Lettre n° 6093
Par la grâce de D.ieu,
Sixième jour d’Adar 5718,
Brooklyn, New York,
A l’attention des participants au cours de Talmud,
dans la synagogue Tséma’h Tsédek, de rite Ari Zal,
à New York, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue grandement et vous bénis,
J’ai appris, avec plaisir, que votre étude publique de la Torah se poursuit et que vous concluez, ces jours-ci, le traité Pessa’him, ce qui est d’actualité, trente jours avant la fête(1). Ce traité se conclut(2) par la bénédiction du Pessa’h et celle du sacrifice, dans la Michna, par la bénédiction du rachat du premier-né et celle de Chéhé’héyanou, dans la Guemara commentant cette Michna.
Le sacrifice de Pessa’h et sa définition sont liés à la circoncision, qui est une condition devant être rempli pour pouvoir l’offrir. L’un et l’autre appartiennent donc à la même catégorie, comme le dit la Michna, au début du traité Kritout. Plus profondément, ils ont bien un contenu unique, qui est la conclusion d’une alliance entre le Saint béni soit-Il et Israël. La circoncision distingue les Juifs des autres nations et D.ieu les libère de l’exil, qui porte le nom de l’Egypte. En outre, le sacrifice de Chelamim(3) réalise la paix dans le monde(4), introduit la spiritualité dans la matière. C’est la raison pour laquelle la viande en est consommée à la fois par les Cohanim et par les propriétaires du sacrifice, consommée au sens le plus littéral.
Ceci nous permet de comprendre le sens de ce passage de la Guemara et la relation qui peut être faite avec le rachat du premier-né, au même titre que le lien entre le sacrifice de Pessa’h et la circoncision dont il est ici question. Car, il s’agit bien là du rachat de “ Mon fils aîné, Israël ”, pour lequel est récité la bénédiction de Chéhé’héyanou, prononcée uniquement à propos d’un bien visible et tangible(5). Conformément à la Hala’ha, le père de l’enfant, c’est-à-dire notre Père Qui se trouve dans les cieux, récite ces deux bénédictions.
Puisse donc D.ieu, très prochainement, par l’intermédiaire de notre juste Machia’h, racheter Son fils unique des exils. Alors, nous prononcerons devant Lui un chant nouveau(6) : “ Voici, c’est notre D.ieu ”, selon la conclusion du traité Taanit, “ Il nous a fait vivre et nous a fait exister jusqu’à cette période ”(7).
Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
N. B. : En un moment propice, je mentionnerai tous ceux dont vous citez les noms dans votre lettre près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Notes
(1) De Pessa’h.
(2) Voir, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 11, à partir de la page 42.
(3) De la même étymologie que Chalom, la paix.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Torat Cohanim sur Vaykra 3, 1 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Tossafot, sur le traité Soukka 46a ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Tossafot, sur le traité Pessa’him 116b ”.
(7) Selon le texte de la bénédiction de Chéhé’héyanou.
Sixième jour d’Adar 5718,
Brooklyn, New York,
A l’attention des participants au cours de Talmud,
dans la synagogue Tséma’h Tsédek, de rite Ari Zal,
à New York, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue grandement et vous bénis,
J’ai appris, avec plaisir, que votre étude publique de la Torah se poursuit et que vous concluez, ces jours-ci, le traité Pessa’him, ce qui est d’actualité, trente jours avant la fête(1). Ce traité se conclut(2) par la bénédiction du Pessa’h et celle du sacrifice, dans la Michna, par la bénédiction du rachat du premier-né et celle de Chéhé’héyanou, dans la Guemara commentant cette Michna.
Le sacrifice de Pessa’h et sa définition sont liés à la circoncision, qui est une condition devant être rempli pour pouvoir l’offrir. L’un et l’autre appartiennent donc à la même catégorie, comme le dit la Michna, au début du traité Kritout. Plus profondément, ils ont bien un contenu unique, qui est la conclusion d’une alliance entre le Saint béni soit-Il et Israël. La circoncision distingue les Juifs des autres nations et D.ieu les libère de l’exil, qui porte le nom de l’Egypte. En outre, le sacrifice de Chelamim(3) réalise la paix dans le monde(4), introduit la spiritualité dans la matière. C’est la raison pour laquelle la viande en est consommée à la fois par les Cohanim et par les propriétaires du sacrifice, consommée au sens le plus littéral.
Ceci nous permet de comprendre le sens de ce passage de la Guemara et la relation qui peut être faite avec le rachat du premier-né, au même titre que le lien entre le sacrifice de Pessa’h et la circoncision dont il est ici question. Car, il s’agit bien là du rachat de “ Mon fils aîné, Israël ”, pour lequel est récité la bénédiction de Chéhé’héyanou, prononcée uniquement à propos d’un bien visible et tangible(5). Conformément à la Hala’ha, le père de l’enfant, c’est-à-dire notre Père Qui se trouve dans les cieux, récite ces deux bénédictions.
Puisse donc D.ieu, très prochainement, par l’intermédiaire de notre juste Machia’h, racheter Son fils unique des exils. Alors, nous prononcerons devant Lui un chant nouveau(6) : “ Voici, c’est notre D.ieu ”, selon la conclusion du traité Taanit, “ Il nous a fait vivre et nous a fait exister jusqu’à cette période ”(7).
Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
N. B. : En un moment propice, je mentionnerai tous ceux dont vous citez les noms dans votre lettre près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Notes
(1) De Pessa’h.
(2) Voir, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 11, à partir de la page 42.
(3) De la même étymologie que Chalom, la paix.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Torat Cohanim sur Vaykra 3, 1 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Tossafot, sur le traité Soukka 46a ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Tossafot, sur le traité Pessa’him 116b ”.
(7) Selon le texte de la bénédiction de Chéhé’héyanou.