Lettre n° 5985

Par la grâce de D.ieu,
13 Tévet 5718,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais suite à la visite, ici-même, de votre mari et de vos fils, au cours de laquelle il a été dit que ce que l’on sait(1) soulève encore des difficultés. Il semble que ce soit la raison de ce retard(2), jusqu’à maintenant.

Comme vous le savez, les Sages donnent l’assurance, dans la Michna, que “ la récompense est à la mesure de l’effort ”. Bien plus, si l’on médite à tout cela, on conviendra que cette souffrance(3) est imaginaire, plutôt que réelle, surtout si l’on tient compte de la récompense. En effet, le saint Zohar, tome 3, page 126a, dit, à ce propos : “ Si tu agis ainsi, tes enfants seront plus importants que les autres hommes, ton mari sera béni dans tous les domaines, la richesse, les enfants, les petits-enfants ”. Ceci s’ajoute à la récompense proprement dite, celle de cette pratique et celle qui révèle une abondante bénédiction, pour tous les membres de la famille.

A n’en pas douter, D.ieu, qu’Il soit béni et loué, accomplira cette promesse. Vous-même et votre époux éduquerez vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans une opulence véritable, matérielle et spirituelle à la fois.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Vraisemblablement le port de la perruque. Voir, à ce sujet, les lettres n°5333 et 6105.
(2) Du fait que la femme à laquelle cette lettre est adressée ne la porte toujours pas.
(3) Résultant du port d’une perruque.