Lettre n° 596
Par la grâce de D.ieu,
8 Iyar 5710,
Au jeune ‘Hassid, le Rav ...
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre.
Puisse D.ieu faire que vous soyez un digne réceptacle pour que se révèlent pleinement en vous toutes les bénédictions, matérielles et spirituelles, que vous a accordées mon beau-père, le Rabbi.
Vous avez sûrement vu, dans le Hayom Yom, à la date du 11 Nissan(1), le comportement qu’il convient d’adopter, au jour de son anniversaire, en particulier celui-ci, puisque vous entrez dans votre vingt deuxième année.
Vous consulterez le traité Kiddouchin 30a, qui évoque cet âge(2). Vous verrez aussi les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, chapitre 1, à la fin du paragraphe 6, qui cite les deux avis(3). Mais, l’on peut s’interroger, à ce propos(4).
Je conclus en vous accordant ma bénédiction,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Date de l’anniversaire du Rabbi.
(2) "Rav Houna dit: Celui qui a vingt ans et n’est pas encore marié vit, chaque jour, dans la faute. Peut-on vraiment dire cela? En fait, il vit dans la pensée de la faute. Rava, et un même enseignement fut donné dans la Yechiva de Rabbi Ichmaël, dit que, jusqu’à vingt ans, le Saint béni soit-Il attend qu’un homme se marie. S’il atteint cet âge et ne l’a pas fait, Il dit: que ses os se tordent. Rav ‘Hisda dit: Je surpasse mes amis parce que je me suis marié à seize ans et, si je l’avais fait à quatorze, j’aurais pu défier le mal. Rabba dit à Rav Nathan Bar Ami: Marie ton fils pendant qu’il t’écoute encore, c'est-à-dire entre seize et vingt deux ans ou, selon un autre avis, de dix huit à vingt quatre ans. Une même discussion oppose les Sages de la Michna, Rabbi Yehouda et Rabbi Né’hémya, au sujet du verset: éduque l’enfant selon sa voie. L’un dit: de seize à vingt deux ans et l’autre: de dix huit à vingt quatre ans".
(3) "Si un fils peut étudier la Torah et ne le fait pas, le père, s’il en a la possibilité doit l’y contraindre. Il doit aussi lui faire adopter un comportement vertueux et lui insuffler la crainte de D.ieu, dans toutes ses voies et dans tous ses comportements, tant qu’il conserve son autorité sur lui, c'est-à-dire, selon le traité Kidouchin 30, jusqu’à vingt quatre ans, ainsi qu’il est dit: éduque l’enfant selon sa voie. Pour qu’il adopte un bon comportement toute sa vie, il faut lui donner une bonne éducation quand il est jeune, c'est-à-dire de seize à vingt quatre ans. Avant seize ans, il n’accepte pas les reproches. Ceux-ci, en outre, ne doivent pas être multipliés et, au delà de vingt quatre ans, on peut craindre qu’il se révolte".
(4) Voir, à ce propos, les lettres n°246, 663 et 763.
8 Iyar 5710,
Au jeune ‘Hassid, le Rav ...
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre.
Puisse D.ieu faire que vous soyez un digne réceptacle pour que se révèlent pleinement en vous toutes les bénédictions, matérielles et spirituelles, que vous a accordées mon beau-père, le Rabbi.
Vous avez sûrement vu, dans le Hayom Yom, à la date du 11 Nissan(1), le comportement qu’il convient d’adopter, au jour de son anniversaire, en particulier celui-ci, puisque vous entrez dans votre vingt deuxième année.
Vous consulterez le traité Kiddouchin 30a, qui évoque cet âge(2). Vous verrez aussi les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, chapitre 1, à la fin du paragraphe 6, qui cite les deux avis(3). Mais, l’on peut s’interroger, à ce propos(4).
Je conclus en vous accordant ma bénédiction,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Date de l’anniversaire du Rabbi.
(2) "Rav Houna dit: Celui qui a vingt ans et n’est pas encore marié vit, chaque jour, dans la faute. Peut-on vraiment dire cela? En fait, il vit dans la pensée de la faute. Rava, et un même enseignement fut donné dans la Yechiva de Rabbi Ichmaël, dit que, jusqu’à vingt ans, le Saint béni soit-Il attend qu’un homme se marie. S’il atteint cet âge et ne l’a pas fait, Il dit: que ses os se tordent. Rav ‘Hisda dit: Je surpasse mes amis parce que je me suis marié à seize ans et, si je l’avais fait à quatorze, j’aurais pu défier le mal. Rabba dit à Rav Nathan Bar Ami: Marie ton fils pendant qu’il t’écoute encore, c'est-à-dire entre seize et vingt deux ans ou, selon un autre avis, de dix huit à vingt quatre ans. Une même discussion oppose les Sages de la Michna, Rabbi Yehouda et Rabbi Né’hémya, au sujet du verset: éduque l’enfant selon sa voie. L’un dit: de seize à vingt deux ans et l’autre: de dix huit à vingt quatre ans".
(3) "Si un fils peut étudier la Torah et ne le fait pas, le père, s’il en a la possibilité doit l’y contraindre. Il doit aussi lui faire adopter un comportement vertueux et lui insuffler la crainte de D.ieu, dans toutes ses voies et dans tous ses comportements, tant qu’il conserve son autorité sur lui, c'est-à-dire, selon le traité Kidouchin 30, jusqu’à vingt quatre ans, ainsi qu’il est dit: éduque l’enfant selon sa voie. Pour qu’il adopte un bon comportement toute sa vie, il faut lui donner une bonne éducation quand il est jeune, c'est-à-dire de seize à vingt quatre ans. Avant seize ans, il n’accepte pas les reproches. Ceux-ci, en outre, ne doivent pas être multipliés et, au delà de vingt quatre ans, on peut craindre qu’il se révolte".
(4) Voir, à ce propos, les lettres n°246, 663 et 763.