Lettre n° 6155
Par la grâce de D.ieu,
3 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce vendredi dans laquelle vous m’écrivez que, depuis votre jeune âge, vous êtes isolé. Or, vous vivez difficilement cette solitude. Il est pourtant clair qu’il dépend, pour une large part, d’un jeune homme se trouvant à la Yechiva Tom’heï Temimim, dans une classe constituée de plusieurs jeunes gens du même âge que lui, d’entretenir des liens d’amitié avec eux. Bien entendu, ceci ne peut pas se substituer totalement au foyer parental(1), mais peut, en revanche, venir en aide, pour une large et importante part, afin de traverser cette période de quelques années, jusqu’à ce que vous structuriez votre vie familiale(2), avec l’aide de D.ieu.
Dans une telle situation, on peut également trouver de l’aide dans les actions positives qui sont menées en direction de son prochain. De la sorte, on ressent, au fond de son âme, le lien qui existe entre les Juifs. Même si, au début, ce sentiment ne s’exprime pas pleinement, il devient effectif, au final et, s’il en est ainsi pour tous les Juifs, combien plus est-ce le cas pour celui qui se trouve dans un environnement ‘hassidique, qui participe à des actions menées au profit de la ‘Hassidout. Que D.ieu vous accorde le succès d’intensifier votre élan et votre ardeur en notre Torah, dont “ les voies sont des voies agréables ”, pénétrées de lumière et de vitalité ‘hassidiques. De la sorte, vous ressentirez concrètement le dicton(3) que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi : “ Grâce à la ‘Hassidout, on ne se sent pas seul ”. A un stade plus élevé, on ressent même la proximité et l’amitié. Je vous adresse ma bénédiction à propos de tout ce qui vient d’être dit et également pour votre anniversaire, dont vous m’avez fait part. Vous aurez donc une année de réussite, en tous vos besoins, spirituels et matériels. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Peut-être le destinataire de cette lettre avait-il perdu ses parents, étant enfant.
(2) Jusqu’au mariage.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4950.
3 Nissan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce vendredi dans laquelle vous m’écrivez que, depuis votre jeune âge, vous êtes isolé. Or, vous vivez difficilement cette solitude. Il est pourtant clair qu’il dépend, pour une large part, d’un jeune homme se trouvant à la Yechiva Tom’heï Temimim, dans une classe constituée de plusieurs jeunes gens du même âge que lui, d’entretenir des liens d’amitié avec eux. Bien entendu, ceci ne peut pas se substituer totalement au foyer parental(1), mais peut, en revanche, venir en aide, pour une large et importante part, afin de traverser cette période de quelques années, jusqu’à ce que vous structuriez votre vie familiale(2), avec l’aide de D.ieu.
Dans une telle situation, on peut également trouver de l’aide dans les actions positives qui sont menées en direction de son prochain. De la sorte, on ressent, au fond de son âme, le lien qui existe entre les Juifs. Même si, au début, ce sentiment ne s’exprime pas pleinement, il devient effectif, au final et, s’il en est ainsi pour tous les Juifs, combien plus est-ce le cas pour celui qui se trouve dans un environnement ‘hassidique, qui participe à des actions menées au profit de la ‘Hassidout. Que D.ieu vous accorde le succès d’intensifier votre élan et votre ardeur en notre Torah, dont “ les voies sont des voies agréables ”, pénétrées de lumière et de vitalité ‘hassidiques. De la sorte, vous ressentirez concrètement le dicton(3) que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi : “ Grâce à la ‘Hassidout, on ne se sent pas seul ”. A un stade plus élevé, on ressent même la proximité et l’amitié. Je vous adresse ma bénédiction à propos de tout ce qui vient d’être dit et également pour votre anniversaire, dont vous m’avez fait part. Vous aurez donc une année de réussite, en tous vos besoins, spirituels et matériels. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Peut-être le destinataire de cette lettre avait-il perdu ses parents, étant enfant.
(2) Jusqu’au mariage.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4950.