Lettre n° 615

Par la grâce de D.ieu,
Veille de Roch ‘Hodech Sivan 5710,
Brooklyn, New York,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav A.(1), émissaire des sages,

Je vous salue et vous bénis,

Je viens de recevoir votre lettre du 25 Iyar. J’ai été particulièrement satisfait de voir qu’en parlant de mon beau-père, le Rabbi, vous dites: "qu’il soit en bonne santé"(2). On peut établir qu’il doit en être ainsi d’après le chapitre 27 d’Igueret Hakodech, expliquant que la vie du Juste est spirituelle, faite de foi, d’amour et de crainte. Et l’on sait qu’il connaît perpétuellement l’élévation.

Quant à ce que vous écrivez à mon propos(3), pourquoi l’avoir fait, puisque je ne possède pas tout ce que vous dites? Je n’ai besoin, sur mon propre compte, d’aucune allusion, d’aucune explication. Une brève réflexion à ma situation me suffit pour savoir ce que je suis. Comment des preuves et des raisonnements bâtis par d’autres pourraient-ils changer tout cela?

Qu’adviendra-t-il de nous? Je peux dire uniquement que le Rabbi prend la pleine responsabilité de ce qu’il pense. Il pourvoira donc. De quelle manière? Je ne le sais pas. Mais, il y a encore d’autres choses que je ne sais pas.

Je conclus en vous souhaitant une bonne fête, ainsi qu’à tous les membres de votre famille. Les noms que vous m’avez communiqués seront mentionnés auprès du tombeau.

En vous souhaitant tout le bien et la réussite dans votre mission,

Notes

(1) Le Rav Avraham Pariz, de Terre Sainte. Voir également les lettres n°675, 685 et 698.
(2) Voir la fin de la lettre précédente.
(3) Le Rav Pariz demandait au Rabbi de prendre la succession de son beau-père. Voir, à ce propos, la lettre n°576.