Lettre n° 6119
Par la grâce de D.ieu,
19 Adar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me rapportez quelques points de votre vie. Vous concluez en évoquant le problème de votre plus jeune fils, qui a des dispositions pour l’étude, mais manque de volonté et de patience.
En pareil cas, on peut trouver une solution uniquement en le plaçant dans un endroit où l’on se consacre, avec élan et ardeur, aux études sacrées, pendant la majeure partie du jour. En conséquence, il serait bon, dans la mesure du possible, qu’il aille poursuivre ses études, au moins pendant quelques temps, dans l’une des Yechivot d’Europe, réservée aux études sacrées. Sans doute l’acceptera-t-il, puisque cela sera uniquement pour un temps limité. De la sorte, vous observerez l’effet que cela aura sur lui. Vous constaterez s’il n’a réellement aucune volonté et aucune motivation, comme vous l’écrivez ou bien si la Yechiva a exercé sur lui une influence positive.
S’il semble que, même de cette façon, il ne se consacre pas à l’étude avec élan et ardeur, vous savez, néanmoins, ce qu’expliquent différents textes de notre sainte Torah. Il est, en effet, plusieurs catégories de Juifs, y compris parmi ceux qui respectent la Torah et les Mitsvot. Certains sont, avant tout, des érudits de la Torah, se consacrant à son étude, même si, par ailleurs, ils pratiquent également les Mitsvot. D’autres, en revanche, s’appliquent, avant tout, à accomplir les Mitsvot, même s’ils fixent, en outre, un temps quotidien pour l’étude. On peut être un Grand d’Israël, utile à soi-même et à la communauté, tout en appartenant soit à l’une soit à l’autre de ces catégories. Puisse D.ieu faire que vous conceviez de lui une satisfaction véritable, c’est-à-dire une satisfaction juive en tout point.
Il faudrait faire vérifier les Tefillin de votre fils, de même que les Mezouzot de votre logement, afin que toutes soient cachères, conformément à la Hala’ha. Et, madame respectera la coutume positive des femmes juives vertueuses qui consistent à donner de la Tsédaka, chaque fois qu’elles allument les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
19 Adar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me rapportez quelques points de votre vie. Vous concluez en évoquant le problème de votre plus jeune fils, qui a des dispositions pour l’étude, mais manque de volonté et de patience.
En pareil cas, on peut trouver une solution uniquement en le plaçant dans un endroit où l’on se consacre, avec élan et ardeur, aux études sacrées, pendant la majeure partie du jour. En conséquence, il serait bon, dans la mesure du possible, qu’il aille poursuivre ses études, au moins pendant quelques temps, dans l’une des Yechivot d’Europe, réservée aux études sacrées. Sans doute l’acceptera-t-il, puisque cela sera uniquement pour un temps limité. De la sorte, vous observerez l’effet que cela aura sur lui. Vous constaterez s’il n’a réellement aucune volonté et aucune motivation, comme vous l’écrivez ou bien si la Yechiva a exercé sur lui une influence positive.
S’il semble que, même de cette façon, il ne se consacre pas à l’étude avec élan et ardeur, vous savez, néanmoins, ce qu’expliquent différents textes de notre sainte Torah. Il est, en effet, plusieurs catégories de Juifs, y compris parmi ceux qui respectent la Torah et les Mitsvot. Certains sont, avant tout, des érudits de la Torah, se consacrant à son étude, même si, par ailleurs, ils pratiquent également les Mitsvot. D’autres, en revanche, s’appliquent, avant tout, à accomplir les Mitsvot, même s’ils fixent, en outre, un temps quotidien pour l’étude. On peut être un Grand d’Israël, utile à soi-même et à la communauté, tout en appartenant soit à l’une soit à l’autre de ces catégories. Puisse D.ieu faire que vous conceviez de lui une satisfaction véritable, c’est-à-dire une satisfaction juive en tout point.
Il faudrait faire vérifier les Tefillin de votre fils, de même que les Mezouzot de votre logement, afin que toutes soient cachères, conformément à la Hala’ha. Et, madame respectera la coutume positive des femmes juives vertueuses qui consistent à donner de la Tsédaka, chaque fois qu’elles allument les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,