Lettre n° 6149
Par la grâce de D.ieu,
2 Nissan 5718,
Brooklyn,
Aux dirigeants des jeunes de l’association ‘Habad,
aux dirigeants du réseau Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch,
en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre compte-rendu du 24 Adar et je réponds, par la présente, à vos questions :
A) Quand un conseil ou une instruction sont donnés d’ici, cela ne signifie pas, c’est une évidence, qu’il faille y consacrer une somme et des forces immenses, au delà de toute limite. Quand on prend un engagement, on doit le tenir à l’échéance convenue. Il faut donc exclure l’engagement qui n’aurait pas de limites.
B) Il résulte de ce qui vient d’être dit que, s’agissant des voyages dans les Kibboutzim, par exemple, de la fixation de cours et de la création d’écoles, une limite doit être introduite, en fonction de ce principe, comme pour toutes les actions de l’homme.
C) A l’opposé, l’engagement à une collecte spécifique, couvrant la moitié du coût de la réunion de la jeunesse, reste valable. Je suis surpris que vous n’ayez pas encore reçu ce montant, de la part de la caisse chargée de cette collecte. Peut-être y a-t-il une insuffisance passagère de cette caisse.
D) Concernant l’action dans le domaine de l’éducation, il me semble avoir dit ici au ‘Hassid, Rav I. G.(1) et avoir écrit que ceci concerne(2) avant tout les personnes qui pour l’heure n’ont pas de moyen d’assurer leur subsistance, ou bien se trouvent à la croisée des chemins(3). En revanche, il ne s’agit pas, pour cela, d’abandonner un moyen sûr de gagner sa vie, a fortiori s’il permet d’assurer largement ses besoins. Au moins dans un premier temps, une telle éventualité est exclue. De fait, pour l’heure, on n’a pas encore mobilisé ceux qui n’assurent pas encore leur propre subsistance ou bien qui ont un choix à faire.
E) Si l’on tient compte du temps de travail, jusqu’à maintenant, il serait bon que vous teniez une réunion, que l’on établisse un bilan de ce qui a été accompli, ces dernières années et de ce qui en a résulté. Vous connaissez le dicton(4) que mon beau-père, le Rabbi, avait coutume de citer : “ Le passé délivre un enseignement pour l’avenir ”. Avec la réflexion qui convient, vous trouverez sûrement le moyen d’ajouter certains points à votre programme et à vos projets de développement, à l’avenir. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée de diffusion des sources(5), jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur,
Notes
(1) Le Rav Its’hak Gansburg. Voir, à son sujet, les lettres n°5884 et 6064.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5951.
(3) C’est parmi eux qu’il convient de recruter les professeurs du réseau Ohaleï Yossef Its’hak.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5811.
(5) De la ‘Hassidout.
2 Nissan 5718,
Brooklyn,
Aux dirigeants des jeunes de l’association ‘Habad,
aux dirigeants du réseau Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch,
en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre compte-rendu du 24 Adar et je réponds, par la présente, à vos questions :
A) Quand un conseil ou une instruction sont donnés d’ici, cela ne signifie pas, c’est une évidence, qu’il faille y consacrer une somme et des forces immenses, au delà de toute limite. Quand on prend un engagement, on doit le tenir à l’échéance convenue. Il faut donc exclure l’engagement qui n’aurait pas de limites.
B) Il résulte de ce qui vient d’être dit que, s’agissant des voyages dans les Kibboutzim, par exemple, de la fixation de cours et de la création d’écoles, une limite doit être introduite, en fonction de ce principe, comme pour toutes les actions de l’homme.
C) A l’opposé, l’engagement à une collecte spécifique, couvrant la moitié du coût de la réunion de la jeunesse, reste valable. Je suis surpris que vous n’ayez pas encore reçu ce montant, de la part de la caisse chargée de cette collecte. Peut-être y a-t-il une insuffisance passagère de cette caisse.
D) Concernant l’action dans le domaine de l’éducation, il me semble avoir dit ici au ‘Hassid, Rav I. G.(1) et avoir écrit que ceci concerne(2) avant tout les personnes qui pour l’heure n’ont pas de moyen d’assurer leur subsistance, ou bien se trouvent à la croisée des chemins(3). En revanche, il ne s’agit pas, pour cela, d’abandonner un moyen sûr de gagner sa vie, a fortiori s’il permet d’assurer largement ses besoins. Au moins dans un premier temps, une telle éventualité est exclue. De fait, pour l’heure, on n’a pas encore mobilisé ceux qui n’assurent pas encore leur propre subsistance ou bien qui ont un choix à faire.
E) Si l’on tient compte du temps de travail, jusqu’à maintenant, il serait bon que vous teniez une réunion, que l’on établisse un bilan de ce qui a été accompli, ces dernières années et de ce qui en a résulté. Vous connaissez le dicton(4) que mon beau-père, le Rabbi, avait coutume de citer : “ Le passé délivre un enseignement pour l’avenir ”. Avec la réflexion qui convient, vous trouverez sûrement le moyen d’ajouter certains points à votre programme et à vos projets de développement, à l’avenir. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée de diffusion des sources(5), jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur,
Notes
(1) Le Rav Its’hak Gansburg. Voir, à son sujet, les lettres n°5884 et 6064.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5951.
(3) C’est parmi eux qu’il convient de recruter les professeurs du réseau Ohaleï Yossef Its’hak.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°5811.
(5) De la ‘Hassidout.