “ à la porte de sa maison, vers l’extérieur ”. Le sens allusif de tout cela est bien clair. Nos Sages disent que “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec ruse envers Ses créatures ”. Il est donc certain que chacun possède les forces nécessaires pour assumer cette sainte mission et pour le faire précisément comme l’ordonne le Créateur, avec joie et enthousiasme, conformément à l’expression de notre grand maître, le Rambam, dans son Michné Torah, à la fin de lois du Loulav.

Je vous joins un chèque à titre de participation symbolique aux dépenses de la sainte Yechiva.

Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,