Lettre n° 5988

Par la grâce de D.ieu,
14 Tévet 5718,
Brooklyn,

A la Rabbanit Léa(1),

Je vous bénis et vous salue,

J’ai reçu votre lettre en son temps et ma réponse a été retardée, parce que je voulais savoir, avec précision, de quelles manière les études sont organisées dans votre maison. J’ai donc appris, avec plaisir, que le cours est régulier, qu’il a conservé la forme et le contenu qu’il avait auparavant, du vivant de votre mari, le Rav(2), puisse-t-il reposer en paix. Il y a là un accomplissement très important, un plaisir que l’on procure à l’âme de celui qui a quitté ce monde. En effet, dans ses quatre coudées, au sens littéral et de manière spirituelle, c’est-à-dire dans sa famille, en général et ses proches, en particulier, on s’engage dans la direction qui permettra l’élévation de l’âme, dans le monde de la vérité.

Puisse D.ieu faire que, pendant de nombreuses années encore, vous conceviez une grande satisfaction de tous vos enfants, une satisfaction conforme à l’espoir de celui qui a quitté ce monde. Pendant de longs jours et de bonnes années, vous m’annoncerez de bonnes nouvelles de vous-même et d’eux.

Vous savez sûrement qu’à la fin de l’été dernier, votre mari, le Rav, a envoyé ici des manuscrits de ‘Hassidout(3). J’espère être bientôt en mesure de pouvoir consacrer de mon temps à l’examen de leur contenu. S’il mérite d’être publié et que cela n’a pas encore été fait, on pourra éditer ces textes pour l’élévation de son âme, puisqu’il les a envoyés ici afin qu’ils soient édités.

Avec ma bénédiction de bonne santé, pour de longs jours et de bonnes années,

Notes

(1) Madame L. Chen, de Jérusalem.
(2) Le Rav Avraham Yehouda Chen.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5488.