Lettre n° 6156

Par la grâce de D.ieu,
3 Nissan 5718,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre m’annonçant une bonne nouvelle, puisque vous me dites que votre état de santé est meilleur. Puisse D.ieu faire que vous recouvriez vos forces prochainement et que vous célébriez les fêtes qui arrivent, pour la paix, en bonne santé et avec une largesse d’esprit véritable.

Vous citez également cette jeune femme, à laquelle D.ieu accordera longue vie. En un moment propice, je mentionnerai son nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’elle obtienne la satisfaction de ses besoins, en général, une bonne santé et un parti qui lui convienne réellement, en particulier. Vous me faites part de ses problèmes de santé(1). Nous devons toutefois nous en tenir à ce que dit notre Torah, Torah de vie, selon laquelle cette Mitsva(2) est très importante. Elle est même la première qu’elle énonce. Or, nos maîtres soulignent que l’ordre dans lequel la Torah est présentée en est partie intégrante et il délivre également un enseignement. En l’occurrence, cette jeune fille craint D.ieu et elle est pudique, ce qui se reflète également dans son comportement. D.ieu lui accordera donc la réussite de bâtir un foyer juif, un édifice éternel et d’avoir une descendance bénie de D.ieu. Que le Tout Puissant fasse qu’il en soit ainsi et que, dans son entourage, on oublie complètement ce qui s’est passé, qu’il n’en subsiste aucune trace et qu’elle donne de bonnes nouvelles de son installation(3).

A l’occasion des jours de Pessa’h, qui approchent, je conclus ma lettre par une bénédiction pour que cette fête soit cachère et joyeuse, pour vous et pour tous les membres de votre famille, auxquels D.ieu accordera longue vie. Avec mes respects et ma bénédiction à l’occasion de la fête,

Notes

(1) Cette jeune femme avait été victime d’une subite crise de nerfs. Par la suite, cette crise avait disparu sans laisser de trace.
(2) Celle de se marier, malgré les antécédents médicaux, en l’occurrence.
(3) De son mariage.