Lettre n° 6114
Par la grâce de D.ieu,
17 Adar 5718,
Brooklyn,
Je te salue et te bénis,
Je fais réponse à ta lettre du 15 Adar, Chouchan Pourim, dans laquelle tu me décris ta situation morale et tu sollicites mon conseil, à ce sujet. Tu possèdes sûrement un Tanya et tu y trouveras la réponse à toutes tes questions. Tu en possèdes sûrement l’édition dans laquelle il y a un index, ce qui te facilitera la recherche.
Tu m’interroges sur ce qui est raconté dans les livres ou bien transmis oralement, à propos de personnes qui, en leur jeune âge, étaient d’immenses génies du peuple d’Israël. Or, à quoi bon poser de telles questions ? Pourquoi se demander la raison pour laquelle les hommes sont différents ? Bien plus, le début du chapitre 4 du Tanya explique que la compréhension de la Torah dépend des capacités intellectuelles et de la source céleste de l’âme. Commentant l’affirmation de la Michna selon laquelle on doit être “ humble devant chacun ”, le chapitre 30 souligne que tout homme possède une qualité que l’autre n’a pas. C’est aussi ce qu’explique la fin du chapitre 7 d’Iguéret Ha Kodech, montrant que la réussite d’une certaine personne, dans une Mitsva particulière, s’explique uniquement parce que telle est la Volonté de D.ieu.
Je suis surpris par ta manière d’aborder cette question. Car, la finalité de l’homme n’est pas de s’élever et de dépasser les autres, mais, selon les termes de la Michna, “ j’ai été créé pour servir mon Créateur ”. Si le Saint béni soit-Il souhaite que la grandeur de l’un s’exprime par la Mitsva de la Tsédaka et celle de l’autre par l’étude de la Torah, chacun ne peut que mettre en pratique le Dessein du Créateur, celui qui lui a été assigné. Bien évidemment, cette citation d’Iguéret Ha Kodech n’a pas d’autre but que de conforter et d’inviter à l’empressement. Mais, en tout état de cause, tous les Juifs sont tenus de mettre en pratique l’ensemble des six cent treize Mitsvot, “ et l’étude de la Torah surpasse toutes les autres ”.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Tu as sûrement connaissance des trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Tout au moins les adopteras-tu, à l’avenir. De même, tu donneras quelques cents à la Tsédaka, chaque matin de semaine, avant la prière.
17 Adar 5718,
Brooklyn,
Je te salue et te bénis,
Je fais réponse à ta lettre du 15 Adar, Chouchan Pourim, dans laquelle tu me décris ta situation morale et tu sollicites mon conseil, à ce sujet. Tu possèdes sûrement un Tanya et tu y trouveras la réponse à toutes tes questions. Tu en possèdes sûrement l’édition dans laquelle il y a un index, ce qui te facilitera la recherche.
Tu m’interroges sur ce qui est raconté dans les livres ou bien transmis oralement, à propos de personnes qui, en leur jeune âge, étaient d’immenses génies du peuple d’Israël. Or, à quoi bon poser de telles questions ? Pourquoi se demander la raison pour laquelle les hommes sont différents ? Bien plus, le début du chapitre 4 du Tanya explique que la compréhension de la Torah dépend des capacités intellectuelles et de la source céleste de l’âme. Commentant l’affirmation de la Michna selon laquelle on doit être “ humble devant chacun ”, le chapitre 30 souligne que tout homme possède une qualité que l’autre n’a pas. C’est aussi ce qu’explique la fin du chapitre 7 d’Iguéret Ha Kodech, montrant que la réussite d’une certaine personne, dans une Mitsva particulière, s’explique uniquement parce que telle est la Volonté de D.ieu.
Je suis surpris par ta manière d’aborder cette question. Car, la finalité de l’homme n’est pas de s’élever et de dépasser les autres, mais, selon les termes de la Michna, “ j’ai été créé pour servir mon Créateur ”. Si le Saint béni soit-Il souhaite que la grandeur de l’un s’exprime par la Mitsva de la Tsédaka et celle de l’autre par l’étude de la Torah, chacun ne peut que mettre en pratique le Dessein du Créateur, celui qui lui a été assigné. Bien évidemment, cette citation d’Iguéret Ha Kodech n’a pas d’autre but que de conforter et d’inviter à l’empressement. Mais, en tout état de cause, tous les Juifs sont tenus de mettre en pratique l’ensemble des six cent treize Mitsvot, “ et l’étude de la Torah surpasse toutes les autres ”.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Tu as sûrement connaissance des trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Tout au moins les adopteras-tu, à l’avenir. De même, tu donneras quelques cents à la Tsédaka, chaque matin de semaine, avant la prière.