Lettre n° 5998
Par la grâce de D.ieu,
20 Tévet 5718,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Israël Zusman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 15 Tévet, dans laquelle vous me décrivez, d’une manière particulièrement concise, la réunion ‘hassidique qui a eu lieu et les cours de Torah que vous donnez. Je suis surpris que vous soyez aussi bref, pour ce qui est susceptible de causer du plaisir. Comme je l’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim, c’est également là un moyen de mettre en pratique la Mitsva : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”.
Vous faites référence à la mélodie aux quatre mouvements. Celle-ci est chantée à des moments précis, comme l’établissent différents textes et, semble-t-il, également l’introduction du Séfer Ha Nigounim. A ces dates, il est évident qu’on la chante au cours d’une réunion ‘hassidique.
Vous me demandez s’il y avait lieu de la chanter au cours de la réunion ‘hassidique que vous mentionnez. Tout dépend du sentiment des présents. Ce peut être le cas, en effet, s’ils ont eu, au cours de cette réunion, le même sentiment que pendant celles qui sont citées dans les causeries auxquelles je faisais allusion. Ainsi, on chante cette mélodie à la fin de la réunion du 12 Tamouz, parce qu’il y a là une prolongation de la libération du 19 Kislev(2). S’agissant d’un sentiment du cœur, il est difficile de déduire le comportement de l’un de celui de l’autre, en particulier d’un homme âgé pour un jeune homme ou l’inverse. On peut admettre que la décision, en l’occurrence dépend du critère mentionné par mon beau-père, le Rabbi, d’après un récit bien connu de Rabbi Mena’hem Na’houm de Tchernobyl(3), qui est reproduit dans le Hayom Yom(4).
Vous m’interrogez sur les Kaddishs(5) faisant suite à la prière Ou Va Le Tsion. S’il n’y a plus dix hommes présents, la Hala’ha, dans le Choul’han Arou’h, au chapitre 55, indique ce qu’il convient de faire. C’est effectivement ce que l’on fait, en pareil cas. On dit ce Kaddish même s’il n’y a pas dix personnes, puisqu’il fait suite à tout ce qui a précédé, quand il y avait effectivement dix personnes à la synagogue.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles dans les domaines communautaires et personnels, les uns dépendant des autres, en bonne santé,
Notes
(1) Le Rav I. Z. Dvurts, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°4856.
(2) La libération du précédent Rabbi, le 12 Tamouz, est le prolongement de celle de l’Admour Hazaken, le 19 Kislev.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5519.
(4) Voir, à la date du 23 Sivan, un récit vraisemblablement basé sur celui-ci.
(5) Il faut sans doute dire le Kaddish.
20 Tévet 5718,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Israël Zusman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 15 Tévet, dans laquelle vous me décrivez, d’une manière particulièrement concise, la réunion ‘hassidique qui a eu lieu et les cours de Torah que vous donnez. Je suis surpris que vous soyez aussi bref, pour ce qui est susceptible de causer du plaisir. Comme je l’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim, c’est également là un moyen de mettre en pratique la Mitsva : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”.
Vous faites référence à la mélodie aux quatre mouvements. Celle-ci est chantée à des moments précis, comme l’établissent différents textes et, semble-t-il, également l’introduction du Séfer Ha Nigounim. A ces dates, il est évident qu’on la chante au cours d’une réunion ‘hassidique.
Vous me demandez s’il y avait lieu de la chanter au cours de la réunion ‘hassidique que vous mentionnez. Tout dépend du sentiment des présents. Ce peut être le cas, en effet, s’ils ont eu, au cours de cette réunion, le même sentiment que pendant celles qui sont citées dans les causeries auxquelles je faisais allusion. Ainsi, on chante cette mélodie à la fin de la réunion du 12 Tamouz, parce qu’il y a là une prolongation de la libération du 19 Kislev(2). S’agissant d’un sentiment du cœur, il est difficile de déduire le comportement de l’un de celui de l’autre, en particulier d’un homme âgé pour un jeune homme ou l’inverse. On peut admettre que la décision, en l’occurrence dépend du critère mentionné par mon beau-père, le Rabbi, d’après un récit bien connu de Rabbi Mena’hem Na’houm de Tchernobyl(3), qui est reproduit dans le Hayom Yom(4).
Vous m’interrogez sur les Kaddishs(5) faisant suite à la prière Ou Va Le Tsion. S’il n’y a plus dix hommes présents, la Hala’ha, dans le Choul’han Arou’h, au chapitre 55, indique ce qu’il convient de faire. C’est effectivement ce que l’on fait, en pareil cas. On dit ce Kaddish même s’il n’y a pas dix personnes, puisqu’il fait suite à tout ce qui a précédé, quand il y avait effectivement dix personnes à la synagogue.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles dans les domaines communautaires et personnels, les uns dépendant des autres, en bonne santé,
Notes
(1) Le Rav I. Z. Dvurts, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°4856.
(2) La libération du précédent Rabbi, le 12 Tamouz, est le prolongement de celle de l’Admour Hazaken, le 19 Kislev.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5519.
(4) Voir, à la date du 23 Sivan, un récit vraisemblablement basé sur celui-ci.
(5) Il faut sans doute dire le Kaddish.