Lettre n° 6005
Par la grâce de D.ieu,
22 Tévet 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 16 Tévet, dans laquelle vous me présentez les deux voies qui s’offrent à vous, dans le proche avenir. Vous me demandez ce que j’en pense. Bien souvent, en pareil cas, la décision finale suppose qu’au préalable, certains points soient tout d’abord tranchés, car ceux-ci sont plus importants que la question que vous posez, laquelle n’en est elle-même qu’une conséquence.
A mon sens, il en est bien ainsi, en la matière. Vous devez organiser votre vie en sorte que :
A) vous puissiez vous marier, bâtir très vite un foyer juif,
B) vous vous fixiez un temps pour l’étude de notre sainte Torah. Jusqu’à maintenant, vous avez mêlé les études sacrées et profanes. Il serait donc bon de consacrer au moins une année exclusivement aux études sacrées.
C’est donc en fonction de ces deux points que vous prendrez la décision finale à laquelle vous faites allusion. Et, vous pouvez en déduire quelle est mon opinion, sur cette question. Vous me dites que les études ne vous permettront pas de vous marier pendant les quatre prochaines années. Cela est exclu. Si vous pouvez vous spécialiser, dans votre branche en un an ou deux et pas plus, si, en outre, il vous est possible de vous marier pendant cette période, cette proposition est positive.
Devez-vous vous trouver dans un Kibboutz religieux ou bien résider en ville ? Cela est moins important que ce qui vient d’être dit. Votre lieu de résidence durant l’année ou les deux années à venir n’est nullement déterminant, dans l’optique de ce qui sera votre demeure permanente. Il en est de même pour l’endroit ou vous serez pendant les vacances. Un lieu de résidence provisoire ne doit pas avoir d’incidence sur l’endroit où vous vous installerez, dans la vie.
De plus, il semble que vous exerciez une influence sur un certain milieu et il y a sûrement moyen d’en profiter pour renforcer le Judaïsme, surtout dans le domaine essentiel, l’action concrète, qui est essentielle, la vie quotidienne basée sur notre Torah, Torah de vie. Vous devez donc vous efforcer de mettre à profit cette possibilité. Bien entendu, cela sera plus facile dans un Kibboutz que dans une grande ville.
Tout est effet de la Providence, émanant de D.ieu, Qui n’est pas limité. Il faut se servir pleinement de chaque chose et je saisis donc cette occasion, non seulement pour vous communiquer mon avis sur la question que vous posez, mais aussi pour vous souligner la nécessité d’étudier la dimension profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Et, il ne s’agit pas uniquement de connaissances supplémentaires de la Torah, qu’il conviendrait d’acquérir. La vie de l’homme en dépend, y compris au quotidien. En effet, un mode de vie ‘hassidique se distingue de celui qui écarte le luminaire de la ‘Hassidout sur un point fondamental, mais, bien entendu, une lettre n’est pas le cadre approprié pour expliquer longuement tout cela. De fait, selon un dicton connu, “ ce qui est clairement établi n’a nul besoin d’être démontré ”.
Bien entendu, mes propos n’ont pas pour objet de manquer de respect à qui que ce soit, ce qu’à D.ieu ne plaise, encore moins au mode de vie de ceux qui craignent D.ieu et respectent Ses Mitsvot. J’entends uniquement souligner que le bien véritable compte plusieurs niveaux, l’un plus haut que l’autre. En outre, en cette période troublée, la nécessité de posséder la chaleur, la lumière et la vitalité ‘hassidiques est plus particulièrement ressentie.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
22 Tévet 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 16 Tévet, dans laquelle vous me présentez les deux voies qui s’offrent à vous, dans le proche avenir. Vous me demandez ce que j’en pense. Bien souvent, en pareil cas, la décision finale suppose qu’au préalable, certains points soient tout d’abord tranchés, car ceux-ci sont plus importants que la question que vous posez, laquelle n’en est elle-même qu’une conséquence.
A mon sens, il en est bien ainsi, en la matière. Vous devez organiser votre vie en sorte que :
A) vous puissiez vous marier, bâtir très vite un foyer juif,
B) vous vous fixiez un temps pour l’étude de notre sainte Torah. Jusqu’à maintenant, vous avez mêlé les études sacrées et profanes. Il serait donc bon de consacrer au moins une année exclusivement aux études sacrées.
C’est donc en fonction de ces deux points que vous prendrez la décision finale à laquelle vous faites allusion. Et, vous pouvez en déduire quelle est mon opinion, sur cette question. Vous me dites que les études ne vous permettront pas de vous marier pendant les quatre prochaines années. Cela est exclu. Si vous pouvez vous spécialiser, dans votre branche en un an ou deux et pas plus, si, en outre, il vous est possible de vous marier pendant cette période, cette proposition est positive.
Devez-vous vous trouver dans un Kibboutz religieux ou bien résider en ville ? Cela est moins important que ce qui vient d’être dit. Votre lieu de résidence durant l’année ou les deux années à venir n’est nullement déterminant, dans l’optique de ce qui sera votre demeure permanente. Il en est de même pour l’endroit ou vous serez pendant les vacances. Un lieu de résidence provisoire ne doit pas avoir d’incidence sur l’endroit où vous vous installerez, dans la vie.
De plus, il semble que vous exerciez une influence sur un certain milieu et il y a sûrement moyen d’en profiter pour renforcer le Judaïsme, surtout dans le domaine essentiel, l’action concrète, qui est essentielle, la vie quotidienne basée sur notre Torah, Torah de vie. Vous devez donc vous efforcer de mettre à profit cette possibilité. Bien entendu, cela sera plus facile dans un Kibboutz que dans une grande ville.
Tout est effet de la Providence, émanant de D.ieu, Qui n’est pas limité. Il faut se servir pleinement de chaque chose et je saisis donc cette occasion, non seulement pour vous communiquer mon avis sur la question que vous posez, mais aussi pour vous souligner la nécessité d’étudier la dimension profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Et, il ne s’agit pas uniquement de connaissances supplémentaires de la Torah, qu’il conviendrait d’acquérir. La vie de l’homme en dépend, y compris au quotidien. En effet, un mode de vie ‘hassidique se distingue de celui qui écarte le luminaire de la ‘Hassidout sur un point fondamental, mais, bien entendu, une lettre n’est pas le cadre approprié pour expliquer longuement tout cela. De fait, selon un dicton connu, “ ce qui est clairement établi n’a nul besoin d’être démontré ”.
Bien entendu, mes propos n’ont pas pour objet de manquer de respect à qui que ce soit, ce qu’à D.ieu ne plaise, encore moins au mode de vie de ceux qui craignent D.ieu et respectent Ses Mitsvot. J’entends uniquement souligner que le bien véritable compte plusieurs niveaux, l’un plus haut que l’autre. En outre, en cette période troublée, la nécessité de posséder la chaleur, la lumière et la vitalité ‘hassidiques est plus particulièrement ressentie.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,