Lettre n° 6056
Par la grâce de D.ieu,
16 Chevat 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Nissan(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du nouvel an des arbres(2), avec ce qu’elle contenait. En un moment propice, je mentionnerai le nom de votre épouse, la Rabbanit, à laquelle D.ieu accordera longue vie, afin qu’elle obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément au contenu de votre lettre.
On confère un mérite à un jour propice, car “ l’homme est tel l’arbre du champ ”(3). Le nouvel an des arbres révèle la vitalité en tout ce qui concerne l’année qui le suit. C’est pour cela qu’il est appelé Roch, la tête et non le début, comme l’ont expliqué l’Admour Hazaken et son fils, l’Admour Haémtsahi. Il insuffle des bénédictions divines accrues en les besoins de chacun, au sein de tout Israël.
Ceci est particulièrement vrai pour ceux qui consacrent leurs efforts en la diffusion de l’arbre de vie, qui ne présente aucun aspect négatif, comme en atteste le passage bien connu du Raya Méhemna, expliqué par Iguéret Ha Kodech, au chapitre 26. Puisse D.ieu faire que, pour de longs jours et de bonnes années, vous décupliez vos forces dans la Torah, en général et dans la ‘Hassidout, en particulier, celle-ci étant, plus spécifiquement, “ ma vigne ”, qui s’ajoute à la part que l’on peut avoir des autres vignes, auxquelles la Torah décerne effectivement ce titre, mais qui, pour autant, ne sont pas “ la mienne ”.
On peut observer que cette explication se trouve également dans la partie révélée de la Torah, laquelle définit la Mitsva dont on ne peut pas confier la pratique aux autres. Celle-ci, à la plus haute extrémité, passe avant la Torah, bien que les préoccupations célestes n’égalent pas une simple Mitsva, pas même sur un point, comme le dit le traité Moéd Katan 9b. Sans doute le troisième volume de votre livre(4), dont vous annoncez la parution prochaine à la fin de votre lettre, sera-t-il consacré à cela. Bien plus, il traitera de la période(5) qu’un Juif devra, de l’avis de tous, dédier à la crainte de D.ieu.
Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav N. Telushkin, de Brooklyn. Voir, à son sujet, la lettre n°4382.
(2) Le 15 Chevat.
(3) Et, c’est, en l’occurrence, le nouvel an des arbres.
(4) Intitulé : “ La Torah et le monde ”.
(5) Celle de la délivrance.
16 Chevat 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Nissan(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du nouvel an des arbres(2), avec ce qu’elle contenait. En un moment propice, je mentionnerai le nom de votre épouse, la Rabbanit, à laquelle D.ieu accordera longue vie, afin qu’elle obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément au contenu de votre lettre.
On confère un mérite à un jour propice, car “ l’homme est tel l’arbre du champ ”(3). Le nouvel an des arbres révèle la vitalité en tout ce qui concerne l’année qui le suit. C’est pour cela qu’il est appelé Roch, la tête et non le début, comme l’ont expliqué l’Admour Hazaken et son fils, l’Admour Haémtsahi. Il insuffle des bénédictions divines accrues en les besoins de chacun, au sein de tout Israël.
Ceci est particulièrement vrai pour ceux qui consacrent leurs efforts en la diffusion de l’arbre de vie, qui ne présente aucun aspect négatif, comme en atteste le passage bien connu du Raya Méhemna, expliqué par Iguéret Ha Kodech, au chapitre 26. Puisse D.ieu faire que, pour de longs jours et de bonnes années, vous décupliez vos forces dans la Torah, en général et dans la ‘Hassidout, en particulier, celle-ci étant, plus spécifiquement, “ ma vigne ”, qui s’ajoute à la part que l’on peut avoir des autres vignes, auxquelles la Torah décerne effectivement ce titre, mais qui, pour autant, ne sont pas “ la mienne ”.
On peut observer que cette explication se trouve également dans la partie révélée de la Torah, laquelle définit la Mitsva dont on ne peut pas confier la pratique aux autres. Celle-ci, à la plus haute extrémité, passe avant la Torah, bien que les préoccupations célestes n’égalent pas une simple Mitsva, pas même sur un point, comme le dit le traité Moéd Katan 9b. Sans doute le troisième volume de votre livre(4), dont vous annoncez la parution prochaine à la fin de votre lettre, sera-t-il consacré à cela. Bien plus, il traitera de la période(5) qu’un Juif devra, de l’avis de tous, dédier à la crainte de D.ieu.
Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav N. Telushkin, de Brooklyn. Voir, à son sujet, la lettre n°4382.
(2) Le 15 Chevat.
(3) Et, c’est, en l’occurrence, le nouvel an des arbres.
(4) Intitulé : “ La Torah et le monde ”.
(5) Celle de la délivrance.