Lettre n° 6111
Par la grâce de D.ieu,
13 Adar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai pris connaissance, avec une grande peine, de votre compte-rendu qui m’a été envoyé le 10 Adar. Il est sûrement inutile de vous préciser la raison de cette peine, car vous avez sans doute conservé une copie de ce compte-rendu, soulignant la manque d’actions menées en direction des autres. Une peine qui n’est pas moins grande et qui est peut-être même supérieure est, en outre, provoquée par l’insuffisance des actions envers soi-même, qui est mise en évidence par le manque d’harmonie entre les cœurs.
Certes, il est inutile de se plaindre du passé et D.ieu fasse qu’au moins à l’avenir, les cœurs se rapprochent, dans toute la mesure du possible, que l’on redouble d’ardeur envers soi-même et envers les autres, comme l’établissent différents textes. On sait, en effet, que nul ne sera écarté. En tout endroit, il faudra bien agir. Car, la requête de nos maîtres portant sur la diffusion des sources à l’extérieur est un ordre. Comme le soulignent les Sages, commentant le verset : “ D.ieu achève pour moi ”, la Torah a le pouvoir de modifier les processus naturels. Retarder un accomplissement d’une journée, d’une semaine, d’un mois n’a donc aucun intérêt, car, au final, cela devra être fait par telle personne. Il est donc préférable de s’en acquitter au plus tôt et de le faire précisément dans la joie et l’enthousiasme.
Bien plus, nous sommes en des jours propices, en particulier pour ce qui vient d’être dit. En effet, comme le soulignent les livres, une des raisons pour lesquelles il y a, à Pourim, une Mitsva d’envoyer des mets à son prochain, est la nécessité de rapprocher les cœurs des Juifs. Un don est fait, en outre, à ceux qui sont dénués de tout et qui sont donc bien plus que de simples pauvres. Or, “ il n’est de pauvre que par l’esprit ” et il y a bien là la diffusion des sources à l’extérieur et même à l’extérieur de l’extérieur. C’est une évidence. Si vous prenez une ferme résolution en ce sens, il est une certitude que vous constaterez aussitôt la réussite, comme cela est expliqué à propos des épreuves. En effet, quand on n’y fait guère attention, on prend conscience qu’il s’agissait uniquement d’une épreuve et nullement d’une réalité. Il en reste donc uniquement l’apport positif, ainsi qu’il est dit : “ Car, l’Eternel votre D.ieu vous met à l’épreuve ” Cette mise à l’épreuve(1) peut également être rapprochée du verset : “ Je soulèverai mon fanion au dessus des montagnes ”, lequel fait bien allusion à l’élévation et à la hauteur(2).
Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, “ la lumière, la joie, l’allégresse et l’honneur ”(3) soient le contenu de toutes les nouvelles me parvenant de votre ville. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour une fête de Pourim joyeuse,
Notes
(1) Menassé, de la même étymologie que Ness, le fanion.
(2) Ce fanion se trouvant alors encore plus haut que les montagnes elles-mêmes.
(3) Qui sont l’apport de la fête de Pourim.
13 Adar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai pris connaissance, avec une grande peine, de votre compte-rendu qui m’a été envoyé le 10 Adar. Il est sûrement inutile de vous préciser la raison de cette peine, car vous avez sans doute conservé une copie de ce compte-rendu, soulignant la manque d’actions menées en direction des autres. Une peine qui n’est pas moins grande et qui est peut-être même supérieure est, en outre, provoquée par l’insuffisance des actions envers soi-même, qui est mise en évidence par le manque d’harmonie entre les cœurs.
Certes, il est inutile de se plaindre du passé et D.ieu fasse qu’au moins à l’avenir, les cœurs se rapprochent, dans toute la mesure du possible, que l’on redouble d’ardeur envers soi-même et envers les autres, comme l’établissent différents textes. On sait, en effet, que nul ne sera écarté. En tout endroit, il faudra bien agir. Car, la requête de nos maîtres portant sur la diffusion des sources à l’extérieur est un ordre. Comme le soulignent les Sages, commentant le verset : “ D.ieu achève pour moi ”, la Torah a le pouvoir de modifier les processus naturels. Retarder un accomplissement d’une journée, d’une semaine, d’un mois n’a donc aucun intérêt, car, au final, cela devra être fait par telle personne. Il est donc préférable de s’en acquitter au plus tôt et de le faire précisément dans la joie et l’enthousiasme.
Bien plus, nous sommes en des jours propices, en particulier pour ce qui vient d’être dit. En effet, comme le soulignent les livres, une des raisons pour lesquelles il y a, à Pourim, une Mitsva d’envoyer des mets à son prochain, est la nécessité de rapprocher les cœurs des Juifs. Un don est fait, en outre, à ceux qui sont dénués de tout et qui sont donc bien plus que de simples pauvres. Or, “ il n’est de pauvre que par l’esprit ” et il y a bien là la diffusion des sources à l’extérieur et même à l’extérieur de l’extérieur. C’est une évidence. Si vous prenez une ferme résolution en ce sens, il est une certitude que vous constaterez aussitôt la réussite, comme cela est expliqué à propos des épreuves. En effet, quand on n’y fait guère attention, on prend conscience qu’il s’agissait uniquement d’une épreuve et nullement d’une réalité. Il en reste donc uniquement l’apport positif, ainsi qu’il est dit : “ Car, l’Eternel votre D.ieu vous met à l’épreuve ” Cette mise à l’épreuve(1) peut également être rapprochée du verset : “ Je soulèverai mon fanion au dessus des montagnes ”, lequel fait bien allusion à l’élévation et à la hauteur(2).
Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, “ la lumière, la joie, l’allégresse et l’honneur ”(3) soient le contenu de toutes les nouvelles me parvenant de votre ville. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour une fête de Pourim joyeuse,
Notes
(1) Menassé, de la même étymologie que Ness, le fanion.
(2) Ce fanion se trouvant alors encore plus haut que les montagnes elles-mêmes.
(3) Qui sont l’apport de la fête de Pourim.