Lettre n° 6050
Par la grâce de D.ieu,
13 Chevat 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Nathan David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce dimanche et, en un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui de votre épouse, conformément à votre demande, près du saint tombeau de celui dont nous venons de célébrer la Hilloula(2), mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Vous m’interrogez sur les Tikouneï Zohar, au début du Tikoun 69, page 99b, qui disent : “ De plus, Adam connut… alors qu’il est écrit, par ailleurs : J’ai acquis mon homme ”. Vous vous interrogez sur cette affirmation car la Torah précise que ces mots furent prononcés par ‘Hava. Le Gaon de Vilna corrige effectivement le texte : “ Elle dit : J’ai acquis mon homme ”, mais cette correction est difficile à accepter, car ce passage des Tikouneï Zohar, dans son ensemble, parle d’Adam et il est bien dit : “ Adam connut ”, “ Il eut conscience de sa faute ”, “ Il sut l’impureté ”, Il observa la sphère ”. Toutes ces expressions sont au masculin. Il serait, bien entendu, surprenant de toutes les exprimer au féminin.
A mon sens, voici l’explication que l’on peut donner, en la matière. C’est effectivement ‘Hava qui dit : “ J’ai acquis mon homme ” et c’est en fonction de cela que son nom fut décidé. Néanmoins, il ne put l’être sans l’accord d’Adam, qui était essentiel. Les Tikouneï Zohar expliquent donc pourquoi il accepta ce nom. Vous consulterez le commentaire Daat Zekénim, des auteurs des Tossafot, Béréchit 38, 5, qui dit : “ J’ai entendu de mon maître que telle était leur coutume. Il choisissait le nom de leur premier fils et elle, celui du second ”, mais le Ramban conteste cette manière d’agir.
Notes
(1) Le Rav N. D. Rosenblum, de Buenos Aires. Voir, à son sujet, la lettre n°4658.
(2) Le 10 Chevat.
13 Chevat 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Nathan David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce dimanche et, en un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui de votre épouse, conformément à votre demande, près du saint tombeau de celui dont nous venons de célébrer la Hilloula(2), mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Vous m’interrogez sur les Tikouneï Zohar, au début du Tikoun 69, page 99b, qui disent : “ De plus, Adam connut… alors qu’il est écrit, par ailleurs : J’ai acquis mon homme ”. Vous vous interrogez sur cette affirmation car la Torah précise que ces mots furent prononcés par ‘Hava. Le Gaon de Vilna corrige effectivement le texte : “ Elle dit : J’ai acquis mon homme ”, mais cette correction est difficile à accepter, car ce passage des Tikouneï Zohar, dans son ensemble, parle d’Adam et il est bien dit : “ Adam connut ”, “ Il eut conscience de sa faute ”, “ Il sut l’impureté ”, Il observa la sphère ”. Toutes ces expressions sont au masculin. Il serait, bien entendu, surprenant de toutes les exprimer au féminin.
A mon sens, voici l’explication que l’on peut donner, en la matière. C’est effectivement ‘Hava qui dit : “ J’ai acquis mon homme ” et c’est en fonction de cela que son nom fut décidé. Néanmoins, il ne put l’être sans l’accord d’Adam, qui était essentiel. Les Tikouneï Zohar expliquent donc pourquoi il accepta ce nom. Vous consulterez le commentaire Daat Zekénim, des auteurs des Tossafot, Béréchit 38, 5, qui dit : “ J’ai entendu de mon maître que telle était leur coutume. Il choisissait le nom de leur premier fils et elle, celui du second ”, mais le Ramban conteste cette manière d’agir.
Notes
(1) Le Rav N. D. Rosenblum, de Buenos Aires. Voir, à son sujet, la lettre n°4658.
(2) Le 10 Chevat.